L’archevêque d’Alcalá offre un nouveau service pour se libérer de la luxure : « sexoliques anonymes ». La dernière trouvaille de ce prélat qui dit traiter les homosexuels et offre ses conseils aux femmes pour être vierge une seconde fois. Il avait déjà eu son heure de gloire en lançant dans son précédent évêché des brigades de rues en faveur de la virginité.
Sexoliques anonymesse donne pour objectif de libérer de la luxure et promouvoir la sobriété sexuelle. C’est ainsi que l’archevêque d’Alcalá de Henares présenta son initiative sur la page web du diocèse.
Pla fait donc auprès de ses fidèles la promotion d’un site qui promet de mettre fin à l’usage incontrôlé ou compulsif de la pornographie, de la promiscuité, du romantisme (el romanticismo ?), de la prostitution, des fantasmes et des relations sexuelles, bien sûr. Un programme spirituel qui se base sur la conviction que dieu pourra donner aux addicts du sexe un sain jugement. Vaste programme.
Se faisant passer pour une personne intéressée par cette thérapie un journaliste d’El Plural s’est entendu répondre que le traitement aide à lutter contre la sensation d’excitation qui peut se traduire par la masturbation, la pornographie, la prostitution, le désir des femmes ou des hommes, l’exhibitionnisme, etc. Ces conseillers non seulement offrent leurs services par internet ou par téléphone, mais aussi, sur le modèle des alcooliques anonymes, animent des réunions où les patients se confortent dans le rejet de leur addiction.
En marge de ce service, pour se libérer de la luxure, Reig Pla offre à ses fidèles toute une série de conseils pour surmonter leurs difficultés personnelles, et par-dessus tout l’homosexualité, en s’appuyant sur les sciences psychologiques, sociologiques et médicales ! La page web de l’archevêché non seulement parle d’homosexualité, mais le prélat lance des conseils gratuits sur la violence domestique, les maladies sexuellement transmissibles, l’IVG sans oublier une cocasse série de trucs pour être vierge une seconde fois et le chemin pour abandonner la pornographie et cesser la masturbation. Un conglomérat puant de clichés les plus réactionnaires.
Connu pour son homophobie, Juan Antonio Reig Pla a été reconnu comme un des leurs par les organisations ultra-catholiques comme Hazte Oir, pour sa défense du mariage et de la famille et son combat pour annihiler l’homosexualité. Ainsi pendant la semaine sainte de 2013, s’était-il lancé dans une homélie délirante, relayée par la 2e chaîne espagnole, sur les homosexuels, corrompus, prostitués, poussant les enfants à l’attirance envers le même sexe, en bref voués à l’enfer.
Notre archevêque, à qui El Jueves avait fait prôner la sodomie comme moyen contraceptif avant de lui faire dire que dieu n’existe pas, est un parfait représentant d’une église espagnole non défranquisée. Ainsi en 2009, il avait dit une messe à Paracuellos del Jarama en l’honneur des martyrs franquistes. Cérémonie qui avait laissé bouche bée Blas Piñar lui-même, le leader fasciste fondateur de Force Nouvelle ; après avoir entendu Pla, il affirma ému que jamais dans sa vie il n’avait entendu parler ainsi aucun prêtre et encore moins un évêque !
Le marronnier maçonnique fleurirait-il aussi en Espagne ? Le supplément hebdomadaire d’El País du 13 juin 2018 a consacré un dossier à la Franc-maçonnerie. Mais rien à voir avec les récurrents papiers du Point, de l’Express, du Figaro Magazine et quelques fois de L’Obs, censés nous révéler la pénétration des Francs-maçons dans les arcanes du pouvoir. Il s’agit ici d’un reportage réalisé avec l’accord du grand maître de la principale obédience, la Grande Loge d’Espagne, Óscar de Alfonso.
