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8 février 2014 6 08 /02 /février /2014 22:22
Sapir victime du “fascisme doux”

Moscovici, ci-devant ministre et M. Colombani, ci-devant ex Directeur du Monde – M. Sapir aime beaucoup l’expression ci-devant – s’en sont pris à ce grand économiste cher à M. Schneidermann qui lui a été victime d’une infâme attaque d’un certain Cohen. Pour M. Sapir, « il est clair que l’on n’a pas affaire à des dérapages individuels ». « On retrouve ici la trace des méthodes du « fascisme doux » décrit par nombre de romanciers, dont évidemment Aldous Huxley dans le « Meilleur des Mondes » »

Monsieur Jacques Sapir, économiste, spécialiste de l’ex-URSS, est aussi un chantre de la sortie de l’euro. Moscovici, dans un débat avec Marine Le Pen, l’a qualifié d’extrême-droite. Erreur, peut-être, car ce n’est pas parce que la dame Le Pen est Sapirienne à tout crin que Sapir est Lepéniste. Même s’il a produit dans la presse russe (Izvestia) un article sur le F-Haine où, entre autres, il affirme qu’il sort du ghetto et devient un parti respectable. (voir la version anglaise). M. Sapir est aussi la coqueluche d’ «Arrêt sur images» (@si) dont l’éconaute (sic) A.-S. Jacques s’est entichée de lui. Elle a même organisé un débat entre lui et … Mélenchon. Or  en 2009 il soutenait le Front de Gauche à l’occasion des élections européennes. Mais, de son propre aveu, tout en ne refusant pas de diffuser son credo anti-euro chez les amis de Dupont-Aignan, il plaide pour la nomination de Jean-Pierre Chevènement comme Premier Ministre. Est-ce faire de l’amalgame que de rappeler une certaine porosité entre les soutiens de Chevènement et ceux de Marine Le Pen ? Mais oui, bien sûr.

 

Le sieur Colombani, ci-devant ancien directeur du Monde, directeur de Slate.fr, comme il dit, a lui osé, à propos de la manifestation dite « jour de colère », dénoncer « Une France du rejet de l’autre – aussi bien l’immigré que l’Européen, l’Arabe ou le Juif – [qui] est en train de s’affirmer. C’est la France du repli identitaire et du refus de l’euro. Cette France-là a toujours existé. Elle a toujours été minoritaire (sauf pendant le régime de Vichy). Mais elle trouve aujourd’hui, au prétexte de la crise, davantage de canaux d’expression. » Répétons-le, il vise ce défilé côte à côte à Paris de toute une série de groupes extrémistes rassemblés par des slogans ouvertement antisémites. Mais, crime suprême, et bien que, de fait, des pancartes fleurissaient sur ce thème au milieu d’autres dans cette manif, il a osé parler du « refus de l’euro » : Sapir s’est senti visé !

 

Qui n’a rigoureusement rien à voir – si ce n’est l’admiration éperdue du patron d’@si à son égard – Schneidermann a été victime d’une affreuse (contre)attaque de l’infâme Patrick Cohen, ci-devant journaliste à France-Inter. Pour avoir  dit à Taddéi que, quant à lui, il n’inviterait ni Dieudonné, ni Nabe, ni Soral, ni Ramadan, il avait été descendu en flammes. « Cohen dit en fait «ce n’est pas parce que je ne les juge pas intéressants, que je leur barre l’accès au micro de France Inter. C’est parce qu’ils ont contrevenu à un dogme». Se priver d’invités intéressants parce qu’on n’est pas d’accord avec eux est, pour un journaliste payé par le contribuable, une faute professionnelle. » Avec sa bonne foi habituelle, le donneur de leçons fait dire à Cohen ce qu’il n’a pas dit. Comme le rappelle finement Didier Porte : ''Il y a encore quelques jours, Dieudonné se proposait de vous [Cohen]  envoyer dans une chambre à gaz, je conçois que cela ait pu vous rendre un peu à cran, voire légèrement taqué''. Tellement à cran qu’il s’en est pris à celui qu’il juge responsable de ces malicieuses attaques qui font sourire Porte, Daniel Schneidermann, l'idiot utile des dieudonnistes. Tir de barrage immédiat d’@si et de Porte (qu’on a connu un peu plus inspiré).

Ecrasons l’infâme. Cohen !

