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5 février 2019 2 05 /02 /février /2019 15:35
Venezuela : le naufrage !
Venezuela : le naufrage !

20 années après, la « révolution bolivarienne » est un colossal échec

Un PIB divisé par deux ! un revenu moyen par habitant qui a fait un terrible saut en arrière, puisqu’il est revenu au niveau de 1953. Cette récession est une des plus douloureuses quand on la met en perspective : jusqu’en 1988, seuls les Bahamas avaient un revenu moyen par habitant supérieur à celui du Venezuela ; mais maintenant 90 % de la population d’Amérique latine et des Caraïbes vivent dans des pays au revenu moyen supérieur à celui des Vénézuéliens. Tandis que l’Amérique latine construisait ses classes moyennes, le Venezuela la détruisait. La montée de la pauvreté est accablante : 91 % de la population vit sous le seuil de pauvreté dont 65 % semblent dans une extrême pauvreté.

Cet effondrement économique n’est pas la conséquence d’une quelconque catastrophe naturelle, ni d’une quelconque confrontation guerrière, ni du paiement d’une quelconque indemnité de guerre. Non, la destruction économique du Venezuela est le résultat de politiques économiques intenables et rétrogrades que le pays a appliqué depuis 20 ans. La situation s’est d’abord détériorée graduellement avant de s’effondrer d’un coup.

Venezuela : le naufrage !

Entre 1999 et 2009, le Venezuela, grâce à son pétrole et à un endettement international, a connu une croissance à 3,1 %, mieux que la moyenne de la région. Cette prospérité a masqué les conséquences néfastes sur l’implication, l’efficience et la productivité d’une économie soumise à de multiples règlementations, avec des prix fixés administrativement et la violation des droits de propriété. De plus les cours élevés du pétrole ont masqué la déprofessionnalisation et les manques d’investissements de Petróleos de Venezuela SA (PDVSA, compagnie pétrolière d’état), également chargée de financer et gérer les mesures sociales du gouvernement. Et il n’y eut aucune tentative crédible de réformer des finances publiques dont les recettes étaient de seulement 17 % du PIB, mais les dépenses de 35 %.

Les trous dans la caisse de PDVSA

2 milliards de dollars de la compagnie pétrolière d’état du Venezuela PDVSA (soit plus 1,7 milliards d’euros) ont été détournés entre 2007 et 2012 vers une banque d’Andorre. S’y ajoute la découverte de 124 millions de dollars (108 en euros) de commissions clandestines  entre 2009 et 2013, placés sur des comptes ouverts, avec la complicité d’une Banque portugaise (Banco Espirito Santo, ça ne s’invente pas), en Suisse et à Dubai. Tout cela au bénéfice de membres de l’état-major de PDVSA ou des proches de Chávez. Parmi eux, sans doute, par l'intermédiaire d'un homme de paille, Ramirez, un ex ministre de l’énergie qui avait donc la haute main sur Petroleos de Venezuela SA, de 2004 à 2013, avant de devenir l’envoyé du Venezuela aux Nations Unies jusqu’à l’année dernière. Mais aussi deux ex vice-ministres ainsi qu’un ancien responsable d’une entreprise d’électricité publique à Caracas.

Venezuela : le naufrage !
Venezuela : le naufrage !

Mais à partir de 2012, la chute de la production pétrolière et la fin du supercycle de hausse des cours, révélèrent d’un coup toutes les fragilités économiques accumulées.

Entre 2013 et 2017, les recettes des exportations ont chuté de 58 %, en même temps que les marchés financiers – y compris la Russie et la Chine qui avaient généreusement prêté avec le pétrole pour garantie – ont fermé le robinet des prêts. Faute de devises, les importations ont, elles aussi, chuté de 78 %, et sans elles, la production interne s’effondre. Avec une dette extérieure équivalente à six fois la valeur de ses exportations, le Venezuela est en défaut de paiement.

Venezuela : le naufrage !

En 2017, le déficit public a atteint 30 % du PIB.La création monétaire – la fameuse planche à billets – pour combler cet énorme déséquilibre des finances a eu pour conséquence, comme c’était prévisible, d’accélérer le taux d’inflation qui depuis septembre 2017 est entré dans une spirale d’hyperinflation. Aucun de ces problèmes ne vient de loin, la banqueroute, le défaut de paiement, l’hyperinflation sont le produit de l’effondrement économique. La question est maintenant de quoi faire !

Venezuela : le naufrage !