Óscar de Alfonso
L’histoire de la franc-maçonnerie en Espagne est avant tout l’histoire d’une persécution. Ce n’est que sous la deuxième république qu’elle put vivre, sinon au grand jour puisque son cérémonial est censé être secret, mais sans faire l’objet de brimades. Bien que Ramon, le frère aviateur de Franco, ait été Franc-maçon, le régime franquiste, appuyé par une église de combat, s’est livré à une répression sanglante. Le complot judéo-maçonnique-communiste a trouvé comme instrument punitif le Tribunal spécial pour la répression de la Maçonnerie et du communisme. 80 000 dossiers furent ouverts alors que l’on ne comptait qu’environ 6000 maçons. Près de 1000 d’entre eux furent fusillés.
Le Centro Documental de la Memoria Histórica del Archivo de Salamanque a reconstitué une loge telle que l’imaginait Franco avec des maçons déguisés en pénitents de Séville et se livrant sans doute à quelque culte satanique (le dictateur avait-il lu Léo Taxil ?).
Parmi les fiches on trouve celle de l’ex-président de la IIe République, Manuel Azaña. “Nom profane : Manuel Azaña Díaz. Nom symbolique : Plutarque. Grade maçonnique: 1º (apprenti). Loge : Matritense e Hispano Americana nº 2”.
La Grande Loge d’Espagne, obédience régulière, est déiste. Elle a fusionné avec le Grand Orient d’Espagne, en 2001. Elle est exclusivement masculine. Des loges mixtes et des loges féminines existent dans d'autres obédiences non régulières . Elle compte 3000 membres, les autres obédiences n’en comptant que 1000. On est donc très loin des 120 000 maçons que compterait la France.
Bien que sur la table de la chambre de réflexion de la loge Phoenix à Madrid on trouve une Bible, l'église catholique condamne l'appartenance à la Franc-maçonnerie même dans les obédiences déistes.
Squelette dans la chambre de réflexion pour l'initiation selon le rite écossais.
Anneaux, médaille et tablier maçonniques.
Epée du gardien du temple
Jesús, gardien du temple intérieur ferme la porte avant que le vénérable maître débute les travaux de la loge Phoenix de Madrid.
Luis Alcaina dans la fonction de gardien du temple lors de la grande assemblée de la Grande Loge d'Espagne pour l'installation du grand maître réélu Óscar de Alfonso.
Début de la grande assemblée qui a installé comme grand maître de la Grande Loge d'Espagne Óscar de Alfonso, réélu pour la troisième fois dans cette charge.
Quatre centaines de Francs-Maçons, délégués d'une trentaine de pays, ont assistés à cette grande assemblée lors de laquelle Óscar de Alfonso fut réinstallé grand maître de la Grande Loge d'Espagne.
Le Suprême Conseil du Grade 33 est un groupe associé à la Grande Loge d’Espagne. Les grades maçonniques de base sont apprenti, compagnon et maître (en écho à ce qu’on trouve chez les ‘opératifs’ compagnons du tour de France). Mais ont été développés des grades philosophiques qui vont du 4° jusqu’à l’ultime 33°. On trouve à sa tête le souverain grand commandeur.
Quatre membres actifs du suprême conseil du grade 33.
L’âge moyen des maçons d’Espagne – dont une partie est d’origine étrangère en particulier des retraités britanniques – est de 50 ans. Ce sont surtout des cadres supérieurs, des universitaires, mais aucun dirigeant de l’équivalent du CAC 40. La faiblesse des effectifs montre qu’après les sombres années franquistes leur renaissance est toute relative.
Salle des pas perdus de la Grande Loge d'Espagne.
Ce qui se passe en Italie, où Salvini a décrété qu’aucun Franc-maçon ne devait faire partie du gouvernement, amorçant donc un retour vers les années les plus sombres de l’histoire de l’Italie, celles du fascisme, est un signe annonciateur d’un retour des totalitarismes en Europe. D’autant que l’allié « cinq étoiles » que d’aucuns présentent presque comme une FI à l’italienne, partage largement cette idéologie anti-maçonnique.
Alors, même si ce cérémonial, ces rites, ces distinctions pompeuses, cette symbolique, etc. peuvent, pour un profane, paraître un peu puérils, la défense de la Franc-Maçonnerie est un devoir démocratique. D'autant, qu'au delà de ces rites exotiques, la Franc-Maçonnerie a oeuvré dans la plupart des évolutions sociétales, notamment la Loi de 1905, en France.
