Grâce à http://palladio.free.fr/harakiri/HKM/index01.html , cet hommage à HARAKIRI mensuel a pu être rendu. Je garde un souvenir particulièrement vif de la quatrième de couverture d'un n° d'Avril ou mai 1965 intitulé "cette page de dégueulis vous est offerte par les vins du Postillon". C'est dire que ce n'est pas du Bruges.
Dans la France Gaullo-pompidolienne (que les moins de 60 ans ne peuvent pas connaître), Harakiri détonnait complètement (ce qui lui a valu d'ailleurs, je ne parle que du mensuel, d'être suspendu plusieurs mois). Il s'inscrivait certes dans une tradition anticléricale, mais allait très loin dans une provocation qui peut encore choquer aujourd'hui. Si Cavanna s'est rallié à la rétropensée sur l'école (en gâtifiant quelque peu sur son enfance), le Professeur Choron a toujours su, jusqu'à sa mort, aller au-delà du mauvais goût (http://leweb2zero.tv/video/mattlouf_56469fa62b12e0c).
En prime, quelques images dont on peut se demander si elles ne seraient pas l’objet de poursuites des cagots (style AGRIF) aujourd'hui.
Coluche, suceur de langue et propagandiste de la lutte contre le tabagisme, échapperait à leur vindicte.
Cette "hymne à la mords moi le noeud", comme chante Dutronc, les chiffonnerait déjà plus.
Image quasi d'actualité, avec les grèves de boueux.
Mais là les féministes se joindraient aux chaisières pour fustiger une telle atteinte à l'image de la femme !
Ici, ce serait le MRAP qui se mobiliserait !
Là, une triple mobilisation se serait imposée :
le fabricant qui crierait à l'atteinte à son image de marque,
les tartuffes qui voient de la pédophilie partout
et les ligues de vertu !
Le "formica" est un peu passé de mode, mais ça doit encore se trouver dans les brocantes...
Sinon prenez une toile cirée, mais elle peut plisser...
On vous avait prévenu...