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23 mars 2009 1 23 /03 /mars /2009 16:21

Hervé Novelli est un obscur sous ministre au commerce, à l'artisanat, aux PME, etc., UMP bien sûr !

Il affrontait Serge Lepeltier dans une primaire  pour être  tête de liste aux régionales de 2010 dans le centre !  Son adversaire, dans un entretien, a dénoncé son  ultra libéralisme et fait allusion à son passé politique. « S'il refuse les débats, dans les départements, est-ce qu'il refuse justement ce positionnement ? Est-ce qu'il a peur que l'on parle de cet ultra-libéralisme ? Est-ce qu'il a peur que l'on parle de son histoire politique ? Je pose simplement la question. »


De ce passé, Hervé Novelli ne regrettait rien en 2005, à l'image de ses anciens camarades, Alain Madelin, Patrick Devedjian ou Claude Goasguen. Il disait alors au Monde : 

« J'étais plus jeune que les autres, mais j'étais spontanément du côté de l'ordre. A l'époque, il n'y avait rien entre l'extrême droite et l'extrême gauche. Je n'ai pas un regret, Occident, c'était un engagement anticommuniste dans lequel je me reconnais toujours.

« C'est une époque révolue, il en reste une sorte d'amitié liée à l'adolescence. Ne tombons pas dans le piège de la béatification de l'extrême gauche et de la diabolisation de l'extrême droite. »

La station de FR3 locale a donc fait un dossier remarquable rappelant un passé d'extrême droite à Occident - dont les successeurs ont encore sévi devant Notre-Dame dimanche - où il côtoyait Alain Madelin ou Guy Longuet. Puis c'est le Front National, avant, grâce à la fameuse Union des Industries Métallurgiques et Minières qui lui offre un emploi dans une de ses officines, d'accéder à une certaine respectabilité... Devenu parlementaire, il défendra avec constance les amendements favorables à ces nobles industries !

Or donc l'avocat de ce charmant personnage - qui dans sa biographie sur son site oublie son passé de nervi d'extrême-droite - demande le retrait de la vidéo sur le site Internet de FR3  qu'il accuse d'être « diffamatoire ». Mais ce qui est gravissime, c'est que FR3 s'est exécuté

«On peut craindre avec le gouvernement Sarkozy-Fillon qui comporte un autre membre ayant milité activement à l'extrême droite (Patrick Devedjian) que les pressions sur les journalistes soient de plus en plus fortes. Les citoyens ont le droit de savoir pour qui ils votent», disent à juste titre Les Verts dans un communiqué.



La vidéo de FR3 centre (excellent exemple d'un vrai journalisme d'investigation) est encore visibles sur Dailymotion : pressez-vous de la regarder avant que l'avocat de Novelli s'y attaque !

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9 mars 2009 1 09 /03 /mars /2009 22:13

Il n'y a pas que les trains qui déraillent... comme dit Philippe Watrelot. MAM aussi, qui couvre les violences des CRS à l'encontre d'élèves de 3e (autour de 15 ans) à la gare Montparnasse.


Nos collègiens de Cenon, banlieue de Bordeaux, après notamment la visite de l'Assemblée Nationale où ils avaient pu découvrir ce haut lieu de la vie démocratique, s'apprêtaient, avec leurs accompagnateurs profs, à reprendre le train du retour.

«Nous étions près des panneaux d'affichage lorsqu'on nous a annoncé que des étudiants bloquaient les voies. Un groupe d'étudiants est passé près de nous, puis des gens ont commencé à courir et on a vu derrière des CRS qui chargeaient. Tout s'est passé très vite. Les CRS m'ont projetée contre un distributeur, des élèves ont reçu des coups de matraque dans le ventre, sur la jambe, le visage», décrit-elle, ajoutant que «les élèves essayaient de se protéger derrière des poubelles». « On criait qu'on était des collégiens mais rien à faire : j'ai pris des coups de matraque aux jambes et au poignet», raconte un élève. 

Michèle Alliot-Marie a affirmé lundi 9 mars que, selon les premiers rapports en sa possession il n'y a pas eu de "problème particulier". "Les premiers rapports que j'ai eus jusqu'à présent me montrent qu'il n'y a pas eu au cours de cette manifestation de problème particulier", a assuré lundi le ministre de l'Intérieur en déplacement à Nantes.

"Avant de dire qu'ils ont été frappés, moi je voudrais bien savoir ce qu'il en est réellement parce que j'ai entendu certaines déclarations... et j'en ai entendu d'autres dans lesquelles il s'agit de bousculade", a noté Michèle Alliot-Marie.
"Je suis moi-même enseignante de formation, quand on a la charge d'un certain nombre de jeunes et notamment de très jeunes, on évite de les mettre dans des lieux où il peut y avoir des manifestations et des mouvements de foule", a-t-elle osé déclarer ! MAM doit ignorer que pour reprendre un train, il faut bien les emmener dans une gare où il y a de la foule, mais où on ne peut supposer que le danger viendra de ceux qui sont censés assurer une sécurité républicaine. Une telle stupidité dépasse l'entendement !