Sapir victime du “fascisme doux”

Un horrible complot

 

Et bien pour Sapir cela démontre un horrible complot : qu’il y ait un « plan de communication » ne fait plus guère de doute. Après l’article détestable de Colombani et le comportement odieux du ministre, c’est Daniel Schneidermann, le responsable d’Arrêt sur Images, qui a été victime d’une attaque calomniatrice de Patrick Cohen. Et M. Sapir ne fait pas dans la dentelle « C’est une « ligne » qui est désormais appliquée, de la même manière que dans l’URSS stalinienne d’antan (variante du fameux point godwin) Nous n’avons pas de Bureau Politique en France, mais nous avons un Président. Et c’est de lui que provient cette ligne, à n’en pas douter. » Est-on si loin des pancartes brandies le fameux « jour de colère » : « Hollande dictateur » ? « François Hollande ne trouve plus que dans la politique du mensonge d’issue. Mais, il ne peut que savoir que cette issue ne fonctionne qu’à court terme. On retrouve ici la trace des méthodes du « fascisme doux » décrit par nombre de romanciers, dont évidemment Aldous Huxley dans le « Meilleur des Mondes » »

 

Cet estimable « économiste » intitule une de ses douces diatribes « Ce que Sartre aurait appelé des “saloperies” » démontrant au passage qu’il ignore qu’à propos de Sartre on parle de salauds au sens sartrien du mot et non de saloperies. Mais sans doute, lui aussi à cran, voire légèrement taqué(?) le ci-devant économiste ne recule devant aucune outrance expressive : ignoble, immonde, indigne et scandaleux, diffamatoire bien sûr, même Joseph Goebbels est convoqué.

Sapir exhibe le poids de ses soutiens. De fait, en premier on trouve ‘égalité et réconcilaition’ de cet invité intéressant dont se prive P. Cohen, Soral. Puis Riposte prétendue laïque et franchement raciste. Pas de sa faute certes.

 

Mais laissons-lui la conclusion : Peut-être suis-je un peu paranoïaque, mais enfin, même les paranoïaques ont des ennemis… Sauf qu’il confond ennemi et adversaire. Et qu'il oublie qu'une riposte excessive, est insignifiante, au sens propre, ne signifie plus rien. Car voir un complot dans une expression malheureuse d'un ministre, un article de journal et une contre-attaque, sur un tout autre plan d'ailleurs, d'un journaliste à l'encontre d'un de ses collègues, complot orchestré par le stalino-fasciste Hollande, relève de la complotite aiguë.

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13 novembre 2013 3 13 /11 /novembre /2013 21:51

La très (trop ?) courte présentation d’une contribution d’économie politique a pu amener à des confusions : son auteur est un personnel de direction encore en activité qui, du temps où il officiait dans l’Académie de Guyane, avait indirectement provoqué ma venue dans ce département ultra-marin et surtout m’y avait reçu de magnifique façon. J’ai donc gommé* (censuré ?), dans cette contribution de Gilbert Dubant des termes dus à ma présentation litotique que sa plume acerbe rendait virulents.

 

* Coupures et modifications entre [crochets]

Bernard Cazeneuve et Pierre Moscovici

Bernard Cazeneuve et Pierre Moscovici

Cette contribution fait suite à celle […] publiée le 11 novembre 2013 sur le blog de Jean-François Launay [Petite réflexion d'économie politique en ces temps de jacquerie fiscale]. Le texte est intéressant, parce qu’il montre l’étendue des dégâts quand un citoyen supposé qualifié aligne les betteraves et les poubelles pour en faire des additions éclairantes.

 

Le topo commence mal : « Comme n’importe quel ménage, le gouvernement est contraint par l’orthodoxie financière ». Le parallèle est idiot. Aucun foyer fiscal n’est en mesure de moduler ses recettes par l’impôt en fonction de ses besoins, encore moins de battre monnaie. La comparaison est une rengaine héritée de l’orthodoxie rentière louis-philipparde et du mythe de la gestion « en bon père de famille ». Quant à la capacité de rembourser, il y a beau temps que les Etats-Unis et le Japon ont fait exploser leur dette « nationale » sans que cela empêche le Dow-Jones ou le CAC 40 de dormir. Un particulier serait interdit bancaire.

 

Petite réflexion d’économie politique  en ces temps de confusion intellectuelle

Y a intérêt !

