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7 janvier 2016 4 07 /01 /janvier /2016 15:24
MITTERRAND 1978 et 1979

26 octobre 2016 centième anniversaire de la naissance de François Mitterrand

8 janvier 1996, 20 ans donc, François Mitterrand mourrait d’un cancer diagnostiqué peu après son élection en 1981.

 

Mes clichés remontent à 17 et 18 années plus tôt.

De janvier et février 1978 à Bernay et Louviers dans l’Eure.

Puis, l’année suivante, du Congrès de Metz en avril.

BERNAY (Eure) 17 janvier 1978
BERNAY (Eure) 17 janvier 1978
BERNAY (Eure) 17 janvier 1978

BERNAY (Eure) 17 janvier 1978

Mitterrand fut sans doute avec De Gaulle, le seul homme d’état de la Ve république. Ni Pompidou, ni Giscard n’ont eu cette stature. Encore moins Chirac. Ne parlons pas de Sarkozy !

BERNAY (cliquer pour agrandir)BERNAY (cliquer pour agrandir)BERNAY (cliquer pour agrandir)
BERNAY (cliquer pour agrandir)BERNAY (cliquer pour agrandir)
BERNAY (cliquer pour agrandir)BERNAY (cliquer pour agrandir)

BERNAY (cliquer pour agrandir)

Hollande s’y est hissé il y a un an, après les attentats de Charlie et de l’Hyper Casher. Lors de la manifestation géante où il avait su réunir de nombreux chefs d’état et de gouvernement, le comportement grotesque et indécent, eu égard aux circonstances, de son prédécesseur, eût dû le disqualifier à jamais.

Hélas, en septembre, Hollande n’a pas su retrouver le souffle de janvier. Il s’est enlisé dans une opération politicienne à courte vue.

LOUVIERS (Eure) 22 février 1978

LOUVIERS (Eure) 22 février 1978

LOUVIERS (cliquer pour agrandir)LOUVIERS (cliquer pour agrandir)
LOUVIERS (cliquer pour agrandir)LOUVIERS (cliquer pour agrandir)
LOUVIERS (cliquer pour agrandir)LOUVIERS (cliquer pour agrandir)
LOUVIERS (cliquer pour agrandir)LOUVIERS (cliquer pour agrandir)

LOUVIERS (cliquer pour agrandir)

Certes De Gaulle comme Mitterrand savaient aussi, en laissant faire pour l’un ou en s’y employant pour l’autre, s’adonner à de petites manœuvres politiciennes. Voire à de franches crapuleries. Le SAC, officine de basses œuvres, est apparu sous l’œil distrait de De Gaulle.  Comment excuser Mitterrand d’avoir mis sur orbite Tapie uniquement pour savonner la candidature de Rocard à des élections européennes et ainsi le disqualifier pour les présidentielles ?

 

Gageons que les roquets habituels des deux extrêmes remettront la Francisque sur le tapis. Alors que Mitterrand fut un indéniable résistant*. L’Algérie aussi reviendra sur le tapis, comme si, en 1954, beaucoup avaient pris conscience de l’enjeu des évènements.

 

En face, les thuriféraires mettront, en avant, à juste titre, l’abolition de la peine de mort. 1981 s’inscrivit aussi dans la continuation de 1936 avec la 5e semaine de congés, les 39 h, la retraite à 60 ans. Il vaut mieux oublier, en revanche, les calamiteuses nationalisations à 100 %, qu’un Bérégovoy puis un Jospin liquidèrent plus tard.

Mais homme d’état il le fut lors du fameux virage de 1983 en faisant le choix de l’Europe.

Choix qui se symbolisera dans la fameuse image de Mitterrand et Kohl à Verdun : le couple Franco-Allemand devint vraiment le moteur de la construction européenne.

Mitterrand, homme d’état, il le fut aussi lors de la crise des euromissiles. « Les pacifistes sont à l'Ouest et les euromissiles à l'Est. » ironisait-il en soutenant une réponse ferme à l’installation des SS-20 soviétiques en Europe de l’Est. Il le fut encore en appuyant la riposte états-unienne à l’annexion de Koweit par Saddam Hussein.