Ignacio Martínez de Pisón raconte dans un livre sans fiction les hauts faits d’Albert von Filek qui réussit à faire croire à Franco qu’il pouvait transformer l’eau du río Jarama en pétrole.
Menteur, escroc, arnaqueur. Albert von Filek fut une fripouille méconnue qui a attiré l’attention de l’écrivain Ignacio Martínez de Pisón par sa mention, en quelques lignes, dans la monumentale biographie de l’historien Paul Preston, Franco, caudillo de España. Comme le démontre son livre Enterrar a los muertos, sur José Robles Pazos, traducteur et ami de John Dos Passos, Martínez de Pisón est attiré par les personnages secondaires à travers lesquels on peut conter l’Histoire avec un H majuscule. Avec ce livre, Filek El estafador que engañó a Franco (L’escroc qui a dupé Franco), il décrit comment le régime fraîchement installé a pu croire un gredin qui assurait avoir inventé un pétrole synthétique composé d’un mélange d’eau du rio Jarama, d’extraits végétaux plus des ingrédients secrets. A tel point que la première loi publiée dans le Bulletin Officiel du nouveau régime sur la protection de l’industrie nationale fut pour favoriser le développement de l’entreprise de Filek avec des expropriations de terrains à proximité de Madrid.
Albert Edward Wladimir Fülek Edler von Wittinghausen – une ribambelle de nobles appellations trop ronflantes pour être honnêtes – naquit en Autriche en 1889. Bâtard d’un aristocrate, avec la dislocation de l’Empire Austro-Hongrois, il a vu son monde s’écrouler. Il réalise ses premiers coups à Fiume (Rijeka) quand le mégalomane et néanmoins poète Gabriele D’Annunzio y fonda un Etat libre qui sombra au bout de 15 mois.
Les fraudes qu’il commit, seul ou avec des complices, lui firent découvrir diverses prisons. Entre deux arrestations, il va de capitale en capitale.
Il arrive à Madrid en 1931, un peu avant la proclamation de la République. C’est un type persuasif, bon acteur, un escroc à l’ancienne tout dans la rapidité pour agir avant que le dupe ne comprenne quoi que ce soit. Une riche veuve, un couple prospère, un commerçant prétentieux, etc. tous sont bons à plumer avant de disparaître. Un séducteur aussi, coureur de jupons. Il fut même soupçonné de bigamie. Quand il fut mis en prison à Madrid, il avait une fiancée à Béjar, mais après il s’est casé avec une grenadine, Mercedes Domenech, qui l’a accompagné jusqu’à la fin de sa vie à Hambourg en 1952.
Après quelques tromperies de médiocre importance, avec son pétrole magique, Filek se lança dans un super bluff. Il tenta sa chance avec le gouvernement républicain en 1935, mais sans succès. Pendant la guerre, il retenta le coup avec le gouvernement du socialiste Largo Caballero. Mal lui en prit. Quelqu’un examina ses antécédents et il finit par être incarcéré pour être le neveu du chef de l’espionnage autrichien pendant la 1ère guerre mondiale, bien qu’aucune preuve ne fût avancée. Il subit un procès à la Joseph K et, bien qu’acquitté, il est transféré de prison en prison pendant plus de deux ans.
Lors de cette réclusion, il entra en relation avec des protagonistes du régime franquiste, qui lui permirent d’approcher Ramón Serrano Suñer, le gendre de Franco. Quand la guerre se termine, les faucons d’une Espagne en manque de pétrole et de combustibles l’écoutèrent. La crédulité du franquisme fut à la mesure de son besoin en pétrole et le prétendu carburant de Filek fut vu comme un miracle. La presse contribua à l’euphorie titrant sur une grande invention nationale ou sur la future autarcie en matière de carburants. La presse française était plus sceptique sur ce nouveau carburant espagnol à base d’eau et d’extraits de végétaux.