La police des polices a été, comme il se doit, saisie ; elle conclura, comme il se doit, qu'il n' y a pas bavure. Les CRS, qui ont oublié depuis longtemps la signification de leur sigle, pourront donc, comme il se doit, continuer à matraquer au petit malheur la malchance.

Sources : Libé Bordeaux : http://www.libebordeaux.fr/libe/2009/03/frapps-lors-dun.html

Le Parisien : http://www.leparisien.fr/faits-divers/collegiens-frappes-par-des-crs-l-igs-enquete-08-03-2009-435316.php

Nel Obs : http://tempsreel.nouvelobs.com/actualites/societe/20090309.OBS7949/eleves_molestes_par_des_crs__pas_de_probleme_particulie.html



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15 février 2009 7 15 /02 /février /2009 08:37

Comme chacun ne sait pas, une commission Balladur fait semblant de réfléchir sur le mille feuilles des collectivités territoriales. Semblant, car ses membres savent bien que le nombril-sur-pattes qui fait président ne se donnera même pas la peine, entre deux déplacements, de lire leur rapport, et décidera n'importe quoi !

Ce qui n'empêche pas le Président du Conseil Général de Loire-Atlantique, appuyé bien sûr par le Président de la Région Bretagne, de saisir ladite commission pour que son département soit rattaché à ladite région afin de, enfin, reconstituer la « Bretagne historique » !


Faut-il rappeler le 14 juillet 1789 (en tant que date symbolique bien sûr). Certes, Anne de Bretagne, noble duchesse (1477-1514), avait son château ducal  dans sa belle ville de Nantes. Mais nos révolutionnaires supprimèrent ces provinces (Bretagne, comme Anjou ou Provence, etc.) et les régions actuelles ne sont  pas les héritières des provinces d'Ancien Régime. Pour que les bagads nantais continuent de bagader, que les briérons continuent de s'appuyer sur une charte du père d'Anne, François II, qui fait de la Brière un marais indivis (sous réserve qu'ils le respectent), etc. il n'est peut-être pas indispensable de refaire la Bretagne historique. L'histoire ne s'est pas arrêtée en  1514 (ou plutôt 1515 année où Claude, fille d'Anne, fit don de son duché à son époux François I).


Faut-il rappeler (ou plutôt faire savoir) que M. Patrick Mareschal, Président du Conseil général de Loire Atlantique et que M. Jean-Yves Le Drian, Président du Conseil Régional de Bretagne sont tous deux socialistes ? et que cette « unification » aboutirait, de facto, au dépeçage des Pays-de-le-Loire, région présidée par Jacques Auxiette... socialiste ! (J. Auxiette qui l'avait emporté sur F. Fillon).

Grâce à ce dépeçage la Vendée (création de la Révolution, contrairement à ce que feint de croire le Vicomte Le Jolis de Villiers de Santignon) serait rattachée au Poitou-Charentes, au grand bonheur de la droite. Pour l'immense région Val de Loire (val sans embouchure) entre apport sarthois et apport angevin-mayennais, la droite risquerait d'être encore gagnante.


Que voilà, direz-vous, des propos bassement politiciens, quand il s'agit... mais de quoi, au fait ? de satisfaire l'ego rétrograde d'un président de région et d'un président de conseil général qui jouent contre leur camp ?

Ah non ! de refaire la Bretagne « historique » ! Belle boîte à Pandore : n'a-t-on point vu, récemment, un autre Président de région vouloir revenir bien au-delà de 1515, en ressuscitant la Septimanie (et ses septimaniaques ?) romaine. Et dans cet élan proprement réactionnaire, quel argument opposer aux catalans et aux basques de l'autre côté des Pyrénées, qui veulent reconstituer leurs territoires tout aussi « historiques » ?


Laissez donc nos nobles provinces, aux frontières souvent fluctuantes d'ailleurs, dans nos livres d'histoire. Car l'histoire, n'en déplaise à MM Mareschal et Le Drian ne s'arrête pas en 1515 ! Il faut continuer de la construire plutôt que de la bégayer.


Carte tirée de : http://www.larochesuryon.maville.com/actu/forum.php?idDoc=825085

 

Suite : Pétain, la Bretagne et le Pays Gallo


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4 février 2009 3 04 /02 /février /2009 17:27

Et oui, mieux que Ballamou et Chirac, amis de trente ans, un ami de quarante ans - que dis-je, plus qu'un ami, un frère - m'envoie ce poême narratif qui conte les prétendues misères que je lui aurais infligées.