Congrès de METZ avril 1979 (cliquer pour agrandir)
Congrès de METZ avril 1979 (cliquer pour agrandir)Congrès de METZ avril 1979 (cliquer pour agrandir)
Congrès de METZ avril 1979 (cliquer pour agrandir)Congrès de METZ avril 1979 (cliquer pour agrandir)
Congrès de METZ avril 1979 (cliquer pour agrandir)Congrès de METZ avril 1979 (cliquer pour agrandir)

Congrès de METZ avril 1979 (cliquer pour agrandir)

Congrès de Metz : Michel Rocard et Jean-Pierre COTCongrès de Metz : Michel Rocard et Jean-Pierre COTCongrès de Metz : Michel Rocard et Jean-Pierre COT

Congrès de Metz : Michel Rocard et Jean-Pierre COT

Mitterrand en conciliabule avec Jospin, puis Chevènement enfin les deux Mitterrand en conciliabule avec Jospin, puis Chevènement enfin les deux Mitterrand en conciliabule avec Jospin, puis Chevènement enfin les deux
Mitterrand en conciliabule avec Jospin, puis Chevènement enfin les deux Mitterrand en conciliabule avec Jospin, puis Chevènement enfin les deux

Mitterrand en conciliabule avec Jospin, puis Chevènement enfin les deux

Congrès de Metz : Jean Poperen (anti rocardien convaincu)Congrès de Metz : Jean Poperen (anti rocardien convaincu)

Congrès de Metz : Jean Poperen (anti rocardien convaincu)

Congrès de Metz : intervention de Michel RocardCongrès de Metz : intervention de Michel Rocard
Congrès de Metz : intervention de Michel Rocard
Congrès de Metz : intervention de Michel RocardCongrès de Metz : intervention de Michel Rocard

Congrès de Metz : intervention de Michel Rocard

Congrès de Metz : intervention de François Mitterrand
Congrès de Metz : intervention de François Mitterrand
Congrès de Metz : intervention de François Mitterrand

Congrès de Metz : intervention de François Mitterrand

Pour en revenir à mes clichés, il est à noter qu’à Louviers Mitterrand venait soutenir un jeune loup Rad-Soc à l’époque, François Loncle – surnommé plus tard mini-tonton - qui obtiendra aussi la visite de Pierre Mauroy. Il avait de l’entregent le jeune journaliste qui devra cependant attendre la déferlante rose de juin 1981 pour conquérir l’ancienne circonscription de Pierre Mendès-France.

 

L’année suivante, le Congrès de Metz sera marqué par l’affrontement Mitterrand-Rocard. Mépris et haine réciproque marqueront leur relation.

Mitterrand saura cependant faire appel à Rocard comme 1er ministre, mais en faisant tout pour lui compliquer la tâche, avant de le démissionner pour le remplacer par la plus calamiteuse 1ère Ministre – la 1ère et unique dans la fonction – Edith Cresson.  

Panthéon 21 mai 1981

S’il faut garder une image de François Mitterrand c’est celle où, seul dans la crypte du Panthéon, ce 21 mai 1981, après Jean Moulin et avant Jean Jaurès, il va déposer une rose sur la tombe de Victor Schoelcher. Et toute cette cérémonie qui pouvait sombrer dans la pompe grandiloquente, pour tous ceux qui depuis des années œuvraient pour que cette victoire advienne**, fut un grand moment d’émotion. Comme une apothéose.

 

Même si nous savions qu’ « Enfin les difficultés commençaient pour nous ! » et que, contrairement à Marceau Pivert à qui Rocard prêtait cette citation, nous savions aussi que tout n’était pas possible.

 

* Proche il est vrai de Frenay et Bénouville dont Cordier a pu décrire le rôle nuisible qu’ils ont joué à l’encontre de Jean Moulin dont Mitterrand honorera la mémoire au Panthéon.

 

** Une pensée toute particulière pour les camarades de Mont-Saint-Aignan puis de Vernon avec qui j'ai collé des milliers et des milliers de Poing-et-la-Rose, distribué des tonnes de tracts, organisé des campagnes, etc. Sans oublier l'Avant-Seine brièvement évoquée avec Yvan Parrault.

D'un des contributeurs du site

Deux petites remarques histoire de polémiquer un peu.

Aussi sympathique soit son auteur le témoignage de Cordier n'est pas parole d'évangile et la personnalité un peu rugueuse de Frenay a conduit à instruire un peu vite son procès. (J'en conviens les communistes participèrent à ce sournois discrédit dont il fut la victime). Il râlait c'est vrai contre Jean Moulin mais il avait pour lui la connaissance du terrain intérieur, ce qui n'était pas toujours le cas des gens de Londres qui parfois se faisaient un peu tirer l'oreille pour apporter leur aide ou au moins qui sous estimaient l'ampleur des besoins.


Ton jugement très sévère sur Edith Cresson est juste sans doute mais il ne doit pas occulter la responsabilité de Bérégovoy, furieux de ne pas avoir été nommé, et qui ne cessa de lui savonner la planche (pas celle à billets). De surcroît, Edith ne disposait guère du soutien des barons du PS qui avaient, eux, leur propre écurie. Il est vrai qu'elle ne les ménageait pas et qu'elle n'avait pas, comme Rocard plus tard, l'art de passer entre les gouttes.

YS
 

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30 septembre 2013 1 30 /09 /septembre /2013 20:52
LETTRE OUVERTE A MON CAMARADE VALLS

    « Je me suis pâmé, il y a huit jours, devant un campement de Bohémiens qui s'étaient établis à Rouen.  Voilà la troisième fois que j'en vois et toujours avec un nouveau plaisir. L'admirable, c'est qu'ils excitaient la haine des bourgeois, bien qu'inoffensifs comme des moutons.

