SOS Éducation visée par la Cour des comptes
En février 2011, j’avais commis un article sur une scandaleuse intervention du Président de l’époque dans une affaire criminelle et sur un une association intitulée Institut pour la Justice.
La cour des comptes vient enfin de jeter un coup d’œil sur les comptes d’une association cousine, SOS Education. Elle pourrait étendre ses investigations à toute la nébuleuse.
Je reprends ici leur description faite en 2011.
Mais qu’est donc cet IPJ ?
En fait, cette officine s’inscrit dans toute une nébuleuse de prétendues associations dont l’activité première est la levée de fonds à l’étatsunienne, plus ou moins liées à une famille, la famille Laarman, dont la spécialité est le publipostage ou la location de fichiers d’adresses postales ou électroniques. Derrière la diversité apparente des buts, le même esprit (?) souffle.
- dénonciation de la charge fiscale : contribuables associés
- dénonciation de la pornographie : avenir de la culture
- dénonciation des régimes spéciaux de retraite : sauvegarde retraites
- dénonciation de l’IVG : droit de naitre
- dénonciation de prétendues dérives éducatives : SOS éducation
- dénonciation des charges des petites entreprise : le GEFI (mais il semble avoir fait long feu)
- dénonciation du laxisme Judiciaire : l’Institut pour la Justice.
Un site, cocassement intitulé SOS justice, démonte le système de levée de fonds massive, à partir de l’exemple de SOS éducation*. Les frais de propagande et d’appels aux dons s’élevaient à 1,5 Millions d’euros en 2008 dont plus de la moitié en frais de timbres ! L’outil utilisé dans les courriers était le référendum-bidon à retourner avec un don, les pétitions sur un fait-divers provoquant l’émotion. Les cibles triées sur les fichiers de sociétés appartenant V. Laarman, impliqué dans ces associations. Le rendement serait de 2 € pour 1 € investi.
IPJ utilise, aussi, la méthode moins coûteuse de la « chaîne » par courriel, puis de la relance a partir des adresses électroniques recueillies dans les pétitions ou des réponses à son « référendum ». Et il bénéficie de l’appui de « Nouveau détective », une feuille spécialisée dans les faits-divers sordides dont l’authenticité est souvent douteuse.
Il semble que derrière toutes ces associations pompes-à-phynances, il y ait TFP sigle qui ne met pas en avant le Travail, mais la Tradition, qui parle bien de Famille, pas de Patrie mais de Propriété. D’origine Brésilienne, elle a donné directement naissance à Droit de Naître et à Avenir de la culture. TFP pratique aussi le publipostage ciblé, avec, en prime de l’appel aux dons, une médaille miraculeuse de la vierge ! Elle fut considérée comme une secte en 1995.
Bien que l’église officielle se défie de TFP, son satellite Avenir de la culture comptait en 1997, dans son comité d’honneur, un Abbé Julien Bacon, un Mgr Guy d'Inguimbert (prélat domestique -sic- de Sa Sainteté), mais aussi Régine Pernoud, le Comte Olivier d’Ormesson, Michel Mohrt et René Huyghes de l’Académie, sans oublier quand même Raymond Gauvrit (président de Terre de Vendée).
Assez étonnamment, a priori, ce sont des « catholiques de tradition et engagés dans le combat contre la décadence » qui dénoncent ces associations au fonctionnement complètement opaque, mais aux finances considérables (SOS éducation aurait 5 M d’euros d’actifs nets, si l’on en croit SOS justice). Mais pour eux, elles pompent des fonds, qui auraient dû revenir à des associations plus orthodoxes. Ainsi Droit de naître, bien que proche de la sainte pensée du bienheureux Professeur Lejeune, leur semble se contenter d’actions symboliques et surtout se consacrer à lever des fonds pour pouvoir encore plus lancer des publipostages de levée de fonds…
Je concluais en 2011 qu’il était assez étonnant que toute cette nébuleuse, inspirée notamment par un certain Nemo, prétendument philosophe – mais l’appellation est très galvaudée qui qualifie Redecker, Maschino, Finkielkraut, Onfray, etc. – qui prônerait une pensée libertarienne, ne fasse pas l’objet d’une enquête approfondie sur l’utilisation des sommes fabuleuses qu’elle encaisse dans ses succursales.
* SOS éducation s'est distinguée, entre autres, par un appel à la délation des parents à l'encontre des instits qui n'utiliseraient pas la "méthode syllabique" d'apprentissage de la lecture.
On peut consulter ses comptes officiels : on y constate notamment qu'il est impossible de distinguer cotisations (donc membres) de dons, mais que vu la modestie de la ligne consacrée à l'achat de cartes annuelles (132€), le nombre d'adhérents doit aussi être très modeste.