Juan Guaidó, en recevant une reconnaissance internationale large, a redonné l’initiative à une opposition qui semblait hors jeu sous les coups du pouvoir, avec ses leaders emprisonnés ou en exil. Il a su aussi mobiliser la rue y compris les quartiers les plus populaires, jusqu’alors fiefs du chavisme. Il fait preuve aussi d’habileté en promettant une transition pacifique vers des élections présidentielles libres et transparentes – amnistie pour les militaires, promesse de faciliter l’exil de Maduro et celle aussi d’une aide humanitaire. Mais rien ne permet d’affirmer que la situation actuelle est le commencement de la fin de l’autocratisme au Venezuela.

Venezuela : le naufrage !

De toutes les erreurs possibles, la plus néfaste serait que l’appui international se transforme en ingérence directe. L’Amérique latine est marquée par les interventions étatsuniennes le plus souvent négatives. Il ne faut pas non plus ignorer que la révolution bolivarienne a encore des partisans – par conviction, par peur ou par intérêt – qui pourraient, sinon défendre à tout prix le régime, du moins freiner les plans démocratiques d’un éventuel gouvernement de transition. 

Venezuela : le naufrage !

Le Venezuela pourra-t-il refaire le chemin inverse de celui qui a conduit à l’actuelle catastrophe ? Rétablir la démocratie, l’économie de marché, ne suffiront pas quand l’appareil productif, à commencer par celui du pétrole, semble obsolète et quand les besoins purement humanitaires (alimentation, soins) sont immenses.

Venezuela : le naufrage !

Comment faire face au désastre économique, quand l’urgence est justement d’éviter d’aggraver la misère et qu’il faudrait immédiatement un plan d’aide humanitaire à la mesure de la gravité de la situation sociale du pays ? Pour juguler l’inflation, il faudrait arrêter de faire tourner la planche à billets qui finance les déficits publics. Ce qui suppose des mesures internationales pour accepter une réduction de la dette externe et un moratoire sur les remboursements. Car ne serait-ce que la remise en route de la production pétrolière au niveau d’il y a 20 ans ne se fera pas par magie. Accord difficile à trouver, cependant, puisque les créanciers les plus indulgents pour Maduro, la Chine et la Russie, risquent d’être les plus intransigeants en cas de transition démocratique.

Venezuela : le naufrage !

Après l’URSS, après Cuba, le Venezuela a subi les maux d’un prétendu « socialisme réel » qui, de fait, a gommé largement les inégalités en réduisant à la misère les 9/10e de la population.  Le chavisme, après l’euphorie trompeuse de la flambée des cours du pétrole, a réussi à faire d’une terre d’immigration, un pays qui perd près du dixième de sa population dans l’émigration. A la dérive économiquement, elle n’est pas à l’abri d’une dictature purement militaire : l’essentiel des entreprises qui survivent est entre les mains de l’armée. L’espoir d’une transition démocratique est donc ténu.

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4 janvier 2018 4 04 /01 /janvier /2018 15:00

ou quand les extrêmes se rejoignent

L'art de la Fake News

Un ex-collègue écrit sur son blog, sous le titre « Complot ? » : J'ai reçu ça : je ne sais pas si Parker pointu est un complotiste, mais c'est tellement réaliste que je partage quand même (avec toutes les réserves d'usage).

On admirera ces « réserves d’usage » - qu’on traduit par si c’est une çonnerie je n’y suis pour  rien – alors que dans ce cas le plus sage est de faire un classement immédiat vers ce qu’on appelle la corbeille.

Déjà la signature « Parker Pointu », un pseudo assez minable, laisse poindre la haute teneur du long billet.

Il semble que l’anonyme se rattache à un blog intitulé « La gauche m’a tuer » qui se présente comme 1er média d’opinion de droite. Intéressant donc de voir un insoumis relayer sur son blog un « commentateur » de ce média bien, bien de droite.

Ce texte est l’exemple même des « fake news » qui ne sont pas des fausses nouvelles (« false news ») mais des nouvelles sciemment manipulées.

Là on va accumuler des noms : Henri de Castries, Christine Lagarde, Benoît Coeure, Gattaz, Mario Draghi, John Cryan, Bolloré, Drahi, Bergé, Logerot, Baroso, Michel Field, Léa Salamé, Gaspar Gantzer…

Henri de Castries, président d’AXA mais aussi président du Groupe Bilderberg, aussi appelé conférence de Bilderberg ou Club Bilderberg – un super visionnaire puisqu’il voit dans Macron, avant 2012, tenez-vous bien « l’opportunité d'infléchir la politique économique et industrielle française et de contrer les syndicats, pour aller sur une politique libérale à l’anglo-saxonne »: avec le Club Bilderberg on tient donc le cœur du complot ; il compte dans ses rangs "de nombreux banquiers notamment de la Deutsche Bank, Christine LAGARDE, Benoit COEURE, ancien de la BCE…"

Et tout va se combiner comme sur du papier à musique.