 

Comparer le nombre de A délivré par Standard & Poor’s aux petits cochons de Jean de la Fontaine est une licence poétique, mais pitoyable. D’autre part, on ne voit pas bien la corrélation entre le remboursement de la dette française et le budget de l’Éducation nationale (chiffres officiels, oui, Monsieur !).  Si Denis D. insinue que le coût de la dette est exorbitant et que le budget de l’Éducation mérite augmentation, il a raison. Il oublie cependant de dire que tant que les états européens seront obligés par Bruxelles de se financer sur les marchés financiers plutôt que directement à la BCE, le remboursement de la dette augmentera, en France comme ailleurs.

 

On passera charitablement sur les boursouflures de langage, « relents dogmatiques ou démagogiques, poursuite du graal, ressources bienheureuses », etc., pour signaler que les crédits à la consommation, dont le terrifiant revolving, cher aux Cofidis et Sofinco cités et omniprésent dans la grande distribution, ont des taux plus proches de 17,9 % que de 3 %. Et ajouter que « la finance n’est pas vertueuse » en appelant à la rescousse la fourmi de La Fontaine ajoute le cliché à la récitation de CM1. L’encadrement des « cartes de fidélité » Carrefour ou Auchan, des frais de découvert et des taux de crédit bancaire, la prévention du surendettement, l’autorisation judiciaire de « class actions » contre les escrocs de masse, restent dans les limbes législatives. « La finance est notre ennemi », disait François Hollande au Bourget. On voit qui a gagné la bataille.

Jospin : dette stabilisée

Jospin : dette stabilisée

Remboursez !

 

Denis D. s’inquiète de la dette de « nos enfants ». Au risque de le rassurer, elle n’a rien d’inquiétant. Qui pense qu’il faudrait la rembourser hic et nunc ? Si tel était le cas, tous les pays du monde bancaire seraient atomisés financièrement. Le patrimoine français, immobilier, industriel, financier, démographique, peut largement supporter une dette de 30 000 euros par tête. Puisque notre craintif ami est si attaché au budget familial, un foyer fiscal qui s’endette de 200 000 euros sur 20 ans pour acheter une maison ne se retrouve pas en cessation de paiement. C’est le chômage qui peut éventuellement l’entraîner à la ruine.

En revanche, ramener de manière obsessionnelle et à marche forcée le taux d’endettement de la France aux 3 % du traité de Maastricht emporte l’Europe dans un maelstrom de destructions d’emploi et de pertes sociales et économiques, par la politique de la seule offre sans soutenir la demande. Considérer le keynésianisme comme une invention diaboliquement bolcheviste n’est pas une preuve de modernité. Le FMI et l’OFCE ne disent rien d’autre : l’Europe en fait trop et trop vite. Suivre l’avis d’une agence de notation comme Standard & Poor’s qui avait donné un AAA aux « subprimes » et à l’économie de casino comme Lehmann Brothers est amnésique et aberrant.

 

On ne joue plus ?

 

Denis D. préconise donc la récession en filant la métaphore du casino et en affirmant « qu’il est peut-être temps d’arrêter de jouer ». S’il voulait dire que le rôle de croupier mondial par Goldman Sachs et les traders Internet doit cesser, il dirait juste. Mais quand il suggère de réduire « les dépenses excessives », il oublie de dire lesquelles. Les subventions de quelque 200 milliards d’euros aux entreprises, en particulier du CAC 40, par les fonds publics, [par exemple]. Les contrôles de leur pertinence et de leur utilisation, comme celles des fonds attribués  à n’importe quelle association bidon de formation professionnelle ou continue, régleraient en un an les déficits de la Sécurité Sociale et l’augmentation de la dette publique.

 

Petite réflexion d’économie politique  en ces temps de confusion intellectuelle

Une autre citation mérite attention : « Chaque caste y va de son couplet » (souligné par JFL). Et de mélanger « pigeons, bretons, pauvre peuple de France et jacqueries fiscales ». On est au fond de la piscine du néo-poujadisme. L’histoire de l’écotaxe1 est éclairante dans sa confusion. Elle repose sur l’équation libérale pollueur = payeur. Autrement dit, vous pouvez faire toutes les saloperies possibles si vous avez de l’argent. Le diesel cher est donc moins nocif que le gazole bon marché. Cela évite de stimuler la recherche sur les moteurs moins polluants. […] Nathalie Kosciuszko-Morizet quand elle se piquait d’environnement [subventionnait] le groupe italien Écomouv2et ses portiques ruineux. Que le gouvernement Ayrault n’ait  pas dénoncé et rompu avec la pratique du PPP (Partenariat Public-Privé), désastreux pour l’État, est d’ailleurs révélateur de ses orientations budgétaires.

