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24 avril 2017 1 24 /04 /avril /2017 10:40
MélencHONTE !

Déjà en 2012, il avait fallu que le PCF lui torde le bras pour qu’il se décide à appeler à voter Hollande au 2e tour. Et là où le dilemme pour une personne de gauche n’existe même pas, Mélenchonte continue de tortiller du croupion. L’ex-sénateur PS, Mitterrandiste, retrouve donc ses racines trotskystes et, comme un Poutou, est tenté de renvoyer dos-à-dos la représentante d’un parti dont il demandait autrefois l’interdiction et un Bayrou rajeuni, un centriste qui a su, contre toute attente, nous éviter le choix douloureux entre un Fillon droite extrême et une Le Pen extrème-droite.

Comme l’y invite SLATE qu’il se relise, qu’il relise sa déclaration de 2002 quand, ministre de l’enseignement professionnel du gouvernement Jospin, il appelait à voter Chirac !

MélencHONTE !

Ses séïdes eux ont trouvé le coupable de l’échec de leur lider maximo aux portes du 2e tour : Benoît Hamon ! « Hamon le traître », « Hamon la pute » clament ses doux gazouilleurs qui inondent les réseaux sociaux. Car le pauvre, non content d’atteindre un score quasi deferriste, n’a pas apporté ce maigre score à l’imprécateur. Sauf qu’il a dû échapper à ces insoumis, fort soumis à leur auto-proclamé candidat, qu'Hamon n’était pas, lui, propriétaire de sa candidature, mais mandaté par 4 millions de citoyens. Faut-il d’ailleurs rappeler à ces excités forts insultants – « pays de cons » peut-on lire dans leurs poétiques messages, comme qui dirait que « L’humain d’abord » est passé aux oubliettes de la (petite) histoire – que leur méprisant chef a refusé d’emblée tout rapprochement avec Hamon ? Le lider des insoumis ne tolère que des alliés... soumis !

Mélenchon avait su gommer les aspects les plus rugueux de sa personnalité, ce qui lui a permis de faire une percée remarquable. Cependant, on l’a vu avec l’affaire Joann Sfar, ses troupes de choc, sur les réseaux, faisaient preuve d’un sectarisme des plus agressifs. Chassez le naturel il revient au galop. Appuyé par ses soutiens les plus fanatiques, Mélenchonte retombe dans ses diatribes les plus excessives !

 

 

 

MélencHONTE !
MélencHONTE !
Commentaire du texte de Amine El Khatmi reçu par courriel :
 
"Tout est dit.
 
A défaut d’un gâteau à mon goût, je préfère un biscuit sec plutôt qu’un steack saignant à l’arsenic ! S’abstenir, ne serait-ce pas, finalement, laisser entendre que le F-haine est un parti comme les autres ?"
GG

"Le Pen et Mélenchon ont tous deux fait campagne contre l’Union européenne, contre l’euro et contre l’Allemagne, en partageant une même fascination pour la politique de Vladimir Poutine Le non-choix de Mélenchon rappelle que l’histoire européenne est remplie de ces épisodes où puristes d’extrême gauche et responsables d’extrême droite préférèrent s’allier de facto contre les partis démocratiques de droite et de gauche. Pour le pire.”

Ha’Aretz

Quand Jean-Luc Mélenchon croise par hasard Marine Le Pen
L'échange est très cordial, sous les caméras de "Portraits de campagne", la nouvelle émission politique de Direct 8.
 
 

C'était en 2011, au Parlement européen où, exceptionnellement les grands abstentéistes Mélenchon, Le Pen et Dati étaient là, se croisent et échangent fort civilement.

A noter que la Parti de Gauche va éjecter de la tête de liste Maurice Melliet, aux municipales de 2014 à Périgueux, pour avoir trinqué avec des amis de droite, dont Yves Guéna, ancien résistant, qu'il connaissait depuis 30 ans.

Est-il plus honorable de tailler une bavette avec la dame Dati ou la dame Le Pen que de trinquer avec Guéna ?