Pour compléter Luc Cedelle : L'ultra-vérité sur SOS éducation
Le rapport de la cour des comptes
Ce vœu émis en 2011 a donc reçu un début de réalisation avec le rapport sur SOS Education de la Cour des Comptes. Un rapport qui confirme donc qu’on a affaire à une entreprise de détournement de dons, donc d’argent public par le biais des reçus fiscaux.
Il confirme tout ce que ce SOS Justice avait pointé. Alors que l’association s’est constitué un fichier de centaines de milliers de donateurs, seuls les "membres participants" (entre trois et sept personnes), qui versent une cotisation annuelle, sont convoqués aux assemblées générales et peuvent donc siéger au conseil d’administration et au bureau de l’association.
J’avais déjà noté ce type de fonctionnement avec une Ligue de défense des conducteurs qui ne recueillait que 90 € de cotisations contre largement plus d’1 million de dons.
Les nombreux appels aux dons s’appuient sur un prétendu ‘référendum national’ appelant à réformer l’école ou sur des pétitions. Mais les rapporteurs notent que le référendum n’a jamais été exploité et, plus cocasse encore, que sur les 28 pétitions lancées seules 7 ont été envoyées à leurs destinataires. Vulgairement parlant, les donateurs se sont fait couillonner.
Evidemment ces dons ne restent pas inemployés. Nombreux retraits en espèces sans justificatifs, dépenses étrangères aux missions sociales affichées par l’association (restaurants, spectacles, taxi, chauffeur privé), prestataires jamais mis en concurrence… Les magistrats financiers constatent "des défaillances dans l’engagement des dépenses" avec une "gestion des frais" qui "se limite à une validation des factures". "Les rares informations diffusées dans les rapports d’activité ne permettent pas aux donateurs de connaitre précisément l’emploi qui est fait de leurs dons".
L'or s'évapore
L’association a 3 millions de réserve, dont 230 000 euros de lingots et de pièces d’or achetés après la crise financière de 2008. Un coffre a été loué dans une agence bancaire pour conserver ce magot. Mais l’association a été incapable de préciser aux magistrats où se trouvaient 90 000 euros d’or absents du coffre. L’association étant déficitaire, sur le papier, le nombre d'employés a diminué (passant de douze à six), mais la masse salariale a augmenté : autrement dit les salaires ont, en moyenne, doublé pour les heureux restants ! S’y ajoutent dons et bourses accordés à des associations proches et des frais d’avocats somptueux.
Soutien à FILLON et copains avec BLANQUER
Cette association prédatrice, cerise sur son gâteau putride, s’est engagée dans la primaire de la droite, avec 90 000 € au bénéfice de Fillon : le plaidoyer de la présidente de SOS Education, en faveur du sarthois, est un condensé de droite rance. On notera que Jean-Michel Blanquer, juste nommé ministre de l'Education nationale, avait accordé un entretien à l'association SOS Education qui vise « les pédagogistes et les syndicats », où il y exposait sa vision de l'éducation et ce qu'il comptait entreprendre au ministère. Entretien qui a mystérieusement disparu du site de l’association. En revanche, dans le Figaro, une lettre ouverte extatique lui était adressé.
Dernier point, et qui concerne toutes ses associations bidons qui se font du gras sur les dons des gogos, SOS Education, délivre un reçu fiscal à ses donateurs pour qu’ils bénéficient d’une déduction d’impôt de 66 %... contre l’avis du fisc qui considère depuis 2007 qu’elle n’en a plus le droit.
Ce n’est qu’un début : il serait temps que la cour des comptes s’attaque aux autres associations de cette nébuleuse, toutes plus ou moins liées à Vincent Laarman. Et à quelques autres qui se sont inspirées de ces méthodes… Temps aussi que le fisc fasse son boulot en récupérant l’argent détourné. Temps même que la justice soit saisie, car l’escroquerie est patente.
Sur le rapport de la cour des comptes je me suis largement inspiré de la synthèse de France inter : Les étranges pratiques de SOS Éducation pour récolter des dons épinglées par la Cour des comptes
ANNEXE : présentation du rapport
Association SOS Éducation
COUR DES COMPTES 29.10.2020
Créée en 2001, SOS Éducation se présente comme « une association militante […] œuvrant en toute indépendance pour que l’école transmette à chaque enfant les savoirs fondamentaux et le goût de l’excellence ». Elle indique « être totalement transparente sur son financement » et « financée exclusivement par la générosité de ses membres ».
A l’issue de son contrôle et dans la limite de ses investigations et des informations disponibles, la Cour déclare que les dépenses de l’association sur les exercices 2013 à 2018 n’ont pas été conformes aux objectifs poursuivis par l’appel public à la générosité.