Jugez-en, tombant, à la Maison de la presse, sur une magnifique statuette en plâtre, peinte à la main (sans doute par des petites chinoises), de Sainte-Thérèse, accompagnée, bien sûrd'une belle brochure, je me suis souvenu qu'il officia à Lisieux, ville de cette carmélite. Sachant que dans son bled reculé de basse Provence, la presse se réduit à Provence-matin, avec la générosité pieuse qui me caractérise, je me suis empressé de lui envoyer, grâce au service public de la Poste. Il y a peu, toujours à la Maison de la Presse - je ne sais pas si vous avez remarqué, elles sont de plus en plus envahies par des choses bizarres qui n'ont qu'un lointain rapport avec la presse - je tombe, du coup, sur le rosaire de ladite sainte qui rit quand on la ... pardon,je m'égare, et, derechef, fais à nouveau appel aux services de la Poste.

Je vous laisse donc juger de l'ingratitude de cet ami de 40 ans.



Refrain :

Plate, l'eau, elle sera, dans le verre de François,

Pétillante par moments dans le gosier à Jean.

Tout au long du séjour ses oreilles entendront

Sans omettre un seul mot la prose à Mélenchon.


Oyez tous aujourd'hui,  voyez ce qui m'arrive,

Non, ce n'est pas ce soir le bon vin qui m'enivre

Mais, rouge de colère, je vais vous raconter,

Avec force détails, ce que m'a fait Launay.


Refrain :

Plate, l'eau, elle sera, dans le verre de François,

Pétillante par moments dans le gosier à Jean.

Tout au long du séjour ses oreilles entendront

Sans omettre un seul mot la prose à Mélenchon.


Avant d'aller plus loin, d'abord me soulager ;

Et comme la voix me manque, j'ai sorti le plumier

Pour lister mes griefs et ce monstre agonir ;

On sait, les écrits restent,  c'est mieux que discourir.


Refrain :

Plate, l'eau, elle sera, dans le verre de François,

Pétillante par moments dans le gosier à Jean.

Tout au long du séjour ses oreilles entendront

Sans omettre un seul mot la prose à Mélenchon.



Pignouf, pendard, gredin, pilier d'estaminet,

Voyou, forban, fripouille, sont faibles sobriquets ;

Traître,  marlou, dévot, pipelet éhonté,

Restent encore trop doux pour dire la vérité.


Refrain :

Plate, l'eau, elle sera, dans le verre de François,

Pétillante par moments dans le gosier à Jean.

Tout au long du séjour ses oreilles entendront

Sans omettre un seul mot la prose à Mélenchon

 

Radoteur angevin, margoulin éhonté,

Félon à fusiller, tartufe à corriger,

Métèque scélérat,  misérable pantin

Bricoleur de fadaises à guérir au ricin.


Refrain :

Plate, l'eau, elle sera, dans le verre de François,

Pétillante par moments dans le gosier à Jean.

Tout au long du séjour ses oreilles entendront

Sans omettre un seul mot la prose à Mélenchon


Mariole malappris, ostrogoth affirmé,

Je veux que sur toi tombe, en grande quantité,

Un mal qui d'habitude attire la pitié,

Je veux dire la vérole, celle du bas clergé


Refrain :

Plate, l'eau, elle sera, dans le verre de François,

Pétillante par moments dans le gosier à Jean.

Tout au long du séjour ses oreilles entendront

Sans omettre un seul mot la prose à Mélenchon.

 

Filochard de banlieue, jésuite gigolo,

Fantoche et aigrefin,  émule de Bauberot,

Tous les mots  ci- dessus,  sans un seul oublier,

Je veux, dans toutes  les langues, les faire publier.


Refrain :

Plate, l'eau, elle sera, dans le verre de François,

Pétillante par moments dans le gosier à Jean.

Tout au long du séjour ses oreilles entendront

Sans omettre un seul mot la prose à Mélenchon.


Estrapade, gibet, et pendaison aussi,

D'autres supplices encore me viennent à l'esprit,

Ce que pense ensuite me donne l'air goguenard,

Je sais très bien pourquoi, je pense à Abelard.


Refrain :

Plate, l'eau, elle sera, dans le verre de François,

Pétillante par moments dans le gosier à Jean.

Tout au long du séjour ses oreilles entendront

Sans omettre un seul mot la prose à Mélenchon.


Je souhaite partir un beau jour en enfer,

Avec tous les joyeux captés  par Lucifer ;

Que tu sois, toi, là haut, perché au paradis,

Avec toutes les grenouilles et Soubirou aussi


Refrain :

Plate, l'eau, elle sera, dans le verre de François,

Pétillante par moments dans le gosier à Jean.

Tout au long du séjour ses oreilles entendront

Sans omettre un seul mot la prose à Mélenchon


Ouf ! ça va déjà mieux,  je me sens soulagé ;

Je bois  un  coup de suite, un bon verre de rosé,

Puis je reprends mon souffle, enfin je suis paré,

Et l'outrage qu'il m'a fait, je peux vous l'expliquer.