https://elpais.com/cultura/2018/04/04/actualidad/1522878292_576782.htmlAlors que tout était prêt pour lancer la nouvelle industrie, une analyse d’une commission d’experts de l’Ecole des Mines découvrit que la filekina, comme l’appelait le caudillo lui-même, était de la pure foutaise, sans aucune base scientifique. Filek put ainsi faire connaissance avec les geôles franquistes en 1941, mais le régime préféra enterrer l’affaire pour ne pas sombrer dans le ridicule. Et l’escroc fut expulsé vers l’Allemagne cinq ans après, en lui prêtant un possible passé nazi pour lui assurer le meilleur accueil du côté des alliés. Un mensonge de plus – mais dont il n’était pas l’auteur – dans la vie de Filek.
Un abbé bénédictin qui refuse d’exécuter une décision de justice et de se rendre à une convocation du Sénat ; des sénateurs PSOE qui demandent alors la comparution de l’évêque présidant la commission épiscopale ; des sénateurs qui, contre l’avis de leurs collègues PSOE, veulent se rendre dans la Valle de los Caídos ; un imbroglio où le national-catholicisme veut affirmer sa prééminence sur la nécropole franquiste.
Faisant un véritable bras d’honneur aux juges et aux institutions démocratique, le prieur du couvent qui administre la basilique de la Valle de los Caídos, Santiago Cantera*, a refusé de comparaître le 12 mars devant la Commission de Justice du Sénat espagnol, pour s’expliquer sur les raisons de son refus d’accomplir une décisions judiciaires demandant la restitution des corps des frères Lapeña, victimes du franquisme, à leurs familles.
A plusieurs reprises, des descendants ont souhaité récupérer la dépouille de leurs proches. En vain. Jusqu’à ce qu’en 2016 un juge de San Lorenzo del Escorial donne raison à la petite-fille d’un militant anarcho-syndicaliste de la Confédération nationale du travail (CNT), et ordonne l’exhumation de son grand-père et de son grand-oncle, les frères Lapeña. La victoire judiciaire est célébrée par les descendants de républicains.
Cantera invoque ses devoirs à la tête du monastère et sa condition religieuse pour justifier sa non-venue. Et, avec arrogance, il invite les membres de la commission à venir les rencontrer pour une visite guidée de la basilique les jours de fermeture aux touristes. Bien qu'il n'ait aucune autorité légale sur la nécropole elle-même, il prétend interdire l’accès aux cryptes au prétexte qu’il craint que les ossuaires ne soient détériorés et en arguant que d’autres familles lui auraient demandé de veiller sur l’intégrité de la sépulture de leurs proches.
Le PSOE n’a pas du tout apprécié le bras d’honneur du prieur. Face à cet affront, il demande la comparution du Président de la conférence épiscopale espagnole, le cardinal Ricardo Blázquez, pour qu’il affirme le droit des familles à récupérer les restes de leurs proches. Cardinal qui a depuis reconnu que les décisions judiciaires devaient s’appliquer. Mais le prieur ne reconnaît aucune autre autorité que le supérieur de son ordre, l’abbé de Solesmes, en France.
Faut-il dire que les sénateurs socialistes ont encore moins apprécié l’invitation de l’abbé bénédictin à se rendre dans ce mausolée d’un dictateur en catimini et au mépris des institutions démocratiques ? Ils considèrent même que cette visite serait comme un encouragement à l’attitude butée du prieur. Mais leurs collègues du PP répondent que si une chance d’ouvrir le dialogue existe, il faut la saisir.
L’incident met en lumière le statut absurde du site – un incompréhensible méli-mélo civilo-religieux, public-privé, franquiste-démocratique. Le lieu est toujours régi par des décrets et normes non abrogées depuis la fin de la dictature.
Ce n’est pas un lieu de mémoire comme il en existe dans le reste de l’Europe, en souvenir des conflits. Aucun panneau pédagogique n’explique quoi que ce soit. Juste sur les deux portes : « Tombés pour Dieu et pour l’Espagne » (“Caídos por Dios y por España”).