Emmanuel Macron et Jean-Pierre Jouyet

Emmanuel Macron et Jean-Pierre Jouyet

L’anonyme auteur va prétendre par exemple que, Montebourg étant jugé trop instable,  « Jean-Pierre JOUYET est contacté et influence François HOLLANDE et Macron est donc nommé Ministre le 26 août 2014 ». Or Jouyet a pris Macron sous son aile dès 2004, quand il était entré à l’Inspection générale des finances ; c’est lui, sans que quiconque ait eu besoin de l’influencer, qui l’a choisi comme secrétaire général adjoint en 2012 et c’est donc lui qui a poussé Hollande à le nommer Ministre.

Les affreux financiers auront la peau de Valls qui a fait l’affront de priver leur poulain de la loi Travail, au profit de Mme El Khomri !

Et lesdits financiers décident de faire de Macron leur champion. Fastoche, car ils ont entre leurs mains la presse, la télévision et bien sûr les finances pour monter un nouveau parti.

Les patrons de presse et télé, Bolloré et Drahi en tête, se réunissent même pour accorder leurs violons. Et ça va aller crescendo pour atteindre le summum avec : « Des rendez-vous sont pris par des informateurs dépêchés par les grands groupes de presse avec des journalistes du Canard Enchaîné et de Médiapart,  journaux qui ont vu leurs subventions augmenter en 2017, comme par hasard.* »

Le Canard enchaîné aux ordres des comploteurs de Bilderberg et pour faire tomber Fillon qui question programme à l’anglo-saxonne, pour ne pas dire thatchérien – et aussi fiabilité, un politique chevronné – n’aurait dû que séduire les gnomes financiers de l’ombre !

Tout cela relève bien sûr du délire complotiste dans une sorte de variante moderne du complot judéo-maçonnique des années 30. Et ne mérite que le plus profond mépris.

Mais que ça puisse séduire du côté des insoumis, qu’un tel papier, issu d’un site d’extrême-droite, soit cité tel quel** car « tellement réaliste », montre que la haine n’est pas très bonne conseillère.

 

* Le Canard enchaîné ne bénéficie d’aucune autre aide que le tarif postal préférentiel pour les abonnements accordé à toute la presse.

 

** A une correction près, le Parker Pointu avait écrit Mélanchon, honte et scandale, ça a bien sûr été corrigé en Mélenchon !

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5 octobre 2017 4 05 /10 /octobre /2017 16:20
Raquel Garrido : sottises et cotises

Cotises retraite en retard et déclaration hardie sur le foute, Mme Garrido, l’insoumise, est sur tous les fronts.

Donc voilà une dame qui va assister à un match opposant le PSG-Qatar au Bordeaux-M6. Les qataris étant beaucoup moins chiches (et surtout nettement plus pézus) que la petite chaîne M6, le PSG alignait plus de millions sur le terrain que ses adversaires girondins. Ses joueurs ont aussi aligné les buts.

Pendant ce temps Amiens, le Petit Poucet du championnat, pour reprendre un cliché cher aux journalistes sportifs, recevait Lille. Et une barrière de la tribune où était parqué les supporters lillois s’est effondrée, ce qu’apprenant, à la sortie du Parc des Princes, la dame s’est empressée de touitter : "J'ai assisté au match #PSGFCGB événement qui coûte des millions tandis qu'à #ASCLOSC une tribune s'effondre. Cherchez l'erreur".

Raquel Garrido : sottises et cotises

D’où un débat débile et néanmoins bolloréen avec Thierry Solère, décrit par l’Huffington Post, où l’opposant à la dame, en sort à son tour une du même acabit sur Irma et Saint-Tropez.

Sauf que, outre le fait que les victimes étaient toutes sorties de l’hôpital le lendemain, le stade d’Amiens appartient à la ville d’Amiens (comme le Parc des Princes appartient lui à la ville de Paris). Donc la comparaison entre les millions sur le terrain de l’un et les maigres fifrelins de l’autre n’ont rien à voir avec l’état des infrastructures du stade. Si défaut de la barrière il y avait, ce ne serait pas le club qui aurait à en répondre, mais la ville.

Raquel Garrido : sottises et cotises

Question erreur, le vilain palmipède en a dévoilé une belle, de la dame, mais du coup sans sa casaque Bolloré, ni sa casquette porte-parole FI, mais dans sa robe d’avocate. Erreur, ou plutôt oubli.

Aussitôt, la meute insoumise s’est déchaînée sur touitteur et en des termes très proches de ceux des fillonistes naguère quand le vilain Canard révélait les emplois fictifs de son épouse et de ses gniards. Ainsi a-t-on eu le Canard sous la coupe de l’Elysée (sans doute le fameux cabinet noir).