 

    Je me suis fait très mal voir de la foule en leur donnant quelques sols, et j'ai entendu de jolis mots à la Prud'homme. Cette haine-là tient à quelque chose de très profond et de complexe. On la retrouve chez tous les gens d'ordre.

 

    C'est la haine que l'on porte au bédouin, à l'hérétique, au philosophe, au solitaire, au poète. Et il y a de la peur dans cette haine. Moi qui suis toujours pour les minorités, elle m'exaspère. Il est vrai que beaucoup de choses m'exaspèrent.

 

    Du jour où je ne serai plus indigné, je tomberai à plat, comme une poupée à qui on retire son bâton. »

 

    G. Flaubert, lettre à George Sand, Croisset, vers le 15 juin 1867

LETTRE OUVERTE A MON CAMARADE VALLS

« Mon camarade » en effet puisque dans les années 80 j’ai croisé dans la réunion annuelle du courant C – celui de Michel Rocard - un joyeux trio de jeunes rocardiens, Stéphane Fouks, Alain Bauer et toi-même.

 

Et justement, j’ai d’abord trouvé insupportable qu’à l’instar des UMPistes, tu te sois à ton tour servi d’une citation, volontairement tronquée, pour défendre tes propos sur les Roms. "Je vous rappelle la phrase de Michel Rocard: "La France n'a pas vocation à accueillir toute la misère du monde"". Sauf que, et tu ne peux l’ignorer, il ajoutait "Mais elle doit savoir en prendre fidèlement toute sa part".

 

Sont-ce des racines chrétiennes qui t’ont amené à affirmer que les Roms "ont vocation à rester en Roumanie, ou à y retourner" ?  Oserait-on écrire que les catalans ont « vocation à rester en Catalogne » ? les bretons en Bretagne ? et notre très lointain ancêtre, l'homo sapiens,  avait-il vocation à rester en Afrique ?

 

Quant à accueillir toute la misère du monde, tu dis toi-même : « Aujourd’hui, nous estimons qu’environ 20.000 hommes, femmes et enfants originaires de Roumanie et de Bulgarie pour la plupart occupent en toute illégalité plus de 400 campements dans notre pays… ». Les roms, comme on dit, seraient 100 000 en Italie ou dans le Royaume-Uni : nous sommes donc loin d’en prendre « fidêlement » - c’est-à-dire fidêles à nos principes – toute notre part.

 

Certes les propos que Le Figaro rapporte – quel choix que Le Figaro ! – sont légèrement plus nuancés que le raccourci qui a fait le bouze. Mais on ne peut te faire l’injure de te croire naïf en matière médiatique. Quand, à propos de villages d’insertion, tu déclares  «Cela ne peut concerner qu'une minorité car, hélas, les occupants de campements ne souhaitent pas s'intégrer dans notre pays pour des raisons culturelles ou parce qu'ils sont entre les mains de réseaux versés dans la mendicité ou la prostitution », tu ne peux ignorer que ça deviendra « la majorité des roms ne veulent pas s’intégrer ». Puis, par un léger glissement, « ne sont pas intégrables ».

 

  

"La politique du « tout répression » favorise les tensions, accroît la délinquance. Et pourquoi ? Parce qu’on donne priorité à l’électoral. C’est exécrable, scandaleux.

Mais le pire, c’est que ça ne marche pas. Il n’y a d’amélioration ni sur le plan de la sécurité ni sur celui de l’immigration."

Michel Rocard

LETTRE OUVERTE A MON CAMARADE VALLS

Tu es aussi de ceux qui, comme Sarkozy avec son discours de Grenoble, comme Fillon avec ses moins sectaires, quand ils ont dit une connerie, en rajoutent une louche. "Je n'ai rien à corriger, mes propos ne choquent que ceux qui ne connaissent pas le dossier" (argument d’autorité imparable). Et même, jouer la victime indignée, avec ce remarquable « insupportables » !

 

Je ne partage évidemment pas les stupides jugements d’un Mélenchon qui te classerait presque à la droite de la Le Pen. Ni même ceux de Bernard Defrance qui parle d’un « petit arriviste trouillard et populiste qui nous tient lieu de ministre de l'intérieur ». Certes le dossier des roms est complexe. Raison de plus pour le traiter sans déclaration à l’emporte-pièce. Que n’es-tu resté dans l’esprit de la circulaire du 26 août 2012 ?