 

L’emprunt utile

 

Deuxièmement, l’idée même « d’écotaxe » est une foutaise comparable à l’ex-vignette automobile pour les vieux. Tout euro perçu par le Trésor Public tombe dans un pot général que répartissent la Loi de Finances (LOLF) et les arbitrages présidentiels. On ne peut donc affecter a priori une recette à un poste particulier.

Thomas Piketty

Thomas Piketty

[…]

La condition sine qua non de la fin [des angoisses de l’auteur] est une réforme fiscale durable. L’économiste Thomas Piketty, qui n’est pas un néolibéral, ci-devant proche de François Hollande, en a proposé une, cohérente, en 2011. L’Élysée et Matignon se sont assis dessus. En échange, Bercy a cumulé les mesurettes nuisibles (écotaxe, TVA à 20 %, grattage de retraites, augmentation de l’IRPP sur les moins riches3,  etc.).

La BPI (Banque Publique d’Investissement) est une bonne idée, à condition d’en avoir les moyens. Pourquoi donner 3 milliards au Marseille de Jean-Claude Gaudin alors qu’il faudrait aider l’ensemble des PME de la région Paca ? La solution est un « grand emprunt », adossé à la France et à l’Europe, destiné à financer la réindustrialisation et les grandes infrastructures, en choisissant évidemment entre le Grand Paris et Notre-Dame des Landes. Le financement de l’emprunt doit reposer sur l’épargne publique et la Caisse des Dépôts, et non sur un pool bancaire issu des marchés financiers.

 

Et l’Europe ?

 

Si l’on ajoute une renégociation entre Bruxelles et Washington sur le taux de change euro/dollar qui plombe tous les pays, sauf l’Allemagne, un arrêt du dumping social et fiscal dans l’Union européenne, la mise en place d’un Smic européen modulable sous forme de « serpent social » opposable à la directive Bolkestein, on aura des bases stables pour l’économie et les finances publiques en France.

[…]

 

Gilbert Dubant

 

 

1 De l'Allemagne à la Grande-Bretagne, en passant par la Belgique, la Suède ou la Suisse, la Slovaquie ou l’Autriche, des systèmes de taxes sur les poids lourds sont en vigueur dans divers pays européens

Cette taxe, héritage du Grenelle de l'environnement de Nicolas Sarkozy, devait entrer en vigueur le 1er janvier 2014. L'écotaxe vise à taxer les poids lourds de 3,5 tonnes et plus, français ou étrangers, qui circulent sur le réseau routier français non payant (hors autoroutes), selon des barèmes kilométriques. Elle devait aider au financement des infrastructures des transports, notamment le rail et le transport fluvial. Elle devait rapporter 1,2 milliard d'euros par an.

 

2 L'entreprise Ecomouv'est une société ad hoc créée spécifiquement pour mettre en place puis gérer l'écotaxe. Elle appartient pour 70 % au groupe italien Autostrade, qui exploite des milliers de kilomètres d'autoroutes en Italie et dont le premier actionnaire est la famille Benetton.

Lors de l'attribution du contrat, en octobre 2011, Autostrade était le seul actionnaire d'Ecomouv'. Puis le capital a été ouvert à plusieurs grandes entreprises françaises : la SNCF (10 %), Thales (11 %), SFR (6 %) et Steria (3 %).

Le contrat, d'une durée de onze ans et demi, prévoit une rémunération annuelle moyenne pondérée de 230 millions d'euros hors taxe.  (source Le Monde)

 

3 L’IRPP (impôt sur le revenu) a subi une modification de barême : une nouvelle tranche marginale à 45%, au-delà d’un revenu imposable, pour une part, de 150 000€ annuels.

Pour les tranches inférieures, aucune modification par rapport aux taux précédents. Certes le quotient familial est plafonné à 2000€ par demi-part, on est donc à des niveaux de revenus assez élevés.