D’autres arguaient que la dame se pénalisait elle-même pour sa future retraite, oubliant quand même que notre système n’est pas par capitalisation, mais par répartition, donc que les mauvais payeurs pénalisent les caisses versant les pensions des retraités.

Puis, c’est devenu un non évènement, puisque l’avocate distraite avait négocié un échéancier pour éponger son retard. Alors même que cet accord confirmait l’information de l’hebdo satirique !

Raquel Garrido : sottises et cotises

Et enfin, cerise sur le gâteau, la caisse nationale du barreau français de publier un démenti qui méritera de rester dans les annales de la faux-culterie. « Des informations circulent sur les réseaux sociaux et dans la presse depuis deux jours, mettant en cause un avocat et par voie de ricochet, la CNBF, en ce qu’elle n’assumerait pas ses missions de recouvrement. Ces informations sont inexactes. La CNBF, ses élus et ses salariés, sont tenus au secret professionnel : aucune autre information ne sera donnée. » En quoi lesdites informations – non citées – sont-elles inexactes, nul ne le saura, secret professionnel oblige.

Comme on peut s'en douter ce "Never all" est un compte parodique.

Comme on peut s'en douter ce "Never all" est un compte parodique.

Si démenti il devait y avoir, il tenait en quelques mots : Mtre Garrido n’a aucun retard de versement à notre caisse.

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25 janvier 2017 3 25 /01 /janvier /2017 18:48
Canard Enchaîné 25/01/2017

Canard Enchaîné 25/01/2017

Ne nous trompons pas de cible. Ce qui est visé, ce n’est pas le fait d’employer un proche. Ce qui est visé c’est que l’emploi est non seulement surpayé* mais fictif. C’est patent pour la Revue des deux Mondes. L’enquête dira si ça l’est pour le travail d’attachée parlementaire.

Du temps où les chars soviétiques ne menaçaient pas encore les Champs-Elysées, je veux parler d’avant 1981, j’ai croisé un parlementaire PS qui avait conquis une circonscription de droite. Cela avait été le fruit d’un travail militant de terrain de longue date où le couple, le futur candidat et son épouse, se dépensaient sans compter. Lui plus dans la représentation, elle dans le travail de fourmi d’organisation des activités militantes. Elle fut, même si elle n’a jamais pensé à se donner ce titre, la véritable Directrice de campagne de son mari. Et elle avait toute sa part dans la divine surprise d’une élection jugée impossible par les instances du PS. Qu’elle devienne l’assistante parlementaire de l’époux, celle non pas qui œuvre au Palais-Bourbon, mais celle qui tient le terrain assurant l’agenda du mari, les permanences parlementaires, le courrier de circonscription, les articles dans la presse locale, etc., allait de soi.

Le résumé du dossier Fillon

Pour PENELOPE ça se GATE !

Rien à voir donc – si l’on se réfère à l’article du Canard Enchaîné, avec Madame Fillon, dont l’activité, aussi bien à l’Assemblée que dans l’ancienne circonscription Sarthoise, fut d’une telle discrétion qu’elle semble inexistante. Autrement dit, ça ressemble furieusement à un emploi fictif. D’autant que la dame Pénélope a commis quelques confidences où elle se disait juste mère au foyer.

Pour commencer, contrairement à ce qui se raconte, les parlementaires qui embauchent des membres de leur famille sont rares. Une cinquantaine à l'Assemblée nationale pour 577 députés, un petit 10%. Mais surtout, tous les "fils et filles de" que j'ai croisé bossaient comme des fous. Tous ceux qui ont rencontré Pierre Bachelot, fils de Roselyne et son attaché parlementaire de 1992 à 2002, vous diront que c'est une machine de travail. Nadia Copé, femme et attachée parlementaire de Jean-François, dont le statut a été pointé du doigt par Mediapart en 2014, (…)  chacun pourra attester son rôle de conseil, de soutien, de gestion d'agenda. On peut être de la famille et ne pas bénéficier de traitement de faveur.

Témoignage d'une Assistante parlementaire LR dans l'Huffington Post

La ligne de défense de François Fillon – misogynie et boules puantes – est assez fragile. Qu’un(e) ami(e), qui ne lui voulait pas que du bien, ait soufflé dans le creux de l’oreille du palmipède l’idée d’enquêter sur Pénélope est probable. Sans vouloir médire, il y a quelques gentils compagnons suffisamment retors pour ce faire, sans aller chercher la main de l’Elysée, d’autant que l’affaire est parlementaire. Même pour la vocation littéraire subite de Mme Fillon, découverte sur « la déclaration d’intérêt » du député Fillon.