 

La gauche n’a pas vocation – puisque le mot est à la mode – à être laxiste. En bon ministre de l’intérieur tu t’efforces de le démontrer. Tu te présentes en lointain héritier de Clemenceau qui se targuait d’être « le premier flic de France ». Mais il faut se souvenir que le futur père la victoire ne tolérait pas les bavures policières. A trop prendre Alliance et Synergie dans le sens du poil, tu risques d’apparaître comme le ministre de certains syndicats de policiers et des moins républicains. Et sans même en tirer bénéfice (leurs fuites mensongères alimentent la presse, voir l’affaire Méric ou Brétigny, par exemple).

 

Je n’ai pas vocation à jouer les donneurs de leçons : la place est déjà trop encombrée par les chroniqueurs de toutes obédiences. Juste, en tant que citoyen de base, à me poser des questions. Stéphane Fouks, le plus joyeux du trio dans mon souvenir, ne devrait-il pas te rappeler, qu’à gauche, parader dans les sondages n’est pas signe de victoire ? L’ami Bauer ne serait-il pas bien inspiré de t’aider à reprendre en mains tes troupes ? Et toi-même, te poser la question : est-ce que gagner des points volatils dans les sondages vaut le coup de renier ses principes ?

 

J’ai hélas tout lieu de craindre que mes propos ne passent que pour vaticinations d’un droit-de-l’hommiste – étonnant, non ?,  qu’au pays qui se dit des « droits de l’homme » les défendre vaut cette appellation péjorative ? – angéliste et évidemment coupé des réalités.

 

Je ne suis pas sûr cependant que ceux qui clament qu’il faut renvoyer les roms en Roumanie ne pratiquent pas un déni de réalité. Car les restrictions à la libre circulation des citoyens de Roumanie ou Bulgarie vont sauter d’ici peu. Il faudra bien traiter cette question. Autant s’y mettre dès maintenant.

"Manouches" aux portes de Paris en 1872

"Manouches" aux portes de Paris en 1872

C’est avec des pincettes que je cite des extraits d’un article de l’Humanité signé d’un ex- secrétaire particulier de Georges Marchais, puis député PC, qui s’est donc parfaitement accommodé du « bilan globalement positif » de l’Union soviétique ! Cependant, ce n’est pas parce qu’il s’est longtemps trompé qu’il a toujours tort.

Manuel, souviens-t-en...

"Tu as été naturalisé français en 1982. Franco est mort en 1975. Sept ans avant ta naturalisation. Quand tu es devenu français, il n’y avait donc plus de dictature en Espagne. Tu avais «vocation» à retourner à Barcelone, en Espagne où tu es né, pour reprendre tes propos qui concernaient uniquement les Roms.

Celui qui t’écrit, en ce moment, est un Français d’origine manouche par son père. Mon père, manouche et français, est allé en 1936 en
 Espagne pour combattre le franquisme, les armes à la main, dans les Brigades internationales. Pour la liberté de ton pays de naissance, et donc celle de ta famille. Il en est mort. […]

Manuel, «on» a accueilli la Roumanie et la Bulgarie dans l’Union européenne alors que ces pays ne respectaient pas, et ne respectent toujours pas, un des fondamentaux pour
 devenir ou être membre de l’Union européenne: le respect des minorités nationales. […]

Et aujourd’hui, dans ces pays, la situation des Roms s’est encore aggravée. Pas améliorée, je dis bien «aggravée». Et ils ont «vocation» à rester dans leurs pays ou à y revenir? C’est donc, pour toi, une espèce humaine particulière qui pourrait, elle, supporter les brimades, les discriminations et les humiliations de toutes sortes? […]

Savoir accueillir et savoir faire respecter nos lois ne sont pas deux concepts antagoniques. Mais quand on est de gauche, on n’a pas la matraque en guise de cœur. C’est un Français d’origine manouche qui t’écrit et qui écrit au Français de fraîche date que tu es. C’est un fils de «brigadiste» qui se rappelle à toi. Souviens-t-en: «Celui qui n’a pas de mémoire n’a pas d’avenir.»"

Jean-Claude LEFORT

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9 juillet 2013 2 09 /07 /juillet /2013 07:21
Le pape dénonce "La mondialisation de l’indifférence"

« La mondialisation de l’indifférence nous rend tous « innommés », responsables sans nom et sans visage ». Le pape François, dans sa visite dans l’île de Lampedusa, a pris une dimension humanitaire qu’aucun de ses  prédécesseurs n’avait osé prendre. Un pape de plain  pied avec des immigrés survivants, serrant les mains sans aucune onctuosité papale. Et souhaitant un bon ramadan à ceux d’entre eux qui pouvaient être de confession musulmane.