 

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25 mars 2013 1 25 /03 /mars /2013 21:18

melenchon-capitalisme_3.jpg

L’imprécateur a encore sévi. Salopard dit un de ses affidés, une très belle expression, commente-t-il. Qu’ils dégagent tous ! là l’ex-sénateur PS se prend pour la papetier de Saint-Céré. Et Mosco qui ne pense pas en Français/français, antisémite… ou pas ?

 

L'AFP avait mal retranscrit. Mélenchon n'a pas accusé Moscovici de ne pas "penser français", mais de ne "plus penser en français". Sauf que mettez une majuscule à Français ("qui ne pense pas en Français"), ce que tout le charabia précédent implique ("tu représentes pas le peuple français quand tu fais ça" parce que Mélenchon, lui, il le représente le peuple ?) : on n'est pas très loin du "Vous n'avez pas assez de terre française à la semelle de vos souliers" de Caillaux à l'encontre de Blum en 1938. (Repris, par un certain Ramette, député PCF, en 1947 envers R. Schuman : "Nous avons de la terre de France à nos souliers, nous !")

 

La diatribe vulgaire du grand imprécateur est d'autant plus bizarre que la taxation des capitaux n’aurait pas dû effaroucher les congressistes. Chypre, paradis fiscal, blanchissant l’argent sale d’oligarques de la grande démocratie chère à Depardieu, soumettant ces énormes sommes à prélèvement, voilà qui aurait dû, sinon réjouir – c’est encore un peu trop timide – mais au moins susciter les encouragements de celui qui clamait « Au dessus de 30 000 €, je prends tout ! »

melenchon-chavez-a-fait-progresser-la-democratie.jpg

Méchanlon et ses séïdes donnent encore et toujours dans l’attaque ad hominem. Mais, si un social-traître dans mon genre a le malheur de riposter, honte et scandâââle ! le grand air de la victimisation retentit !

Entre autres délicatesses, à propos de parlementaires qui ne voteraient pas une loi d’amnistie, on a eu droit à des menaces un peu inquiètantes (on allait les poursuivre jusque dans les moindres villages ! pourquoi pas "jusque dans les chiottes" à la Poutine ?). Méchanlon lui-même affirmait "on va lui [Hollande] tordre le bras en espérant que ça lui fasse assez mal". Pire encore – mais avec lui le pire est toujours sûr – après avoir accusé V. Lurel, l’homme des caraïbes, d’avoir [eu] l’audace de parler d’un mort sur le ton de la blague, avec cet art de la prétérition qui fait tout son charme, il ajoute "Doit-on se préparer à commenter la tête qu’aura "pépère" dans son cercueil le moment venu ? Devra-t-on alors commenter l’état de ses cheveux implantés et celui de ses rondeurs ?" On admire toute la hauteur de pensée du personnage à ce genre de propos dignes de Maryse Joissains-Masini, Maire D’Aix-en-Provence, au ton de harengère.

 

« Mais, finalement, il renoue avec le bon vieux ton des Thorez et Duclos dont Marchais ne fut qu’un épigone. Il n’y a pas pour une canaille politique du genre de X – là vous mettez le social traître de votre choix, Mosco, Hollande, Ayrault… - de mesure unique permettant de juger ce qu’il a dit et fait hier et ce qu’il fait aujourd’hui. X - là vous remettez le social traître de votre choix – a renoncé à se tordre comme le répugnant reptile qu’il est et à siffler comme un reptile ; il laisse maintenant libre cours à ses sauvages instincts d’exploiteur bourgeois »* « qui pense dans la langue de la finance internationale ». Il est sûr que Mélenchon parle le thorézien sans peine – pas besoin de méthode à mimile – quand il qualifie, par exemple, Joffrin de médiacrate social libéral enragé.

 

Mais non, Méchanlon n'est pas antisémite, il est juste con ! (Bernard, Gilbert et les autres me pardonneront ce mot chanté par Brassens et qui est plus bénin que le salopard auquel Moscovici, tête de turc du congrès des bogôs, eut droit). Qu’on veuille excuser l’homme du bas-Poitou pour ce langage un peu cru. Mais il faut se mettre au diapason.

 

* Maurice Thorez qui salissait Léon Blum en février 1940, cité dans « Le petit dictionnaire des injures politiques »

 

melenchon_salopard2.jpg 

 

Au fait qui a dit explicitement que Méchanlon était "antisémite" ?