Véritable cerise sur le gâteau que cet emploi à 5000 € brut par mois, qui s’est traduit par deux ou trois notes de lecture en 20 mois pour la confidentielle Revue des deux Mondes ! (Ironie du moment ladite revue fait sa UNE à la gloire de Fillon)

Penny superwoman

Lors de son audition devant les policiers, François Fillon a reconnu que son épouse était employée à la Revue des deux mondes, entre mai 2012 (et non depuis septembre comme il l’avait précédemment indiqué dans sa déclaration d’intérêts à la Haute autorité pour la transparence de la vie publique) et décembre 2013. Or, presque à la même période, de juillet 2012 à novembre 2013, elle disposait d’un autre contrat, étant cette fois collaboratrice de son mari à l’Assemblée. Selon des sources proches de l’enquête, ces deux contrats étaient censés être à temps plein.

Le Parisien 07/02/2017

 

Comme le prédit le Canard, des témoignages à décharge vont apparaître. Déjà l’ineffable Bernard Accoyer prétend avoir croisé Pénélope dans les couloirs de l’Assemblée ; gageons que d’autres témoignages aussi spontanés et sincères vont se multiplier.

Et si Fillon a bien retenu les leçons de Pasqua, il va s’efforcer de créer une affaire dans l’affaire. On la voit d’ailleurs pointer avec une histoire d’argent public de Bercy détourné par Macron. Hamon s’il l’emporte comme c’est prévisible n’a qu’à bien se tenir; les saloperies de ses camarades sur son prétendu communautarisme ne seront bientôt que de la roupie de sansonnet par rapport à celles qui l’attendent.

Et à qui ça profitera ? a priori aux populistes de tous bords, sauf que du côté FHaine ils sont aussi morveux !

 

* Le summum est atteint en 2006 où avec 7900 € brut par mois, Penelope Fillon siphonne les 8/10e du "crédit affecté à la rémunération de collaborateurs" du suppléant de son époux, Marc Joulaud, devenu député quand Fillon est nommé Ministre en 2002 ; et elle gagne plus que son employeur, puisque tout confondu un député est à 7142,75 brut.

 

Pour compléter : Affaire Penelope Fillon : ce que dit la loi

Affaire Penelope Fillon : cinq fois où la défense de François Fillon s'est retournée contre lui

Pour en finir avec la séparation des pouvoirs (Maître Eolas)

 

 

trouvé sur twitter (14/02/17)

trouvé sur twitter (14/02/17)

"Ma petite entreprise ne connaît pas la crise"

"Ma petite entreprise ne connaît pas la crise"

Pour PENELOPE ça se GATE !

Vu de l'étranger

 

 

 

 

 

 

 

 

 

La nouvelle n’a pas tardé à faire le tour de la presse étrangère, The Times, au Royaume-Uni, titrant par exemple “Fillon a payé sa femme 500 000 euros à ne rien faire”. Pour El Pais, en Espagne, il s’agit d’un “obstacle grave et imprévisible dans la course à l’Élysée pour le conservateur François Fillon”.

Outre-Manche, The Guardian embraye :

"Cette affaire est d’autant plus malencontreuse pour Fillon que, malgré ses 35 années de vie politique dont cinq passées à Matignon, il se présente comme un candidat antisystème, se vendant comme un antidote honnête, austère et irréprochable à des années de scandales de corruption au sein de la droite française.”

 

En Allemagne, Die Zeit rappelle que, “pour beaucoup, Penelope Fillon était déjà vue comme la future première Dame : elle apparaissait non pas comme une collaboratrice politique mais comme une épouse sage et traditionnelle, qui s’occupe des enfants et des chevaux, sans rapport avec la politique.

 

Pour l’hebdomadaire de Hambourg, “le Monsieur Propre de la politique française fait face à son premier gros scandale”. Et Die Zeit de souligner que le scandale tombe très mal pour le candidat des Républicains :

"Cette semaine, il voulait briller sur la scène internationale, en rendant visite à la chancelière allemande Angela Merkel à Berlin et en demandant la fin des sanctions contre la Russie. Mais soudainement, on ne lui pose plus que cette unique question : qu’a fabriqué son épouse pendant toutes ces années ?”

Courrier International

 

"Les correspondants internationaux basés à Paris n’ont, eux, aucune raison de vouloir «tuer» Fillon. Leurs médias ne sont pas partie prenante de la sphère politico-médiatique hexagonale. Leurs références sont celles en vigueur dans leurs pays, où les élus et leurs familles sont scrutés de diverses manières.