« Qui est le responsable de ce sang? Dans la littérature espagnole, il y a une comédie de Lope de Vega qui raconte comment les habitants de la ville de Fuente Ovejuna tuèrent le Gouverneur (…) et le font de façon à ce qu’on ne sache pas qui l’a exécuté. Et quand le juge du roi demande : « Qui a tué le Gouverneur? », tous répondent : « Fuente Ovejuna, Monsieur ». Tous et personne! Aujourdhui aussi cette question émerge avec force: qui est le responsable du sang de ces frères et sœurs? Personne! Tous nous répondons ainsi: ce nest pas moi, moi je ne suis pas dici, ce sont dautres, certainement pas moi. (…)  Aujourd’hui, personne dans le monde ne se sent responsable de cela; nous avons perdu le sens de la responsabilité fraternelle; (…)  nous regardons le frère à demi mort sur le bord de la route, peut-être pensons-nous « le pauvre », et continuons notre route, ce n’est pas notre affaire; et avec cela nous nous mettons l’âme en paix, nous nous sentons en règle. La culture du bien-être, qui nous amène à penser à nous-même, nous rend insensibles aux cris des autres, nous fait vivre dans des bulles de savon, qui sont belles, mais ne sont rien; elles sont lillusion du futile, du provisoire, illusion qui porte à lindifférence envers les autres, et même à la mondialisation de lindifférence. Dans ce monde de la mondialisation, nous sommes tombés dans la mondialisation de l’indifférence. Nous sommes habitués à la souffrance de l’autre, cela ne nous regarde pas, ne nous intéresse pas, ce n’est pas notre affaire! » (extraits du texte complet)

Le pape dénonce "La mondialisation de l’indifférence"

« Grâce à dieu, je suis athée » disait malicieusement Luis Buňuel. On ne me soupçonnera pas de quelque complaisance à l’égard de Bergoglio. Au mieux, il a fait preuve d’une prudence très jésuitique sous la dictature des généraux. Et il ne résiste guère à la tentation du cléricalisme.

 

Mais là, sur le terrain de ce que d’aucuns nomment avec mépris le « droit de l’hommisme », il parle clair et fort.

 

Si j’ai gommé dans cette longue citation les quelques passages explicitement religieux, j’ai gardé bien sûr, les références répétées aux « frères et sœurs », à la « responsabilité fraternelle ». La devise républicaine – la nôtre – n’est-elle pas « Liberté, égalité, fraternité ».

 

Ça serait rabaisser le message papal que de le rapprocher de propos nauséabonds – visant d’ailleurs des Français à part entière même si on veut les mettre complètement à part – mais combien d’hommes politiques ont eu le courage de parler ce langage de vérité ? Peut-être un Michel Rocard, à qui l’on a fait dire –sciemment – le contraire de ce qu’il affirmait : « La France ne peut accueillir toute la misère du monde, mais elle doit en prendre toute sa part ». Que mon camarade Manuel Valls n’oublie pas ce message.

 

Que les anti-calottins se rassurent : je n’abandonnerai pas cette veine dont les racines remontent au moins à un certain Rabelais (moine de son état, paraît-il). Encore moins l’anti-cléricalisme, le combat de plus en plus d’actualité contre l’intrusion du spirituel dans le temporel. Mais, quand un pape dit ce qu’il faut dire, on ne peut qu’applaudir !

  

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11 janvier 2009 7 11 /01 /janvier /2009 18:59

Tomber sur « Le Post », où je commets quelques articles (qui se retrouvent sur mon deblog-notes), sur un n° du de Funès(te) qui « fait président » où il compromet Michel Rocard, met un coup au moral. D'autant que Rocard est bien présent et que l'histrion secoué de tics et de grimaces s'adresse bien à lui et que non content de subir les niaiseries infantiles dont il est accablé, Rocard déclenche deux ou trois applaudissements.

"Le capitalisme, pour moi, c'est l'effort, c'est le travail, c'est l'esprit d'entreprise. C'est la propriété privée, c'est l'investissement à long terme, c'est l'accumulation -comme dirait Michel Rocard- dans la durée, du capital productif. Je fais plus simple que Michel (rire tonitruant de Rocard en fond, prétend un commentateur) mais c'est quand même ce qu'il pense, je l'espère. Je me permets ça parce que... hommage... rendu à notre proximité... intellectuelle."

 

Il avait infligé à une auditoire relevée (la dame Merkel, le sieur Blair, l'ami Lamy, etc.) ces fortes paroles : le capitalisme financier a perverti la logique du capitalisme ; le capitalisme financier donne la préférence aux signes de la richesse (allusion à sa période bling-bling ?) sur la richesse elle-même ; C'est un système d'irresponsabilité, je vais employer un mot fort, c'est un système amoral ; si on n'est pas d'accord sur ce constat-là, alors on n'est d'accord sur rien ! (pas la peine de faire un colloque puisque notre Ouf 1er a fait le constat indiscutable) et il a continué : La crise du capitalisme financier n'est pas la crise du capitalisme. Le remède à la crise que nous connaissons n'est pas l'anticapitalisme. L'anticapitalisme est une impasse. On doit moraliser le capitalisme, non pas le détruire. Il ne faut pas rompre avec le capitalisme, il faut le refonder.*

 

 

Le même, candidat, vantait les vertus des prêts à l'américaine qui allaient entraîner la crise dite des « subprimes » "Les ménages français sont aujourd'hui les moins endettés d'Europe. Or, une économie qui ne s'endette pas suffisamment, c'est une économie qui ne croit pas en l'avenir, qui doute de ses atouts, qui a peur du lendemain. C'est pour cette raison que je souhaite développer le crédit hypothécaire pour les ménages [...].