Refrain :

Plate, l'eau, elle sera, dans le verre de François,

Pétillante par moments dans le gosier à Jean.

Tout au long du séjour ses oreilles entendront

Sans omettre un seul mot la prose à Mélenchon


J'ai reçu par la poste l'autre jour un paquet

Sur lequel, à l'adresse, était inscrit RP ;

Marie Paule* consultée , « révérend Père «  qu'elle dit,

Lorsque je demandais : « qu'est- ce que ça signifie » ?


Refrain :

Plate, l'eau, elle sera, dans le verre de François,

Pétillante par moments dans le gosier à Jean.

Tout au long du séjour ses oreilles entendront

Sans omettre un seul mot la prose à Mélenchon


Un premier coup au cœur ! Inquiet, j'accélérais,

Arrachais le papier ; en morceaux déchirais

Le reste d'emballage. Horreur ! je découvrais

 Se glissant dans ma  main des grains de chapelet.


Refrain :

Plate, l'eau, elle sera, dans le verre de François,

Pétillante par moments dans le gosier à Jean.

Tout au long du séjour ses oreilles entendront

Sans omettre un seul mot la prose à Mélenchon


Et le reste a suivi : docte littérature

De Thérèse de Lisieux racontait l'aventure

Avec force détails, on parlait de rosaire,

Couronnes de dévotion et bien d'autres mystères.


Refrain :

Plate, l'eau, elle sera, dans le verre de François,

Pétillante par moments dans le gosier à Jean.

Tout au long du séjour ses oreilles entendront

Sans omettre un seul mot la prose à Mélenchon


Là mon sang se glaça, je restai étonné (1)

Que ces pieuses reliques il voulut  m'envoyer.

De plus, je le confesse, je crois c'est grand péché

Que ce croyant** se moque des objets de piété.



Refrain :

Plate, l'eau, elle sera, dans le verre de François,

Pétillante par moments dans le gosier à Jean.

Tout au long du séjour ses oreilles entendront

Sans omettre un seul mot la prose à Mélenchon


Car ce geste sans nom ne fut pas le premier.

Deux autres ont précédé, je vais vous les citer, 

Pour que l'on réalise la noirceur de son âme,

Et qu'on prenne la mesure de son action infâme.



Refrain :

Plate, l'eau, elle sera, dans le verre de François,

Pétillante par moments dans le gosier à Jean.

Tout au long du séjour ses oreilles entendront

Sans omettre un seul mot la prose à Mélenchon

 

La statue de Thérèse ! oui, ! statue ! écoutez !

Par le même chemin déjà fut amenée.

Je parle de Thérèse, pas de n'importe quel lieu

Mais la vraie, carmélite, c'est celle de Lisieux.


Refrain :

Plate, l'eau, elle sera, dans le verre de François,

Pétillante par moments dans le gosier à Jean.

Tout au long du séjour ses oreilles entendront

Sans omettre un seul mot la prose à Mélenchon


Mais il, y a encore, dans un lointain passé,

Cette voix qui m'annonce « A Lisieux t'es nommé ».

Avec le temps qui passe j'en viens à soupçonner

Qu'il a agi peut- être pour m'y faire exiler.


Refrain :

Plate, l'eau, elle sera, dans le verre de François,

Pétillante par moments dans le gosier à Jean.

Tout au long du séjour ses oreilles entendront

Sans omettre un seul mot la prose à Mélenchon


Voilà ma triste histoire, mon propos est fini.

Thérèse est au bureau avec sa panoplie.

Mon refrain s'éteindra, ce n'est plus un secret,

Lorsque j'aurai fini de dire mon chapelet.


(1) au sens étymologique

* Marie-Paule, la belle, est l'épouse du poête.

** "Grâce à Dieu, je suis athée", comme disait Luis Bunuel.

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31 janvier 2009 6 31 /01 /janvier /2009 16:06

Le Monde 2 revient sur une grande affaire qui a occupé celui qui fait président au cœur du mois d'août.

Le 18 août, au soir, il est averti de l'embuscade dans laquelle sont tombés des soldats français en Afghanistan, le lendemain soir il doit s'envoler pour Kaboul. « Mais avant de partir le Président de la République veut à tout prix régler un problème majeur. Les fosses septiques. »

En effet, un grave conflit déchire les co-propriétaires du Cap Nègre, où il séjourne dans la propriété de belle-maman. La Mairie du Lavandou veut imposer le tout-à-l'égoût. Mais une poignée d'irréductibles, défenseurs des fosses septiques, forme une minorité de blocage qui empêche d'atteindre les 80% nécessaires pour que la décision s'impose, dans ce domaine totalement privé. Au grand dam de la belle-mère qui est, elle, pour le tout-à-l'égoût.