 

En complément :

un 1er mai de la confusion avec en particulier une fédé CGT aux affiches ignobles et un Alexis Corbière pris à partie par deux électrices de Mélenchon

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11 mars 2017 6 11 /03 /mars /2017 16:42

En complément : une lettre ouverte à Manuel VALLS (20/03/17)

Chers camarades députés,

 

Bien que chacun et tous, vous affirmez, sans doute, votre profond désir d’être à l’écoute de vos concitoyens, je n’ignore pas que cette volonté affichée vous rend cependant sourd aux remarques de ceux qui sont censés être les plus proches de vous, les membres de votre propre parti. Car tout élu, c’est humain, oublie, le plus souvent, que son élection est due, pour une part, au travail obscur de militants. Il oublie même – voire nos vaillants « frondeurs » - qu’elle s’est jouée aussi sur la victoire présidentielle. Son élection, l’élu finit, souvent, par l’attribuer à ses seules vertus, à son charisme, à sa personnalité étincelante. La surdité frise d’ailleurs parfois la grossièreté quand un vieil élu ne répond même pas à un courriel qui lui signale qu’il s’attribue une élection avec quelques années d’avance.

Lettre ouverte aux députés PS

Donc ma missive risque fort de passer, directement, de la réception à la poubelle, sous les doigts agiles d’un-e assistant-e plus actif-ve que ne le fut la dame Penelope.

Qu’importe !

Adhérent du PS en 1973, j’ai donc avec tant d’autres camarades, collé des kms d’affiches, distribué des tonnes de tracts, j’en ai aussi rédigé pas mal, et des articles… Tout rocardien que j’étais, j’ai, bien sûr, fait les campagnes de Mitterrand en 1974, 81 et 88. Tout rocardien que j’étais, j’ai, avec discipline, fait une campagne législative pour un candidat CERES, quasi sosie de Georges Marchais.

Et dans ma vie militante de syndiqué, j’ai aussi fait des grèves dont je n’ignorais pas l’inutilité…

C’est vous dire, combien j’étais – mais à cette époque je partageais cette naïveté avec la plupart des camarades socialistes et/ou syndiqués – old fashion, comme on dit, vieux croûton donc, avec cette discipline militante.

Plus de saison, si je comprends bien.

Comme la discipline républicaine qui faisait qu’au 2e tour on votait pour le candidat de gauche le mieux placé. Vieillerie enterrée par un ex-sénateur PS qui se la joue insoumis !

Lettre ouverte aux députés PS

Eh oui. Á juste titre, les légitimistes peuvent reprocher aux frondeurs d’avoir oublié qu’ils ne devaient leurs sièges qu’à leur étiquette PS+majorité présidentielle ; autrement dit, combien d’entre eux auraient été élus s’ils ne s’étaient présentés, en 2012, comme socialistes se réclamant du Président fraîchement élu ?

Et si le 49.3 a dû être employé, n’est-ce pas parce qu’ils ont manqué à cette discipline de groupe qui doit souder une majorité ?

Un ministre ça ferme sa gueule ou ça démissionne, disait Chevènement (qui a glissé de la gauche du PS jusqu’à la droite de Dupont-Aignan).

Un député, après débats internes, aussi vifs soient-ils, s’il est minoritaire dans le groupe parlementaire, ça suit la majorité. Ou ça quitte le groupe et ça démissionne pour soumettre son choix aux suffrages de ses électeurs.

Jacques Auxiette Régionales 2010 Luçon

Jacques Auxiette Régionales 2010 Luçon

Mais les manquements des uns ne justifient pas les trahisons des autres.

 

Les primaires socialistes impliquaient, pour ceux qui s’y sont présentés, et pour ceux qui y ont participé, l’engagement de soutenir celui qui l’emporterait.

Qu’un de Rugy ne respecte pas cet engagement, qu’importe, il n’est pas du PS. Mais que des PS attitrés, et pour qui, comme Auxiette, j’ai, avec d’autres bien sûr, milité comme candidat à la Présidence régionale, abandonnent le candidat régulièrement élu par la primaire me déçoit, pour rester dans l’euphémisme. Et surtout m’inquiète. Car, plus sûrement que les rodomontades de l’imprécateur Mélenchon, ils signent l’arrêt de mort du PS.

Pour n’avoir rien écrit sur le sieur Macron*, dans mon blog, j’ai été soupçonné d’en être partisan, par un prétendu insoumis . Je n’en dirai pas trop tout le mal que j’en pense, car il me semble que Marine Le Pen d’abord et François Fillon ensuite méritent plus des attaques. Et aussi, mais là pour sa volonté claire et nette de ne viser que la destruction d’un parti, qui, pour moi, est le pire à l’exception de tous les autres, le nôtre, le PS, Mélenchon !

Quant à notre candidat, bien que n’ayant pas voté pour lui aux primaires, je tairai mon scepticisme sur certaines de ses propositions, pour souligner sur les questions sociétales – légalisation du cannabis, droit à une mort digne, par exemple – mon plein accord.