Je propose que ceux qui ont des rémunérations modestes puissent garantir leur emprunt par la valeur de leur logement.
Il faut réformer le crédit hypothécaire. Si le recours à l'hypothèque était plus facile, les banques se focaliseraient moins sur la capacité personnelle de remboursement de l'emprunteur et plus sur la valeur du bien hypothéqué. Ceci profiterait alors directement à tous ceux dont les revenus fluctuent, comme les intérimaires et de nombreux indépendants." Une prescience qui l'honorait (trop occupé par le bouclier fiscal, il n'a heureusement pas eu le temps de mettre en place ce si généreux système).

C'était l'époque aussi où M. Rocard déclarait : « Je considère que Nicolas Sarkozy est un danger public. Cet homme incarne la vraie droite. Intellectuellement, il est dans la philosophie de l'optimum des marchés et de la disparition de la régulation étatique. On a dit, ici ou là, que cela en faisait un conservateur américain, d'où des rugissements, sur le thème «il ne faut pas diaboliser les gens, cessons les insultes». Mais ce n'est pas une insulte ! Les conservateurs américains sont une très grande école intellectuelle, dangereuse, qu'il faut combattre, à mon avis, car elle pense faux. »

Le même deux ans après était encore sévère : « Comment réformer un pays quand on n'a pas d'idée directrice ni de constance, et quand on n'a plus de marge de manœuvre financière... certes, par la faute d'une crise globale, mais d'abord par ses propres erreurs? L'incohérence en matière fiscale - on taxe pour colmater après avoir baissé les impôts des Français les plus riches - ruine la crédibilité du gouvernement. [...] Nicolas Sarkozy mène une politique économique buissonnante et incertaine. Il n'a pas assez de connaissances économiques, il ne connaît pas l'industrie. Il n'a ni constance, ni patience. Il gouverne à l'impulsion, dans des rythmes médiatiques et pas économiques. Il a trop d'images dans la tête. Il est à la télévision, dans les annonces. C'était peut-être énergétique au début, c'est devenu paralysant et déstabilisant.»

 

Mais, on ne sait pas quel miracle, il va récemment voir en lui le représentant d'«une droite réformatrice et intelligente» avec laquelle la «gauche non révolutionnaire» peut trouver «une grande convergence». «C'est un homme de droite ouvert. La crise est suffisamment grave pour qu'on respecte ce qu'en dit le président sans y voir, en plus, de la manœuvre politicienne».  

 

Que Pascal Lamy se commette dans ce genre de colloque, dont Besson était le maître d'œuvre, se comprend : en tant que président de l'OMC il pouvait profiter de cette rencontre pour tenter de faire avancer les négociations sur le « cycle de Doha » (sauf erreur) en discutant en coulisse avec Merkel et Sarkozy. La présence de Rocard, surtout d'un Rocard apparemment complaisant avec le champion du « Parler faux », déconcerte, pour rester dans l'euphémisme.

Alors, Rocardien plus orphelin que jamais.

 

* Si cette bouillie conceptuelle a "une proximité intellectuelle" avec l'analyse de M. Rocard sur le crise, c'est que j'ai dû mal lire Rocard : "La confiance ne peut revenir quand le PDG ou le banquier, qui gagnait 40 fois plus que ses salariés pendant les deux premiers siècles du capitalisme, gagne 350 à 500 fois plus. Il faut reconnaître que le moteur de la croissance, c'est la consommation des ménages. Cela implique le retour de la masse salariale à un niveau plus élevé : en moyenne sa part dans le PIB a perdu 10 % en vint-cinq ou trente ans.

Il faudra aussi [...] condamner l'espoir d'une rentabilité à 15 % alors que le PIB croît de 2 % par an. Cet objectif de 15 % est un objectif de guerre civile."

Extraits d'un entretien, Le Temps, 23/10/08

 

 

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20 septembre 2008 6 20 /09 /septembre /2008 20:27

Faudra-t-il bientôt fonder l'amicale des Rocardiens historiques ?

Certes, je n'y aurais qu'un strapontin pour avoir représenté le Courant C, au lendemain du congrès de Metz, à la fédération de l'Eure, face à un ex-LCR, devenu à vitesse grand V 1er secrétaire sous l'ombrelle protectrice du duc de (haute) Normandie, FABIUS, et à un suifeux CERES (parisien possédant une maison secondaire, avec un pseudo, qui deviendra très temporairement directeur d'une banque nationalisée et lorraine au lendemain de 1981).