 

Qu'à cela ne tienne, le gendre, tel Zorro, est arrivé. « Le 16 août, lors de la réunion officielle de l'Association syndicale, le Président est arrivé en retard. Il a mis le sujet de l'assainissement sur le tapis, alors que la discussion était close [...] Nicolas Sarkozy nous a parlé de l'Union pour la Méditerranée qu'il venait de créer. Avec nos 50 maisons, il fallait montrer l'exemple, ne pas polluer, on avait une grosse responsabilité ! »

Il décide donc d'organiser cette réunion du 19, dans la modeste bâtisse de belle-maman (14 chambres, 3,5 ha de terrain, piscine, etc.) où l'on trouve le maire UMP du Lavandou, la directrice départementale de l'équipement mais aussi le préfet du Var (alors que l'affaire est de la compétence municipale). « On s'est vu signifier des décisions déjà prises par le maire, le préfet et le président. C'était "Raccordement, exécution, rompez !" Tout cela au moment de la crise en Géorgie et de la mort des dix soldats français en Afghanistan... Ubuesque ! » Raccordements assortis de subventions, alors que le domaine est totalement privé. Parfait exemple du ghetto de très riches (sauf les irréductibles ayant acquis leur terrain dans les années 50, aisés sans plus).

 

« Le président fonce tête baissée sur un dossier qu'il ne connaît absolument pas. S'il agit comme cela en politique internationale, c'est plus gênant. » dira une de ces irréductibles. C'est hélas vrai sur tous les dossiers, car il démontre, jour après jour, qu'il n'est pas besoin de réfléchir pour décider (pour reprendre la formule d'Antoine Prost).

 

Et imagine-t-on une seconde un de ses prédécesseurs se pencher sur ces affaires de fosses septiques : De Gaulle n'en parlons, même pas, et pas plus Mitterrand, le faux aristocrate Giscard se pincerait les narines et même Pompidou de Monboudif ne s'y serait pas commis. Bon, il y a bien Chirac qui mettait sa main dans le trou du cul des vaches, mais de là à s'occuper des affaires de ch...... de sa belle doche...

Tirons la chasse !

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25 janvier 2009 7 25 /01 /janvier /2009 22:52

Nommée au CSA par celui qui fait Président, Françoise Laborde est vraiment « The right woman, in the right place ».

 

Devançant les imbécillités de SUD à Saint-Lazare, elle, qui émarge quand même au service public de la télé, avait non seulement su dénoncer le corporatisme indigne des cheminots, mais accuser leurs devanciers de collaboration. Et oui, vous les naïfs - et un peu anciens - ,qui avaient regardé, pleins d'admiration, la « Bataille du rail » de René Clément (1946)  vous vous êtes fait avoir. La SNCF de l'époque ne se mettait pas en grève comme aujourd'hui ! N'essayez pas d'expliquer à la Dame, née en 1953, qu'à cette époque (1940-45) la France était sous domination allemande. Apparemment, déjà, le système éducatif qu'elle a subi ne lui a pas donné le minimum de culture historique qu'on est en droit d'attendre d'une journaliste du service public.

 

« The right woman » car consciente des déficiences du service public de l'éducation nationale, dont elle fut, on le voit victime, elle invita, à deux reprises, le grand spécialiste du crétinisme, J. P . Brighelli, immortel auteur, de la « Fabrique de crétins ». Reçu dans « Les quatre vérités », il put s'entendre dire cette remarque sans complaisance aucune de la dame qui le recevait : « On est parti de cette idée : on ne disait plus (on continue d'ailleurs, on ne dit plus) l'élève, mais l'apprenant, c'est ce qu'on continue à apprendre dans les IUFM. On continue à dire que l'élève construit lui-même son savoir. Pauvre bichon ! Comme s'il pouvait y arriver tout seul ! Enfin ça, c'est mon sentiment personnel, mais c'est aussi ce que vous dites dans vos livres. » C'est de l'interview choc, ça, où je ne m'y connais pas ! Ainsi, poussé dans ses derniers retranchement, le crétin de la fabrique, ne put que répondre piteusement qu'il était d'accord avec elle.

Avec la même pugnacité, elle réinvita le même un peu plus tard. Nul (c'est le cas de le dire) ne se souvient qu'à l'époque (octobre 2006) un certain Redecker, prof de philo qui se prétendait philosophe, ayant commis une « libre opinion » où il pillait un article d'une encyclopédie dont il déformait le propos, avait été anonymement menacé de mort. La nullité évidente de ses propos n'empêchait pas, bien sûr, la liberté de les émettre. Le crétin de la fabrique, à nouveau invité aux quatre vérités ( ?)  s'en prend au MRAP (dans un style assez décousu. : « Ce sont juste de GROS ENFOIRES. Je le dis au Mrap en face, très clair.. ».) . Il cite évidemment la phrase attribuée à Voltaire : « On a le droit de tout dire tant qu'on ne s'attaque pas aux personnes, et on doit soutenir à fond ce droit, y compris quand on ne partage pas les idées de ceux qui s'expriment. C'était l'idée de Voltaire. C'est : ''Je n'approuve pas ce que vous dites mais je me battrai pour que vous puissiez continuer à le dire.'' » Pour s'entendre répondre :  "Merci Jean-Paul, de cette belle leçon de philosophie.". Admirons au passage le « Jean- Paul » qui dénote toute la distance déontologique de la journaliste et de son invité.