Alors? Leur incompréhension est totale. Incompréhension devant le caractère systématique des emplois familiaux au sein du clan Fillon. Incompréhension devant le fait que ces pratiques – légales – soient si répandues au sein du parlement français. Incompréhension devant ce flou persistant qui existe en France, entre argent et politique, mais aussi au sujet du statut des élus. On les dit mal payés. Certes. Mais quid de ces pratiques? De ces zones d’ombre qui finissent par se chiffrer en centaines de milliers d’euros? Quid de l’absence de justificatifs? Comment ne pas s’étonner de telles pratiques?

L’exemplarité des élus ne tient pas seulement au fait que ceux-ci respectent les lois qu’ils édictent et votent. Elle vient également de leur capacité à mettre leurs actes en phase avec leurs paroles. Surtout quand ils préconisent, pour l’avenir, de la sueur et des larmes."

Richard Werly Le Temps (Suisse)

Extraits

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5 décembre 2012 3 05 /12 /décembre /2012 11:51

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"Je sollicite auprès de vous, comme je l'ai fait auprès de mes collègues ministres et auprès de nombreux acteurs, l'implication de l'archevêché de Paris pour mettre à disposition des locaux, soit à titre temporaire, soit à titre pérenne",  a écrit C. Duflot. "Il semble que l'archevêché de Paris possède des bâtiments quasi vides. Je viens de leur écrire pour voir avec eux comment utiliser ces locaux" a-t-elle dit au Parisien. Voilà les propos de la Ministre du Logement qui indignent les cagots !

A commencer par le destinataire du courrier, M. Vingt-Trois qui se garde de répondre sur les bâtiments vides, mais excipe des actions menées par des associations catholiques. L’entourage du prélat fait état de 120 personnes accueillies de 3 jours à quatre mois l’hiver dernier ! Un abbé Grosjean touitte même Je signale juste: des paroisses de Paris accueillent déjà sans le hurler chaque nuit les+ démunis que l'Etat laisse crever dehors. On notera cependant, si le chiffre avancé par Charles Gazeau, délégué épiscopal aux solidarités est juste, que l’accueil de 120 SDF dans l’ensemble des paroisses ne relève pas de l’exploit.

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congregation-37-rue-de-Picpus Sauf que ces hauts cris ne répondent pas du tout aux déclarations de Mme Duflot. Sauf erreur, elle ne met pas en cause l’action du secours catholique et d’autres associations caritatives qui s’emploient, avec d’autres organismes non confessionnels, à aider les plus démunis. Non. Reprenant des informations publiées par Le Canard Enchaîné et cartographiées par RUE 89, elle fait clairement allusion à des locaux appartenant soit directement à l’archevêché (un ancien séminaire, par exemple) soit à des congrégations religieuses, pratiquement inoccupés*.

Le cas le plus savoureux est celui des « Petites sœurs des pauvres » installées dans le XVIe arrondissement, cette « zone de pauvreté » bien connue des parisiens, elles y possèdent 1 ha, boulevard Murat avec un bâtiment vide. Si l’on en croit Le Canard, dans la rue Gay-Lussac (Ve arrondissement) quatre sœurs de l’adoration se partagent une vaste bâtisse. Des Sœurs du Bon secours – ça ne s’invente pas non plus – dans le VIIe possèdent un demi-ha. Dans le XIIe du coup, rue Picpus, deux ordres - Sacrés-Cœurs de Jésus et de Marie et de l'Adoration – accueillent certes une vingtaine d’étudiants et sept nonnes d’une autre congrégation, mais sur plus de deux ha, avec une large partie des bâtiments quasi à l’abandon… Quant à l’ancien séminaire Saint-Sulpice, un responsable a répondu au Canard que l’accueil de SDF ne pouvait pas se faire car il n’y avait pas d’ascenseur et peu de salles de bains.

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C’est donc de cela qu’il s’agit et non de savoir si M. Grosjean, abbé de son état, fait preuve d’une charité qui ne s’exprime guère dans ses écrits. Les réactions des cagots font d’ailleurs plus penser à Civitas qu’à Caritas. Avec une agressivité, peu compatible avec le message des évangiles, ils dénoncent une « cathophobie » et font un amalgame hardi avec le débat sur le mariage pour tous où là, la phobie de certains est plus évidente.

Au lieu d’agonir d’insultes la Ministre du Logement, l’archevêché et ses ouailles devraient plutôt lire attentivement La Croix pour fournir quelques pistes aux «Petites sœurs des pauvres » ou à celle du « Bon secours », entre autres. Non pas l’exemple des "Filles du Cœur de Marie" qui ont vendu l’hôtel de Bourbon-Condé, magnifique immeuble de la rue Monsieur, à la famille royale du Bahreïn, des infidèles, pour 66 millions d’euros ! Plutôt celui des franciscaines de Lyon qui ont cédé leurs biens à Habitat et Humanisme*, à un prix inférieur d’un tiers à la valeur du marché, pour maintenir de la mixité sociale dans un quartier huppé. Ou celui les bénédictines du monastère de Notre-Dame de Jouarre (Seine-et-Marne) qui ont cédé 1000 m2 au Secours catholique pour des logements de réinsertions.