Grâce à Fillon, Les Républicains risquent d’exploser – notez quand même, chers camarades, tentés par la trahison, que Juppé n’a pas quitté son camp, lui, pour en préserver l’avenir– faut-il que, grâce à certains, le PS sombre ?

Si vous pensez qu’il a fait son temps, qu’il doit, en quelque sorte, se modemiser d’un côté et se mélucher de l’autre, dites-le franchement. 

Et si vous voulez jouer les fossoyeurs du PS, on vous laisse le soin de mettre la dernière pelletée.

 

* Ce qui est d'ailleurs faux puisque j'ai ironisé sur le passage du jeune homme au Puy-du-fou et comparé la traîtrise du Brutus-du-bocage, Retailleau, avec celle du Judas de l'Elysée, Macron ! mais je ne m'en suis pas trop vanté car je prévoyais un destin à la Jobert, à l'ex-chouchou de Hollande.

Lettre ouverte aux députés PS

 

Lettre ouverte à M. Manuel VALLS,

Alors qu’un Juppé qui – toute chose égale par ailleurs – a connu le même sort que vous, M. Valls, face à un outsider qui lui l’a débordé par la droite, alors qu’Hamon l’a fait par la gauche, Juppé donc, fait savoir clairement qu’il reste loyal à son camp, vous, vous gargarisez de votre « cohérence » pour savonner allégrement la planche du candidat PS.

Et votre cohérence montre surtout, derrière les grands mots, une vision bornée, étriquée de la politique faite de préjugés, qu’en d’autres temps on eût qualifié de petits bourgeois.  Votre affiché attachement viscéral à la République n’est que prétexte à promouvoir une pseudo laïcité liberticide contraire à l’esprit qui a présidé à l’élaboration de la Loi de 1905.

Cet attachement viscéral à la République eût d’ailleurs pu s’exercer en mettant fin à cette pratique ô combien anti républicaine, car discriminatoire, que constitue le contrôle d’identité au faciès.

Mais, c’est dans le prétendu abandon des règles et des interdits par la légalisation du cannabis que vous manifestez le plus votre état d’esprit petit bourgeois qui fait de vos préjugés vertus.

Que ne vous donnez-vous la peine de lire la rapport de la Commission mondiale pour la politique des drogues de juin 2011, commission formée de personnalités comme Kofi Annan, ex-secrétaire général de l’ONU, Paul Volcker ex-directeur de la Réserve fédérale US, Georges Papandreou, Javier Solana, Ruth Dreifuss et quelques autres ex-chefs d’état ou de gouvernement ? Figurez-vous que ces sages encouragent l’expérimentation par les gouvernements de modèles de régulation légale des stupéfiants (par exemple avec le cannabis) conçus pour contrecarrer le pouvoir du crime organisé et protéger la santé et la sécurité de leurs citoyens. Il est absurde d’ignorer ceux qui argumentent en faveur d’un marché taxé et réglementé des stupéfiants actuellement illicites. La politique répressive que vous, comme vos prédécesseurs, avez mené n’empêche pas la France d’être, avec le Danemark, championne d’Europe de la consommation de cannabis !

Comme j’ai eu l’audace de l’écrire dans une lettre ouverte aux députés PS, les manquements passés des uns ne justifient pas les trahisons actuelles des autres. La règle du jeu de la primaire était claire. Qu’un de Rugy la bafoue, qu’importe, il n’est pas socialiste. Mais, vous, vous seriez grandi d’apporter un soutien sans faille au vainqueur, mettant ainsi du panache, de la noblesse même, dans votre défaite.

Hélas, vous ne faites que remâcher mesquinement l’échec.

 

J.F. Launay

Adhérent PS

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28 février 2017 2 28 /02 /février /2017 17:50
No comment (ou Delenda est PS)
No comment (ou Delenda est PS)

 

PS François Mitterrand définissait ainsi le CERES* "Un faux parti communiste, avec de vrais petits bourgeois"

Leur succèdent aujourd'hui les BOGÔS : vrais petits BOurges qui se la jouent plus à che que moi, je meurs !

 

* CERES : Centre d'études, de recherches et d'éducation socialiste, courant du PS, qui se voulait l'aile gauche du PS des années 70, dirigé par Jean-Pierre Chevènement qui, de dérive en dérive, s'est retrouvé proche de Dupont-Aignan, avant d'être rattrapé par le fond du falzar par Hollande pour diriger la Fondation de l'islam de France...