 

Mais Mme Laborde, déléguée syndicale, a tenu à faire savoir qu'elle était contre la suppression de la pub sur les chaînes publiques. Elle avait oublié que le problème n'était pas la suppression de la pub, mais la compensation de la perte financière pour le service public auquel elle était censée appartenir !

 

Décidément c'est « The right - très right - woman » dans un CSA dont celui qui fait président (et qui vient de la nommer) a confié qu'il était aux ordres et que donc, pour mettre fin à l'hypocrisie, il fallait le priver de la nomination du Président de France Télévisions, pour la confier à lui-même !

 

Si ça nous évite d'être obligé de zapper quand la dame fait les remplacements pendant les vacances, c'est une excellente nouvelle !

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8 janvier 2009 4 08 /01 /janvier /2009 12:15

Vous avez aimé la suppression de la pub à France-Télévision, vous allez adorer la suppression du juge d'instruction !

 

Rappelez-vous cette lointaine (et quasi unique) conférence de presse de celui qui fait président : avec l'air du sale gosse tout content de l'insanité qu'il allait prononcer, il annonçait la fin de la pub sur les télés du service public ; Albanel et Carolis, présents, entendaient l'annonce en même temps que tous ! Grâce à Télérama, on apprendrait un peu plus tard que notre Ouf 1er, ne faisait que reprendre une note de la maison Bouygues préconisant cet abandon de la pub sur le service public et, en revanche, la possibilité d'une 2e coupure publicitaire dans les films (la 1ère est déjà scandaleuse), pour les chaînes privées.

 

Rien de vraiment prévu pour compenser les pertes de recettes. Une commission est nommée, sous la présidence du chef du groupe UMP à l'Assemblée. A la remise de son rapport, sans même faire semblant d'en prendre connaissance, Sarkozy prend le contre-pied de ses conclusions. Il en rajoute une couche, des plus épaisses, en décidant que le Président de France Télévisions serait nommé par... lui-même !

 

Il faut, néanmoins qu'une loi soit votée. L'opposition, Noël Mamère en tête, fait son boulot. La loi, encore plus favorable aux chaînes privées, est difficilement (et sans enthousiasme apparent) adoptée en 1ère lecture à l'Assemblée Nationale, elle n'entrera en discussion au Sénat que ces jours-ci. Cependant, l'omni président qui prétend avoir élargi les pouvoirs du parlement, impose à France Télévision d'appliquer une loi qui n'est pas votée ! Dans quel état de droit, une telle forfaiture serait-elle possible ?

 

Même scénario aujourd'hui.

Nicolae Sarkocescu nous annonce la suppression du juge d'instruction. Prouvant pour la ixième fois qu'il ne lui est pas besoin de réfléchir pour décider.

Là, Bouygues ne lui a pas tracé sa feuille de route. Plutôt la séduction pour le modèle anglo-saxon et surtout le fait que le Parquet est à la botte du pouvoir (ce qui n'est pas le cas dans le fameux modèle qui semble l'inspirer). Les délits économiques qu'il voulait, avant la crise, dépénaliser (depuis, on a entendu de mâles propos sur les responsables qui doivent répondre de leurs actes... sans plus de suite) ne seront ainsi plus poursuivis. Les affaires politiques seront - sont déjà - sélectives : un Dray certes, mais pas un Balkany !

 

Quant au Parlement, dont le pouvoir est censé être renforcé (à condition qu'il soit d'accord avec l'omniprésident, sinon on fait fi de ses décisions), il a, après une commission d'enquête sur l'affaire d'Outreau remarquable et remarquée, et à partir des conclusions de cette commission, décidé de ne pas supprimer le juge d'instruction mais de le sortir d'un exercice solitaire de la fonction par la collégialité. Les mésaventures récentes d'un journaliste montrent que les mentalités des juges d'instruction sont lentes à évoluer. Mais on peut être sûr qu'avec procureur et substitut ça ne risque guère de s'améliorer avec une ministre qui s'arroge le droit de leur donner des ordres.

 

Peu à peu, nous glissons d'un état de droit à un état de caprice, de l'ado attardé qui fait président !

 

NB Le dessin est emprunté à l'UNEF

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10 décembre 2008 3 10 /12 /décembre /2008 18:37

Foin de toute cette chienlit socialiste avec ses votes, ses dissenssions.


Voyez comment notre Nicolae règle les problèmes de son parti. Le secrétaire général lui déplait : non il n'est pas envoyé dans les mines de potasse d'Alsace, on l'exfiltre en le nommant Ministre des dépenses bidons. Et le guide suprême nomme un nouveau secrétaire général du politburo, nomination qui sera confirmée par acclamations du plenum du comité central.