Nom de Dieu, voilà que je me mettrais à prêcher !

Revenons à ces réactions – au double sens du mot – dénotant une dérive politicienne de certains membres de l’église qui avec Boutin se prêtent au jeu de la cathophobie. Le soutien de Jacob, Président de ce qui reste du groupe UMP à l’Assemblée, celui de l’ineffable Lefebvre, qui avait disparu des écrans radars, ramènent les feintes protestations de l’épiscopat à une opération de diversion. Pour Jacob tenter de faire oublier la guignolade Copé/Fillon. Pour Vingt-Trois vouloir faire croire que la demande raisonnable de la Ministre serait une sombre manœuvre pour contrer son cléricalisme indécent et celui de son complice Barbarin.

 

* " Et que dire des ensembles immobiliers des communautés religieuses, plus d’une centaine à Paris et pour la plupart sous-occupés ? Si certaines de ces communautés ont fait le choix de vivre à l’étroit dans des quartiers populaires, la plupart résident dans des bâtiments qui dépassent parfois 1 hectare. Rien qu’à Paris la liste est révélatrice. Avenue Denfert-Rochereau, les Visitandines vivent dans une immense bâtisse devenue bien trop grande, au cœur d’une propriété de 2,2 hectares. Non loin de là, les quinze capucins de la rue Boissonade et les dix-huit franciscains de la rue Marie-Rose se « contentent » d’immeubles dont l’importance et la superficie sont un défi à la raison même. Toujours dans les quartiers haut de gamme, près du Panthéon, les sœurs de l’Adoration ne sont plus que quatre et pas franchement à l’étroit dans une vaste bâtisse qui ferait le bonheur de nombreuses familles, comme les locaux de l’ancien séminaire Saint-Sulpice, entre le jardin du Luxembourg et Saint-Germain-des-Prés, qui hébergent une vingtaine d’étudiants, des curés et des prélats de passage. Les quelques sœurs du Bon Secours de la rue Notre-Dame-des-Champs, dans le VIe arrondissement, ne sont pas non plus mal loties avec un demi-hectare à leur disposition. Le monastère des sœurs de Saint-Joseph de la rue Méchain dans le XIVe arrondissement, 1,6 hectare « seulement » et des milliers de mètres carrés disponibles, accueille trente religieuses. Dans le XIIe arrondissement, à la limite de Vincennes, quelques sœurs et pères des Sacrés-Cœurs de Jésus et de Marie et de l’Adoration se retrouvent dans un espace de 2,3 hectares avec sept religieuses de l’Enfant-Jésus du Puy. Et au sein de la propriété, les imposants bâtiments qui bordent la rue Picpus sont inemployés. Rive droite, après une petite traversée de la Seine, encore 1,1 hectare pour la dizaine de religieuses de l’Assomption (...) Les Petites Sœurs des pauvres possèdent une propriété de 1 hectare boulevard Murat, à proximité du Parc des Princes, et souhaitent s’en défaire depuis une dizaine d’années. Il y a six ans, la vente avait failli se faire avec le promoteur Cogedim et la Mairie de Paris qui voulait construire des HLM, une maison de retraite, quelques appartements privés et ouvrir un jardin public. Du logement social ! Hérésie dans le très chic XVIe arrondissement de la capitale. Les paroissiens ont mis le holà en multipliant les recours en justice." Golias

 

En complément "Le Canard enchaîné" 5 décembre 2012

canard 05-12-12 duflot

 

* Un bénévole d'Habitat et Humanisme m'a fait parvenir le texte ci-dessous :

 

"A propos de l’opération RecyClés,

  La vraie nature d’Habitat et Humanisme  Rhône

 

  

Habitat et Humanisme  acquiert ou reçoit en don une résidence déclarée insalubre   Rue de Séze à Lyon (6éme)  en 2009.

 

Les objectifs sont  d’insérer dans le quartier 19 femmes seules, ce quartier ne connaissant pas la mixité sociale du fait du prix du métre carré très élevé.

 L’intention semble  louable, sauf que ces femmes n’habiteront jamais dans ce quartier.

 Habitat et Humanisme Rhône se définissant comme une association de bénévoles voulant faire de la mixité en s’appuyant pour l’accompagnement par  les bénévoles du quartier.

 Les financements pour l’accompagnement de ces femmes  sont  intéressants pour Habitat et Humanisme Rhône engagé dans une réduction de la masse salariale des travailleurs sociaux rémunérés sur la convention d’une entreprise du bâtiment. !