 

En complément, c'est au début, l'Imprecator avec son aiir supérieur, dans son n° classique de l'insulte aux journalistes, à France-Inter, le 26/03/13 :

 

 

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22 novembre 2008 6 22 /11 /novembre /2008 21:59

Le TSR avait calé à Reims.

S. Royal qui, à la surprise de beaucoup (y compris de son ex-compagnon), l'avait emporté (tout à fait relativement) sur le score des motions, s'était vu refuser par les trois autres toute possibilité de tenter de former une majorité.

Les trois autres (Delanoë, Aubry, Hamon) s'étaient révélés incapables de solder leur refus de la main tendue par une alliance. Le jeu des « égos » , comme on dit - Delanoë, le défait, lui qui se voyait beau, avait quelque raison de soupçonner la collègue de Lille d'avoir contribué à sa défaite - n'est qu'une première explication. Car il est probable que les « nuisibles », entendez les magouilleurs, style Cambadèlis et Bartolone, aient fait comprendre à leur championne qu'une alliance prématurée rendrait l'opération trop visible. Quant à Hamon (soutenu faut-il le rappeler par Emmanuelli, Mélenchon, Dolez - aucune réaction entendue de sa part sur leur trahison, une de plus, il est vrai - et autres ringards), il la jouait pur : je ne trempe pas dans ce TSR !

Congrès naufragé donc.

Mais dès le lendemain, Delanoë qui n'avait pu (su) faire alliance avec Aubry et qui avait dit... qu'il ne dirait rien sur l'élection du(de la) premier(e) secrétaire, toute honte bue, poussé par Jospin qui entre deux haines (Fabius et Royal) a choisi la plus récente, appelle à voter massivement Aubry !

1er tour des élections internes où l'on s'aperçoit que les mathématiques PS sont très modernes : 25+24=35, tandis que 29+0=43 et à l'issue duquel, sans vergogne, Hamon appelle à voter Aubry !

Et au bout du compte 29+0+0=49,98 et 25+24+20=50,02 !

 

Ne t'en déplaise, Manuel Valls, il est inutile de faire rejouer ce pitoyable n° arithmétique. Royal a peut-être perdu de 42, 18, voire 1 voix, mais elle a fait échec au TSR !

 

Voir les nuisibles (Bartolone, Cambadélis) l'emporter (?) avec leurs arrières pensées (préservons l'avenir de nos champions), voir lou ravi (Moscovici, un santon pour les créches, d'autant que Sapin l'accompagne dans la déroute Delanoétiste) décrépit, sans parler de l'alliance incongrue Jospin-Fabius, devrait inquiéter la gagnante (?).

Mais, sauf (comme en Moselle) rectifications de fédérations honnêtes, mon cher Manuel Valls évitons de crier à la fraude qui, malheureusement, perdure du Nord au Midi (en passant par la Seine-Maritime peut-être) !

S'il s'avérait que le résultat annoncé n'est pas fiable, un nouveau tour s'imposerait.

 

Mais, faut-il le rappeler à Jospin, Fabius, Delanoë, Hamon, Aubry, Royal et les autres  l'ennemi c'est celui qui fait président ; qui, avec la complicité des médias, tente de nous faire croire qu'il a initié une politique européenne commune (alors que chacun tire dans son coin) ; qui tente de nous faire croire que le G20 a débouché sur de grandes décisions, alors que tout ce qu'il a proposé a été refoulé ; et qui, sur le plan intérieur, continue cyniquement la même politique anti-sociale qui devrait nous faire perdre notre sang-froid !

 

Faut-il rappeler encore que depuis l'élection de l'ado attardé qui fait président, le seul opposant audible a été Bayrou ?

Alors, Manuel, pour qui je nourris de la sympathie, depuis les temps lointains où les rocardiens se réunissaient dans (déjà) une ville nouvelle et où, avec Alain Bauer (et oui) et un 3e larron (Fouks, passé du côté de la com), tu représentais la jeune garde rocardienne, ressaisis-toi ! Bataille bec et ongles en interne si tu as la certitude d'irrégularités. Mais souviens-toi que les rocardiens ont toujours su faire passer le combat principal contre la droite, avant les conflits subalternes (dont ils avaient pourtant à souffrir).

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