« Maximilien Illitch Mélenchon » : l’appellation d’origine figaresque, est contestable.
Pour ce qui est de Robespierre, l’Imprecator s’est comparé de longue date avec lui : « Quand Mélenchon se prend pour Robespierre » (décembre 2013), donc va pour « Maximilien ».
Mais pour Illitch, si on se réfère à sa jeunesse, ce serait plutôt Léon (Trotsky dont il a dû se nourrir avec Jospin ou Cambadélis, dans ses années Lambertistes).
Et si l’on voulait rester dans une optique marxisante, c’eût pu être Fidel, plutôt qu’Illitch, pour son attachement indéfectible envers le tyran tropical. Et encore plus sûrement Hugo, pour Chavez, dont il contait une campagne électorale avec des accents élégiaques ! Ne parle-t-il pas d’ailleurs, rompant avec l’idée chère aux Républicains d’une France indivisible, de voir la Guyane et les Antilles rejoindre l’alliance bolivarienne, fondée par Chavez, dont les pays membres sont Venezuela, Cuba, Bolivie, Equateur, Nicaragua, Sainte-Lucie, Saint-Vincent-et-les-Grenadines, La Dominique, Antigua-et-Barbuda, Grenade et Saint-Christophe-et-Niévès et trois pays observateurs : Haïti, l’Iran et la Syrie. A noter que cette alliance s’est dotée d’une monnaie commune – il est vrai monnaie de change – le « Sucre », donc plus d’Euro à Paris mais du Sucre à Cayenne !
Toujours dans la même veine, Mao, aussi, eût été plus judicieux. Car Mélenchon a toujours été un soutien, tout aussi indéfectible que pour Cuba, du régime libéralo-tyrannique chinois.
Mais si référence actuelle il doit y avoir ce serait plutôt un prénom ben de cheux nou, Pierre, pour Poujade : au « Sortez les sortants » du papetier de Saint-Céré en 1956 répond en écho le « Qu’ils s’en aillent tous ! » de l’ex-sénateur PS en 2016.
Le dégagisme : un avatar du poujadisme !
En complément
Une brève du Canard Enchaîné (Mélenchon a toujours eu un faible pour Dassault)
Une déclaration de Buisson (Mélenchon a aussi eu un faible pour ce sulfureux ex-conseiller de Sarko)
Et la UNE de Minute avec un entretien de Le Pen père
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