Sur la période 2013-2018, les dons reçus par SOS Éducation se sont élevés en moyenne à 1,38 M€ par an, représentant 88 %, soit l’essentiel de ses ressources. Après avoir compté 60 000 donateurs et reçu 3 M€ de dons en 2008, l’association a connu, entre 2013 et 2018, une forte baisse du nombre de ses donateurs et du montant de la collecte, ce qui l’a conduit à enregistrer, à partir de 2014, des résultats déficitaires. Elle conserve toutefois des réserves supérieures à 3 M€ au 31 décembre 2018.
Lors de son contrôle, la Cour a constaté que :
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les statuts de l’association organisent une gouvernance restreinte à un petit nombre de « membres participants » (entre trois et sept sur la période). Les donateurs et sympathisants (entre 40 000 et 80 000 selon l’association), dits « membres actifs », ne sont pas admis à participer aux assemblées générales, ni à siéger au conseil d’administration. Ils ne sont donc pas en mesure d’exercer un contrôle sur la gestion de l’association ;
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l’activité principale de SOS Éducation consiste à diffuser de façon massive des publipostages par voie postale (près d’un million de courriers diffusés chaque année en moyenne entre 2013 et 2018) et électronique, qui incluent systématiquement un appel à don mentionnant l’avantage fiscal qui y est attaché. Or, en dehors de l’encaissement des dons, l’association donne très peu de suites opérationnelles à ses actions : plus de la moitié des publipostages envoyés sur la période contrôlée proposaient à leurs destinataires un « référendum national » pour l’école, mais aucun n’a fait l’objet d’une exploitation, de quelque nature qu’elle soit. 28 « pétitions » ont également été proposées, dont un quart seulement a été exploité. Il apparaît ainsi que, sous couvert d’une sensibilisation aux problèmes de l’école, les publipostages ont pour but principal, sinon unique, de collecter des dons ;
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le compte d’emploi des ressources de l’association ne reflète pas la réalité de l’utilisation des dons. Les dépenses engagées pour les publipostages sont présentées dans le compte d’emploi comme relevant à hauteur de 85 % des missions sociales, alors qu’elles devraient en réalité être considérées comme des frais de collecte, représentant dès lors plus de la moitié des dons reçus ;
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l’essentiel des opérations relatives à la diffusion des publipostages et à la collecte des dons a été délégué à des prestataires immuables, sans mise en concurrence, et dont plusieurs sont liés à SOS Éducation, ses fondateurs ou ses dirigeants ;
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en dehors de l’envoi de publipostages, les actions conduites par SOS Éducation (rencontres avec des décideurs politiques, organisation de colloques et conférences, ateliers de formation destinés aux enseignants, édition de livres, attributions de bourses au demeurant dans des conditions contestables) paraissent limitées ;
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enfin, pendant la période contrôlée, une partie des moyens de l’association a été employée à des fins éloignées de ses missions sociales.
Ces constats conduisent la Cour à attester, en application des dispositions de l’article L. 143-2 du code des juridictions financières, de la non-conformité des dépenses engagées par l’association SOS Éducation au cours des exercices 2013 à 2018 aux objectifs poursuivis par l’appel public à la générosité.
RAPPORT COMPLET téléchargeable
Pour compléter :
Derrière SOS Education, le business de la santé naturelle
Enquête |
Après avoir lancé des associations utilisant des techniques marketing pour récolter des dons autour de l’éducation et de la justice, Vincent Laarman a créé une société spécialisée dans les conseils de santé "alternatifs". Enquête sur un parcours atypique, et des méthodes qui ne le sont pas moins.
Vincent Laarman, le fondateur de l’association SOS Éducation (dont la gestion des dons vient d’être épinglée par la Cour des comptes) et de l’Institut pour la justice est aujourd’hui à la tête d’un lucratif business autour de la santé naturelle, qui s’appuie sur une maison d’édition baptisée Santé Nature Innovation.
"La méthode de Vincent Laarman est simple, résume la journaliste indépendante Clémence de Blasi. Il lance une association sur une cause qui émeut les gens, puis il fait signer des pétitions ouvrant ainsi la porte à d’autres sollicitations sur d’autres causes où l’on est fortement incité à faire des dons."
[Il est inspiré par] son ancien professeur à l’École supérieure de commerce de Paris (ESCP) : Philippe Nemo, qui prône un système scolaire à la carte, indépendamment de l’État. Ce professeur de philosophie a publié en 1991 un ouvrage au titre choc : Pourquoi ont-ils tué Jules Ferry ? (Grasset, 1991).
"Ce livre explique que l’objectif pensé, organisé, planifié de l’Éducation nationale depuis le départ est d’essayer de faire en sorte que les enfants soient le plus ignorants possibles, soutient Vincent Laarman à plusieurs de ses collaborateurs en juillet 2017. S’il y a des problèmes de discipline à l’école, si les enfants sont de plus en plus illettrés (…) ce n’est pas parce que l’Education nationale marche mal. C’est en fait parce qu’elle marche très bien ! Mieux elle marche plus les enfants deviennent violents et ignorants", explique Vincent Laarman qui a fait sienne cette analyse.