 

 

NB La bulle n'est pas d'Ouest-France

No comment (ou Delenda est PS)

En complément :

Pourquoi je ne voterai pas Mélenchon

En 2012, j’ai voté et appelé à voter pour Jean-Luc Mélenchon, candidat du Front de gauche à l’élection présidentielle. Cinq ans plus tard, je n’en ferai pas de même pour le leader de la France insoumise (FI)....
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7 janvier 2017 6 07 /01 /janvier /2017 18:59
Ne diabolisons pas le 49.3

Le 49.3 est né en réaction à l’instabilité gouvernementale de la 4e République. 

Si Rocard  et, à un moindre degré, Cresson et Beregovoy, l’ont beaucoup utilisé, c’est qu’ils se sont trouvés devant une Assemblée Nationale ne dégageant qu’une majorité socialiste relative : 258 sièges, la majorité absolue étant à 270. La conjonction de la droite et du PCF dans des votes négatifs eût pu bloquer toute action gouvernementale. Le 49.3 en obligeant à un vote majoritaire d’une motion de censure a permis aux trois gouvernements socialistes de 1988 à 1993 de faire passer un certain nombre de textes.

Depuis 2008, le 49.3 ne peut être utilisé que sur la loi de finances et le financement de la Sécurité sociale, plus un texte par session (une session correspond à une (petite) année scolaire).

Il s’agit bien d’un passage en force, mais qui ne prive pas le Parlement de toute riposte, puisqu’une motion de censure peut faire tomber le gouvernement.  C’est arrivé une seule fois mais la chambre élue après dissolution a été un désaveu cinglant pour les votants de cette motion.

"Le fameux 49.3 s’inscrit dans ce système de contrôle et d’équilibre des pouvoirs, quoiqu’on en dise, puisque l’exécutif met le législatif face à ses responsabilités, en disant “c’est cette loi ou moi”. Soit le législatif renverse le gouvernement, soit il ne le fait pas, et dans ce cas, il est regardé comme ayant adopté la loi casus belli. Mais il ne peut refuser au gouvernement les moyens de son action tout en prétendant le soutenir (ce qui était le mode de fonctionnement habituel de la IVe république)."

Maître Eolas

La satanique Loi travail s’est heurtée donc à la double opposition de la droite, qui ne la trouvait pas assez à droite, et de frondeurs qui, eux, pensaient  l’inverse. Mais qui, prudemment, n’ont pas déposé de motion de censure – que la droite eût été capable de voter – pour éviter une dissolution qui aurait renvoyé la plupart d’entre eux dans leurs foyers (ce qui risque de se passer aux futures législatives, mais n’anticipons pas).

Prôner la suppression du 49.3 peut s’entendre dans la bouche d’Hamon qui, après avoir été démissionné pour cause d’abus de la cuvée du redressement, a rejoint les frondeurs. Mais, c’est plus surprenant dans celle d’un ex-premier Ministre qui en a usé.

A noter que P. Mendès-France (Pour une République moderne)  préconisait un contrat de législature, avec dissolution en cas de rupture du contrat. Bien sûr, dans une architecture institutionnelle très différente. Mais reste le principe d’asseoir une majorité sur un véritable engagement qui suppose une discipline.

Et, finalement, quand une minorité, dans la mesure où elle a pu faire valoir ses arguments, n’accepte pas la position majoritairement adoptée, qu’elle fronde, elle oblige à utiliser l’arme du 49.3 ou à dissoudre, suicidairement, l’Assemblée.

Reste à savoir si, dans la phase préparatoire, le 1er Ministre a été ouvert au dialogue et a eu le sens du compromis…

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19 septembre 2014 5 19 /09 /septembre /2014 16:07
 Ballade des soutiens du temps jadis

Dites-moi où sont-ils partis

Ces vaillants soldats qui naguère

Estourbirent le Sarkozy

Pour mettre François aux affaires ?

Où est Méluche et ses colères

Qui guerroyait si roidement ?

Et Laurent le bel indolent

Qui avait plus douces manières ?

Mais où sont les soutiens d’antan ?

 

 

Où est Cécile qui pépiait

A Matignon si joliment ?

Hamon et tous ses escholiers

L’ami d’Arnaud le flamboyant

Qui rallia à sa marinière

Aurélie qui incontinent

Le suivit en terre étrangère

Mais où sont les soutiens d’antan ?