Mais quand je vois Cambadélis se rallier, apparemment, à Martine Aubry, alliée, elle-même, à Fabius, quand je vois Michel Rocard, lui-même, appuyer Delanoë et ses amis jospiniens, sans parler du pôvre Moscovici qui, peut-être, dans une manoeuvre hardie, orchestrée par Manuel Valls, va se retrouver, sous l'égide de grands provinciaux (Collomb, Guérini...), allié à Ségolène Royal, objet de tous les opprobres de tous les autres, l'angoisse m'étreint... y-a-t-il encore des rocardiens dans l'avion ?
Je veux dire : les rocardiens, ou leur avatar strauss-kahnien, existent-ils encore ?


Peut-on être plus rocardien que Rocard ?


Pour moi, il est en tout cas clair que l'alliance avec Fabius - j'ai trop subi les moeurs féodales du personnage en Haute Normandie (sans parler du référendum européen) - est imbitable. Le ralliement à Bertrand Delanoë de Rocard et quelques autres me semble plus le fruit d'un anti-royalisme viscéral (l'ex compagnon, un peu démonétisé, faisant partie du paquet, conforte cette impression) que d'un accord de fond avec les jospinistes.
Et si je condamne les attaques inconsidérées à l'égard de la candidate du PS à l'élection présidentielle, si je partagerais avec elle - avec précaution - la recherche d'une alliance  avec Bayrou, je ne suis pas sûr qu'elle représente cette "deuxième gauche" pour laquelle je me suis battu, à mon humble niveau, au sein du PS, de 1973 à maintenant.


Alors, oui, faudra-t-il fonder l'amicale des "orphelins" du rocardisme ?

En complément, trois courriels reçus :

 

"bien ton article.D'accord avec toi avec mes modestes connaissances politiques". commente une modeste amie.

Un témoignage ensuite d'un ancien du PSU :
"Rocard. Un monument incontournable que j'ai suivi dans les années soixante, à l'époque florissante du PSU où j'étais actif (après le PSA, l'UGS et divers avatars). Un visionnaire qui voyait juste tant qu'il avait Beregovoy pour le conseiller et limiter ses élans. Un visionnaire qui s'est parfois trompé. Par exemple lorsqu'il était ministre de l'agriculture et qu'il a tout fait pour favoriser le remembrement. On en a vu le résultat : dégradation des terres, plus de haies donc plus de bocage et plus d'oiseaux se nourrissant des nuisibles. Il a également été à la remorque de la FNSEA, tout faire pour favoriser la production et les rendements à l'hectare. On en voit aujourd'hui le résultat.
  J'ai souvent été d'accord avec lui... jusqu'au jour où, ralliant le PS, il a alimenté la guerre des "courants". C'était dans les années 80, j'étais toujours rocardien mais j'espérais qu'il aurait suffisamment d'envergure pour réaliser une synthèse qui ramènerait l'unité au sein du PS. Non seulement ça ne s'est pas fait mais il a alimenté la querelle. Déjà qu'après 68 j'avais espéré que le PSU encore très actif deviendrait le PPCM des courants de la gauche agissante, au lieu de cela, c'est la LCR et les syndicalistes actifs qui l'ont emporté. Rocard, premier secrétaire du PSU, n'a pas réagi assez vite. Peut-être a-t-il eu tort d'avoir raison ?
  Un souvenir anecdotique. Il habitait Meudon, nous avions tous son adresse et son téléphone. Il voulait passer au moins une soirée en famille avec ses enfants. Pour ce faire, il laissait courir le bruit qu'il entretenait une liaison et qu'il ne fallait pas appeler chez lui le mercredi soir. Plus tard, il a réellement eu une liaison, mais c'est une autre histoire".

"Tu peux me compter parmi les membres de l'amicale, même si je ne suis plus depuis longtemps membre du PS, et donc si je ne m'apprête pas à voter en faveur d'une alliance Strauss-Kahn + Martine, malgré le strapontin concédé à l'immonde Fafa..." déclare un ami.

"Bien vu ton papier sur les Rocardiens ; mais dis-moi tout cela c'est mort depuis longtemps, du côté de 1988; c'était alors qu'il fallait l'association des anciens pour boire à la mémoire  de 20 années perdues. Depuis Cambadélis - un ancien trotskyste, sans parler du reste - fait la pluie et le beau temps tactiques du côté des "Strauss-kahniens" en se fichant éperdument des questions de fond; il n'est d'ailleurs pas le seul. Franchement si tu es encore au PS dis-moi ce que tu voteras au prochain congrès ; et si tu n'y es plus, ce que tu voterais. Pour le reste, il y a des moments où on se demande s'il ne faudrait pas réinventer un PSU, histoire au moins de s'amuser..."  m'écrit un autre ami que j'ai côtoyé dans mon engagement syndical.