Eh oui ! nous avons assisté à une nouvelle démonstration de la démocratie interne à la sauce UMP. Devedjan, ex-militant d'Occident (un groupuscule qui faisait passer Le Pen pour un modéré), ayant cessé de plaire, se voit propulsé Ministre chargé de dilapider 26 Milliards (plutôt fictifs d'ailleurs) comme si les ministères concernés n'étaient pas capables de s'en occuper. Et, dans la foulée, on apprend que l'omnipotent qui fait président a décidé de nommer à la tête de l'UMP le très ambitieux Xavier Bertrand, dit « floc-floc ». Les néos godillots s'empresseront, soyons en sûrs, d'entériner le fait du prince !

 

 

Mais  vollà qu'une féale, la belle Rama Yade, joue la rebelle. Nicolae, dans sa grande sagesse d'immense conducator avait décidé de l'envoyer goûter la choucroute à Strasbourg. Mais la pintade, au lieu de se réjouir de ce choix de son omniscient chef suprême, ose déclarer : "Je ne veux pas être dans une situation où je trouve ce mandat prématuré, et que je ne donne pas le meilleur de moi-même et donc que je déçoive. Donc, je ne suis pas candidate à un mandat européen". Puis elle affirme : "Je suis davantage motivée par un mandat national que par un mandat européen"... Est-ce qu'on te demande si tu es motivée : le chef a dit, on exécute !

 

Kouchner, son patron direct, l'ex-porteur de sacs de riz et du droit d'ingérence, de s'interroger sur la pertinence du secrétariat d'état aux « droits de l'homme ». Rien d'étonnant chez le flagorneur dont Le Canard rend compte régulièrement de ses grands coups de lèche en conseil des ministres. L'ex médecin n'hésite pas à tirer sur l'ambulance.

 

Nicolae Sarkocescu, le génie bassurpattes, manque s'étouffer de colère sous les yeux affolés des courtisans. Eh quoi, elle ose refuser ce qu'il lui propose. Elle a pris la grosse tête ! Elle n'a aucun sens politique ! Le grand et suprême génie clame qu'elle risque de tout perdre, sauf sa rancune qu'il a tenace.

 

Honte à toi, Rama Yade qui n'a pas obtempéré aux ordres de notre génial conducator !

 

 

NB C'est bien sûr à tort que l'on assimile Bagne et Cayenne, puisque les maheureux bagnards débarquaient à Saint-Laurent du Maroni et que l'île au diable est en face Kourou ; il n'y avait aucun bagne à Cayenne ou aux environs.

 

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8 novembre 2008 6 08 /11 /novembre /2008 18:12

« La chronique, par nature subjective, peut recourir indifféremment à l'ironie, l'humour, l'émotion, l'indignation. Elle se caractérise par un regard original sur l'actualité. » Laurent Greilsamer*, pour se conformer à ces prescriptions de la bible, pardon du style du Monde, use d'un procédé qui, à force, fini par manquer d'originalité. Dans son journal teinté centre gauche, il va prendre fait et cause pour le Président bling-bling (le comparant assez impudemment à P. Beregovoy) ou pour cette pôvre Rachida Dati, avec un art de la victimisation un peu grossier.

 

La chronique étant par nature subjective, inutile de s'embarrasser d'arguments. La Rolex de l'enfant de Neuilly est assimilée aux chaussettes tombantes de l'ex-ouvrier de la banlieue rouennaise : l'amalgame tient lieu d'émotion ou d'indignation.


Usant du vieux procédé rhétorique de la répétition, notre chroniqueur va dénoncer « la chasse à la Dati », « une chasse aux gros plombs » où, nous les lecteurs, sommes comme les gamins de la cour de récré d'autrefois scandant « Du sang, du sang !» 

 

A la Finkielkraut, il va dénoncer non pas le Syndicat de la magistrature ou l'Union Syndicale des Magistrats, mais « les gens de robe », « le monde judiciaire » pour terminer par une envolée  : « Elle rend ivre ses adversaires, de droite et de gauche, qui ne recule devant aucun argument pour lui régler son sort ».

 

Sa plaidoirie est pourtant, en filigrane, un réquisitoire.


Qu'elle applique, impétueuse et implacable, la politique de Nicolas Sarkozy, mais sans le savoir-faire de son maître (sic) devrait-elle la mettre à l'abri de la critique  (ce qui  n'empêche pas bien sûr de critiquer d'abord le maître) ?

Les élus qui, sans aucune concertation, voient des tribunaux disparaître dans leur ville, leur département, pratiquent-ils la chasse au Dati en dénonçant cet arbitraire ? La très modérée USM devait-elle accepter sans broncher l'attitude que l'on n'ose qualifier de scandaleuse - pour ne pas être taxé de chasse aux gros plombs - de la garde des sceaux  faisant interroger en pleine nuit un magistrat qui ne faisait qu'appliquer ses prescriptions ? Le SM a-t-il tort de dénoncer la loi sur la rétention de sûreté qui permet de maintenir en détention indéfiniment une personne qui a purgé sa peine ?