*Des moines qui entretiennent les tombes de Franco et du fondateur de la Phalange José Antonio Primo de Rivera, et célèbrent une messe chaque 20 novembre, jour anniversaire de leurs morts. Ils sont devenus les gardiens de la mémoire du dictateur. C’est d’ailleurs Santiago Cantera qui a officié lors de la messe célébrée en l’honneur de la fille unique du caudillo, Carmen Franco, morte en décembre. Le Monde
Ce monumental ensemble, en partie enterré, se situe dans la vallée de Cuelgamuros, sur le territoire de la localité de la province de Madrid de San Lorenzo del Escorial.
Construit par les prisonniers politiques
Ce gigantesque monument a été construit entre 1940 et 1958, en plein franquisme, comme un hommage aux « héros et martyrs de la Croisade », c’est-à-dire à ceux qui luttèrent et moururent pour Franco pendant la guerre civile. Non pour la réconciliation comme le réinventa plus tard le franquisme.
Franco et son épouse visiatant le chantier.
En plus des ouvriers salariés, il y eut 20 000 prisonniers politiques, sur le chantier, sous l’égide d’un organisme de remise de peine par le travail (Patronato Central de Redención de Penas por el Trabajo).
Dans la vallée, il y a une basilique où sont enterrés dans des cryptes et des niches 38 833 cadavres, dont 12 410 inconnus, ce qui fait de la Valle de los Caídos la plus grande fosse commune d’Espagne. Le dernier transfert de corps a eu lieu en 1983. Les morts ont été extraits de fosses communes et cimetières de presque toute l’Espagne.
L’abbaye de bénédictins jouxte la basilique dont elle a la gestion. Un autre bâtiment héberge 50 petits chanteurs de 9 à 14 ans voués au chant grégorien (cher à Solesmes). En face de l’abbaye, une hôtellerie de 220 places, avec restaurant et bar.
Et au dessus de tout cet ensemble monumental s’érige une croix, la plus haute du monde chrétien.
Au départ, ce lieu était destiné aux morts franquistes, mais en 1958, il fut décidé d’y transférer des victimes sans distinction du camp où ils combattaient. C’est ainsi que des milliers de corps de républicains y furent envoyés le plus souvent sans en informer la famille. C’est ce qui s’est passé avec les frères Lapeña qui n’étaient plus dans la fosse que leur famille fleurissait depuis 60 ans.
Bien que les ossuaires et niches soient considérés comme cimetière public et que le reste du monument fasse partie du patrimoine national, les moines sont toujours à la barre (« Los monjes tienen la sartén por el mango » littéralement, ils tiennent la poêle par le manche) ! Ayant la gestion de la basilique, ils s’opposent aux exhumations puisque l’accès aux ossuaires se fait par cette église.
Francisco Franco (et José Antonio Primo de Rivera) y a été enterré en grandes pompes et sa tombe est en face du grand autel de la basilique. Cet emplacement est contraire au droit canonique puisque l’enterrement au pied d'un autel est réservé aux papes ou aux évêques du diocèse. Un petit-fils du dictateur a signalé que Franco désirait être enterré dans le caveau familial d’El Pardo.
Les sculptures et la basilique se dégradent
Pour les statues et la croix monumentale on a employé une pierre calcaire de Calatoroa, une carrière située dans cette commune d’Aragon, facile à travailler. Mais depuis un certain temps des fragments de la Vierge et même des avant-bras du christ se détachent, ainsi que des sculptures des évangélistes ou de la base de la croix. Le tunnel qui conduit à la basilique a des fissures. Une partie des fosses communes a été inondée. La réhabilitation est estimée à 13 millions d’euros.
Mais faut-il restaurer ce mausolée du franquisme ?
80 ans après le coup d’état qui déclencha la guerre civile, le cardinal Cañizares, archevêque de Valence veut célébrer une messe à la mémoire de Franco.
Le prélat compte célébrer, le lundi 18 juillet, à 19 h, une messe à la mémoire du dictateur Francisco Franco, dans la cathédrale de Valence, le jour même du 80e anniversaire du coup d’état qui déclencha la guerre civile. Une décision qui a provoqué une réaction du PSOE de Valence demandant l’annulation de cet acte : il ne doit y avoir aucune mention de la mémoire du dictateur pendant le célébration de la messe, le contraire serait une provocation et un affront très grave à la citoyenneté.