Sur la justice aussi, l’homme a des idées bien arrêtées : "Le système judiciaire français est organisé pour favoriser la délinquance en France", affirme-t-il encore à ses collaborateurs lors de ce séminaire de formation.
C’est ce que Vincent Laarman appelle "des idées contrariennes", qui vont à l’encontre du sens commun.
Son deuxième inspirateur est son oncle François (décédé en 2009), créateur de l’association très anti impôts Contribuables associés et soutien du très libéral think tank IFRAP. François Laarman initie son neveu au concept d’"associations entreprises" organisées en réseaux et aux techniques de marketing direct utilisées par les conservateurs américains dès les années 1960.
Son troisième "mentor" est un proche de son oncle : l’américain, Bill Bonner, fondateur de la société Agora Inc., spécialisée dans la publication de lettres financières.
[En 2012], François Laarman crée une maison d’éditions : Les nouvelles publications de la santé naturelle, qu’il rebaptise ensuite Santé Nature Innovation (SNI).
L’objectif est simple : envoyer de longues lettres par mail écrites de manière très percutante pour convaincre les lecteurs de s’abonner à des publications consacrées au bien-être, ou acheter des programmes et des produits, comme des compléments alimentaires vendus par des structures partenaires de sa société. Le succès est fulgurant : "Ça s’est passé à la puissance 100 par rapport à ce que j’avais prévu", reconnait Vincent Laarman.
"Vous êtes dans une jungle où se cachent des serpents venimeux"
Pour inciter ses lecteurs à s’abonner à ses publications, Vincent Laarman (qui utilise régulièrement le pseudonyme "Jean-Marc Dupuis") utilise des techniques venues des Etats-Unis.
Parmi elles, le copywriting ("rédaction publicitaire") : on envoie de longues lettres qui permettent d’accrocher l’attention du lecteur en lui laissant régulièrement entendre "qu’on lui cache des choses".
C’est notamment le cas dans ce message envoyé le 10 septembre 2017 par Jean-Marc Dupuis alias Vincent Laarman, à propos d’un traitement contre le cancer. Il commence par ces lignes :
"Cher lectrice, cher lecteur,
Ce message est clairement le plus dangereux que j’ai jamais écrit. Mon site internet pourrait être fermé. La police pourrait débarquer. Je le sais. Mais c’est si important que je prends ce risque inouï. Personne n’ose en parler ouvertement mais vous avez droit à la vérité sur la chimiothérapie. Vous avez le droit de savoir quand la chimio est bonne et quand elle fait plus de dégâts que de bienfaits. Vous avez le droit de savoir pourquoi beaucoup de médecins refuseraient pour eux-mêmes les traitements qu’ils conseillent aux patients."
Et plus loin :
"Vous êtes comme dans une jungle où se cachent des serpents venimeux, des fauves mêmes qui se moquent de votre santé.
Vous ne pouvez même pas faire complètement confiance à la cancérologie "officielle" qui, elle aussi, est liée au "business" de l’industrie pharmaceutique !"
Lors de sa discussion avec ses collaborateurs en juillet 2017, Vincent Laarman assume l’utilisation de telles techniques :
"À ceux qui me disent : ‘C’est n’importe quoi, c’est la théorie du complot, vous exagérez, c’est du populisme.’ Je leur réponds : ‘Je vous emmerde.’ C’est notre manière de fonctionner, je l’assume parfaitement. Dire aux gens qu’il y a un complot même si c’est pas vraiment un complot, c’est de la forme ! Les gens le savent très bien. C’est comme lorsqu’ils voient dans Voici : ‘Claire Chazal : son nouveau compagnon’, et qu’ils apprennent en achetant le journal que son compagnon… c’est son nouveau cocker. Ce sont des modes de communication."
Plusieurs frères de Vincent Laarman travaillent avec lui en Suisse. En 2017, son épouse a créé une école privée "d’esprit chrétien et de culture classique" située dans le quartier Mont-Olivet, à Lausanne.
Baptisée Institut du Mont-Pèlerin, elle affiche la devise latine : Ad verum et bonum, "Vers le vrai et le bon." Selon nos informations, l’épouse de Vincent Laarman a bénéficié d’une avance de trésorerie de Publishing Factory liée à son mari pour créer cette école.
Il subsiste toujours des passerelles entre SOS Education et Vincent Laarman. Ainsi l’actuel président de SOS Education, Sylvain Marbach, a travaillé à Santé Nature Innovation (de juillet 2014 à juin 2016) et à Publishing Factory (de juillet 2016 à juin 2017). Il est aujourd’hui à la tête d’une association qui dit vouloir protéger les enfants des dangers des écrans.
FRANCE CULTURE 30/10/2020
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