 

Le Canard enchaîné doit-il passer sous silence les démissions successives de membres de son cabinet lassés de se faire insulter ?  La couverture de Match, en robe de grand couturier, s'impose-t-elle pour la Ministre de la Justice ?

 

Et la mufflerie, la beaufitude est-elle de gauche quand un de ses collègues du gouvernement  clame, sans qu'on ne lui ait demandé, avec un rire gras, qu'il n'est pas le père de son futur enfant ? Les critiques acerbes que l'on prête au conseiller de Sarkozy pour la Justice sont-elles de pures élucubrations ? Quels sont ces gens de gauche qui ne reculent devant aucun argument pour lui régler son sort à notre si vaillante garde des Sceaux ?

 

Ah oui, j'oubliais, la chronique est par nature subjective.  « Sa vocation est d'instaurer une complicité durable avec le lecteur ». M. Greilsamer devrait au moins obtenir la complicité d'une lectrice.

Pour une prochaine chronique nous lui proposons : « Peut-on défendre Brice Hortefeux ? »

 

* Le Monde 04/XI/08 

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20 octobre 2008 1 20 /10 /octobre /2008 16:27
Au bout de 25 minutes de journal télévisé, ras le bol, je zappe !
 
Rien contre cette religieuse belge qui vient de mourir à presque 100 ans ! Qu'une télé catholique y consacre une heure de journal télévisé, grand bien lui fasse. Mais que le journal de la principale chaîne publique, toutes affaires cessantes, nous inflige cette hagiographie m'afflige.
Croyant ou pas, on peut certes admirer une femme qui, avec ses convictions, a fait oeuvre humanitaire en Egypte ; apprécier aussi sa peu orthodoxe position sur la contraception ; goûter son bagout et ses réparties... Que l'entame du journal se fasse sur son décès, passe encore ; qu'une dizaine de minutes (très peu de sujets sont traités aussi longuement dans un JT) lui soit consacrée, d'accord. Mais là, un fatras d'extraits d'émissions sans ligne directrice, le témoignage de PPDA aussi creux que le personnage, l'inévitable télé-trottoir avec appel à canonisation, etc. alors quand le tour fut venu du spécialiste religieux de FR2, avant une table ronde d'emmanuellologues, trop, c'était trop !
 
FR2 est coutumière de ces saints excès de zèle (voir ci-dessous).

Les grands événements religieux font bien sûr partie de l'actualité : ils doivent être traités comme tels, ni moins, ni plus.

PS1 Si j'en crois "Le Canard" de ce jour la révérente mère Elise (Lucet) a fait durer la plaisanterie 35 mn et le Révérand Père David (Pujadas) aurait remis cela 25 mn, lundi, et, ce midi encore, 22/X/08, on a droit à un reportage autour des obsèques ("dans la plus stricte intimité"), à un retour en Egypte et je ne sais quoi pour, en fin de journal, nous annoncer un office à ND de Paris... Service public cathodique ou catholique ?

PS2 Courrier envoyé au "médiateur de l'info" de FR2 quand il existait encore le 31/08/07 :

FR2-Borniol

Enterrements et cérémonies commémoratives sont devenus la spécialité de France 2 concurrençant les chaînes d’informations continues.

Rappelons-nous la messe d’enterrement du saint abbé Pierre donnée intégralement et en direct, ce qui n‘a pas empêché ensuite la dame Laborde, en pleine épectase, de nous en repasser la quasi-totalité au journal qui enchaînait. Images délirantes de ce cameraman, caméra à hauteur du cercueil qui sortait, marchant à reculons !

Bien sûr, le saint Cardinal Lustiger a eu droit à un direct intégral (il a eu droit aussi à un discours de Maurice Druon à la rhétorique pompeuse).

Tout cela sur une chaîne publique d’une république supposée laïque !

Mais, aujourd’hui, le ponpon : cérémonie religieuse à la « chapelle des gardes » pour le dixième anniversaire de Diana, martyre (obligée de se réfugier chez un milliardaire, pour fuir une famille où personne ne l’avait forcée d’entrer, comme le rappelait F. Reynaert, dans un récent papier du Nel Obs). Trop, c’est trop : FR2 coupée, passage à France Inter, le sujet, traité avec distance, vers 13 h 15 a dû prendre 3 minutes (plus qu’il ne méritait d’ailleurs).

Y aurait-il, comme pour les matches de foot, un marché de l’enterrement dont FR2 aurait obtenu les droits ? Et à quand un parrainage par la Maison Borniol ou les PFG ? Sans oublier quelques consultants,croquemorts retraités

 

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