 

L’accompagnement est assuré par des bénévoles qui n’ont pas les compétences pour ce genre de travail social, mais il ne coûte rien à Habitat et Humanisme pour qui l’accompagnement est « un acte de charité, d’écoute » en direction de ces femmes, la formation à l’accompagnement stigmatise les résidents comme étant parfois des profiteurs.

 Habitat et Humanisme veut modifier le bail de ces locataires pour en améliorer le turn over et tente de demander à l’entrée le loyer intégral, les aides aux logements venant en déduction au moment de leur versement par la caisse d’allocations familiales, ce qui pour des résidents aux minimums sociaux est un bel acte d’accueil.

 

Entre le catéchisme, l’animation paroissiale, le diaconat, on trouvera un peu de temps pour ces pauvres femmes de la Rue de Séze, cela est d’autant plus « pratique,  qu’il n’y a pas besoin de se déplacer »

 

La gestion de la dite maison est assurée par un salarié qui n’a pas les qualifications requises et un travailleur social y est détaché sur cette maison pour quelques heures.  Sur l’ensemble de Habitat et Humanisme 69, la réduction de la masse salariale des travailleurs sociaux est à son comble, on leur demande de plus en plus. Ils sont remplacés par ces bénévoles et les financements détournés.  Lors d’un départ d’une assistante sociale, sur un poste financé par le conseil général, on le réduit de moitié !

 

Cette maison qui avait été déclarée insalubre et qui ne le serait plus (à voir) puisqu’elle accueille ces femmes nécessiterait des travaux importants que les anciens propriétaires  avaient budgétisé à hauteur de plusieurs centaines de millions d’euros, elle a obtenu le statut de foyer de jeunes travailleurs, ce qui lui garantit d’autres  subventions.

 

Pour financer les travaux , une opération de communication a été lancée qui est à la limite de la propagande et qui est éthiquement douteuse pour une association présidée nationalement par un prêtre et qui localement est composée en son bureau et en son conseil d’administration de personnes clairement catholiques. .

 

Cette campagne récolte en partenariat avec les banques des vieilles clefs qui seront transformés en œuvre d’art vendues  aux enchères dans le hall de la maison de Séze qu’un coup de peinture rendra plus accueillant.

 Chabal le joueur de Rugby apporte son parrainage à cette opération, cela ne semble pas fonctionner, les recettes ne rentrent pas, on pensait pouvoir  exploiter quelques phantasmes en ce moment d’homophobie ! C’est le bide

 

Les conditions d’hébergement de ces femmes devenant périlleuses et d’autres opérations (Chorus) ne trouvant pas de locataires, certaines quittent la résidence de Séze et sont remplacés dans le cadre du plan froid par des sans abris. L’état finance de maniéré conséquente et voilà, en regard des services rendus réellement pour l’insertion, voilà de quoi mettre du beurre dans les épinards.

 

 En tant que citoyen, on peut s’étonner qu’une association puisse recevoir des financements qui ne soient pas intégralement affectés à leur destination. .

 

 En tant qu’humaniste, prétendre  faire  de l’insertion alors que l’on ne fait qu’un vague accompagnement. Utiliser ces arguments pour récolter de l’argent est  de la propagande ! 

 

Mais personne ne dit rien, ni les services de l’État, ni le Conseil Général, ni le Conseil Régional, ni  les Foyer de Jeunes Travailleurs    les travailleurs sociaux sont au bout du rouleau, ils ont désignés quatre délégués du personnel issus de Sud, et le cinquième est à la CFDT.

 

Tout est verrouillé : Queyranne et Collomb louent l’œuvre entreprise par Bernard Devert.

 

L’ancien directeur des services du conseil général a été recruté par Habitat et Humanisme 69, le préfet se laisse enfumer par la communication d’Habitat et Humanisme  tout va pour le mieux dans le meilleur des mondes ……

 

Les crédits d’État sont considérés comme des dons et n’ont aucun contrôle.

 

Déjà de nombreux résidents n’auront pas eu le moindre début d’entretien sur leur projet. Dans les logements du diffus, on frise la non assistance de personnes en danger … au bout de deux ans et bientôt avant (proposition du cadre stratégique !) car les baux vont être réduits.  Dans le cadre de propriétaires solidaires, des propriétaires flairant la bonne aubaine (loyers assurés, réduction d’impôt) ont proposé à la location des taudis dont certains sont devenus des squats (comme rue Paul Bert !) Leurs occupants n’auront aucun accompagnement, ni par un bénévole (mais cela vaut peut être mieux !) encore moins par un travailleur social en sous nombre et dont l’ancien président disait qu’ils ne faisaient rien."

 

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