 
 


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17 décembre 2007 1 17 /12 /décembre /2007 22:00

Tout d’abord, ce message reçu, d'un ami proviseur, qui décrit le monde ubuesque créé par les effets d’annonce d’un ministre de l’éducation nationale qui a pourtant l’air propre sur lui et surtout plus au fait des dossiers que son pitoyable prédécesseur de Robien, le fatal Picard.

 

vachefolle2.gif

« Les amusements de ces messieurs de l'Olympe nous pompent de plus en plus de temps (et, d'ailleurs, nous pompent tout court). Entre La journée "Guy-Moquet" qui est à faire mais sans conséquence si on ne la fait pas, le bac "hors les murs", puis "dans les murs" mais avec cours de secondes "hors les murs" puis "démerdez vous pour qu'on ait l'impression qu'il y a des cours jusqu'au 20 juin" (après avoir annoncé le 4 juillet, puis le 30 juin...), les Bac Pros en 3 ans qui apparaîtront à la rentrée 2008 puis "p'têt' ben qu'à la rentrée 2009", ça prend du temps, "ça s'en va et ça revient...".

On n'est pas des bœufs, mais on tourne en rond comme des vaches folles.

 Un espoir : que les activités des Perdir* fassent l'objet d'une comptabilité analytique.

 Bref, comme disait de Gaulle : "Mort aux cons ? Vaste programme !" »

  * Perdir : Personnels de direction


 sarkobruni2.jpg



Que le nabot qui fête une élection au poste suprême de notre République au Fouquet’s avec Johnny, Mireille, Enrico et les autres, qui fait son jogging habillé d’un teeshirt à la gloire de la police nouillorquaise, s’exhibe aux côtés d’une ex-top modèle à Eurodisney désole pour la fonction qu’il est censé incarner mais ne surprend pas ; mais que Carla Bruni, femme cultivée, intelligente, se commette dans un tel lieu, avec un tel personnage, surprend et déçoit !

 




Rocardien : s’avouer rocardien quoi de plus ringard ?

Surtout pour les contempteurs de la pensée unique (à croire qu’ils n’ont pas de pensée propre), de la bien pensance ou du politiquement correct (deux formules très pratiques qui évitent d’avoir à avancer un quelconque argument). Or donc, Michel Rocard a donné un entretien au Nel Obs (aggravation nette de mon cas : n’est-il pas de bon ton de dénigrer le Nel Obs et Libé, organes de la « gauche libérale ?). Je ne tenterai pas de résumer l’entretien (http://hebdo.nouvelobs.com/hebdo/parution/p2249/articles/a362300-.html) mais je retiendrai :

1°) que les Etats-Unis vivent avec un crédit fabuleux qu’ils ne rembourseront jamais, autrement dit ils ne sont la 1ére puissance du monde que parce que le reste du monde les finance

2°) que la part des « salaires » (au sens large : salaires+prestations sociales) est passée de 71 % du PIB en 1981 à 60 % en 2005

3°) que cela est dû à la main mise des fonds spéculatifs qui ne jurent que par le profit à court terme et qui vont scier la branche sur laquelle ils sont assis, puisque, comme le gars Henry Ford le savait, un bon niveau de salaire assure une forte consommation donc une saine économie (ce que n’assurent absolument pas les dividendes démentiels qui alimentent, en cercle vicieux, la spéculation).

Oh ! certes, les propos de Rocard sont moins sexy que les ritournelles anti-tout (OGM, mondialisation, libéral, et surtout socialos) des nonistes qui crient à la dictature parce que le nabot va faire ce qu’il avait dit qu’il ferait avant de se faire élire ! Mais du grain à moudre pour des sociaux-démocrates conséquents.

dansedesos.gifL’économie de marché – le pire des systèmes sans doute, quand il n’est plus régulé comme c’est le cas actuellement par la faute notamment de Reagan et Thatcher et à leurs épigones, mais, hélas, le système concurrentiel pendant 70 ans (le système soviétique) a implosé en continuant de démontrer à Cuba sa totale inefficacité – est totalement dénaturée par la commission européenne elle-même avec le pseudo jeu de libre concurrence dans l’électricité et le gaz. Des sociétés (Poweo par exemple) ne produisent pas un kWh. EDF est sommée par la commission européenne de leur faire un meilleur prix pour qu’elles puissent mieux la concurrencer. Tout cela en utilisant l’infrastructure payée par… le contribuable !  A terme (court) avec un service moindre : les suédois en font la démonstration qui se sont débarrassés des horribles sociaux démocrates au profit de libéraux (des vrais) de droite. Ils ont dégraissé la fonction publique. Résultat : la poste, par exemple a perdu la moitié de ses troupes et les concurrents proposent leurs services à des tarifs bien plus élevés et uniquement là où c’est rentable.

 

 

 

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