 

Semblablement où sont les Verts

Et tous les frondeurs de son clan

Qui de Manuel se lassèrent

Et Filoche qui en son temps

De ces malheureux prolétaires

Voulut épouser le tourment ?

Où sont les Batho, les Mamère ?

Mais où sont les soutiens d’antan ?

 

François, n’enquerrez de semaine

Où elles sont, ni de cet an,

Que ce refrain ne vous remaine

Mais où sont mes soutiens d’antan ?

 

François Villon

pcc Yoland Simon

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22 novembre 2008 6 22 /11 /novembre /2008 21:59

Le TSR avait calé à Reims.

S. Royal qui, à la surprise de beaucoup (y compris de son ex-compagnon), l'avait emporté (tout à fait relativement) sur le score des motions, s'était vu refuser par les trois autres toute possibilité de tenter de former une majorité.

Les trois autres (Delanoë, Aubry, Hamon) s'étaient révélés incapables de solder leur refus de la main tendue par une alliance. Le jeu des « égos » , comme on dit - Delanoë, le défait, lui qui se voyait beau, avait quelque raison de soupçonner la collègue de Lille d'avoir contribué à sa défaite - n'est qu'une première explication. Car il est probable que les « nuisibles », entendez les magouilleurs, style Cambadèlis et Bartolone, aient fait comprendre à leur championne qu'une alliance prématurée rendrait l'opération trop visible. Quant à Hamon (soutenu faut-il le rappeler par Emmanuelli, Mélenchon, Dolez - aucune réaction entendue de sa part sur leur trahison, une de plus, il est vrai - et autres ringards), il la jouait pur : je ne trempe pas dans ce TSR !

Congrès naufragé donc.

Mais dès le lendemain, Delanoë qui n'avait pu (su) faire alliance avec Aubry et qui avait dit... qu'il ne dirait rien sur l'élection du(de la) premier(e) secrétaire, toute honte bue, poussé par Jospin qui entre deux haines (Fabius et Royal) a choisi la plus récente, appelle à voter massivement Aubry !

1er tour des élections internes où l'on s'aperçoit que les mathématiques PS sont très modernes : 25+24=35, tandis que 29+0=43 et à l'issue duquel, sans vergogne, Hamon appelle à voter Aubry !

Et au bout du compte 29+0+0=49,98 et 25+24+20=50,02 !

 

Ne t'en déplaise, Manuel Valls, il est inutile de faire rejouer ce pitoyable n° arithmétique. Royal a peut-être perdu de 42, 18, voire 1 voix, mais elle a fait échec au TSR !

 

Voir les nuisibles (Bartolone, Cambadélis) l'emporter (?) avec leurs arrières pensées (préservons l'avenir de nos champions), voir lou ravi (Moscovici, un santon pour les créches, d'autant que Sapin l'accompagne dans la déroute Delanoétiste) décrépit, sans parler de l'alliance incongrue Jospin-Fabius, devrait inquiéter la gagnante (?).

Mais, sauf (comme en Moselle) rectifications de fédérations honnêtes, mon cher Manuel Valls évitons de crier à la fraude qui, malheureusement, perdure du Nord au Midi (en passant par la Seine-Maritime peut-être) !

S'il s'avérait que le résultat annoncé n'est pas fiable, un nouveau tour s'imposerait.

 

Mais, faut-il le rappeler à Jospin, Fabius, Delanoë, Hamon, Aubry, Royal et les autres  l'ennemi c'est celui qui fait président ; qui, avec la complicité des médias, tente de nous faire croire qu'il a initié une politique européenne commune (alors que chacun tire dans son coin) ; qui tente de nous faire croire que le G20 a débouché sur de grandes décisions, alors que tout ce qu'il a proposé a été refoulé ; et qui, sur le plan intérieur, continue cyniquement la même politique anti-sociale qui devrait nous faire perdre notre sang-froid !

 

Faut-il rappeler encore que depuis l'élection de l'ado attardé qui fait président, le seul opposant audible a été Bayrou ?

Alors, Manuel, pour qui je nourris de la sympathie, depuis les temps lointains où les rocardiens se réunissaient dans (déjà) une ville nouvelle et où, avec Alain Bauer (et oui) et un 3e larron (Fouks, passé du côté de la com), tu représentais la jeune garde rocardienne, ressaisis-toi ! Bataille bec et ongles en interne si tu as la certitude d'irrégularités. Mais souviens-toi que les rocardiens ont toujours su faire passer le combat principal contre la droite, avant les conflits subalternes (dont ils avaient pourtant à souffrir).

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