Sur la publication hebdomadaire de l’archidiocèse ne figure que la mention Francisco F., mais l’archevêché a été forcé d’admettre que l’office qui a lieu à 19 h était bien dédié à Franco. La personne qui l’a commandé est la même qui fait célébrer une messe tous les 20 du mois en commémoration de la mort du dictateur un 20 novembre 1975 ! Le porte-parole de l’archevêché prétend qu’il ne peut mettre son veto sur ces demandes. Or, comme le rappelle le site Info Libre, l’archevêque de Madrid, Carlos Osoro, avait manifesté sa douleur en apprenant qu’un pasteur protestant avait participé à une cérémonie à la mémoire du dirigeant socialiste Pedro Zerolo, mais surtout militant LGTB, estimant que l’église est là pour louer et célébrer les mystères du seigneur et non pour prendre part à des manifestations idéologiques ou politiques.
«Comment est-il possible que dans la cathédrale qui est le premier temple du diocèse se célèbre un coup d’état contre un gouvernement légitime et démocratique ? Quelqu’un imagine-t-il qu’à Munich on dédie une messe à Hitler ? » se demande le journaliste Alfonso Llorenç.
Juste après une déclaration du pape François demandant d'accueillir les réfugiés !
Ce n’est pas la première polémique déclenché par Cañizares. Ainsi avait-il eu l’impudence d’accuser Ximo Puig, Président de la communauté de Valence et sa Vice-Présidente Mónica Oltra de revenir au temps de Franco où on censurait les homélies.
En effet, Mónica Oltra avait osé affirmer que le prélat prononçait des messages misogynes qui humilient les femmes. Cañizares, dans une homélie, avait critiqué une société où on assiste à une importante escalade contre la famille venant de dirigeants politiques appuyés par d’autres pouvoirs comme le lobby gay et certaine idéologies féministes.
Et comme nos cagots, il part en guerre contre une prétendue théorie du genre qui est la plus insidieuse qui ait existée dans toute l’histoire de l’humanité !
Dans la nuit du 17 au 18 juillet 1936, des militaires tentent un coup d’Etat contre le gouvernement espagnol. Depuis la proclamation de la République, en 1931, le pays traverse une période d’instabilité, et la victoire en février 1936 du Frente Popular a avivé les divisions. Si l’ouest du pays, plus rural, se rallie aux rebelles nationalistes, les grandes villes comme Madrid et Barcelone et la plupart des régions industrielles de l’Est résistent.
L’Espagne bascule dans la guerre civile.
Dès la fin juillet 1936, l’Allemagne hitlérienne et l’Italie de Mussolini fournissent une aide militaire aux nationalistes. A partir de l’automne, l’URSS forme et arme le camp républicain, fragilisé par la politique de non- intervention de Londres et Paris. Le conflit dure près de trois ans et fait environ 600 000 victimes civiles et militaires. Il se clôt sur la défaite des républicains et la dictature de Franco (1939-1975).
Courrier International 13/07/16
L'ouvrage de Paul Preston mis en image
Pour ce 80e anniversaire est sortie une version illustrée de La Guerra civil española de Paul Preston avec des dessins de José Pablo García.
Tout s’enchaîne dans le récit de Preston-García : la montée des nationalismes [basque, catalan, etc.], la lutte des paysans pour devenir propriétaires des terres qu’ils travaillaient, les militaires putschistes avec Franco à leur tête, l’immobilisme des puissances européennes, les querelles intestines du camp républicain, le rôle de l’Eglise catholique, l’avancée des rebelles sur le champ de bataille jusqu’à l’écrasement total de la République et l’atroce répression d’après-guerre.
Preston résume ces trois années de terreur par une maxime sur l’Espagne : “Un pays qui tend à considérer celui qui n’est pas d’accord comme un ennemi, et non comme quelqu’un avec qui il faut débattre.”
Cet article reprend un article précédent, en le complétant, à l’occasion de la sortie d’un documentaire que, vu l’heure de programmation, peu de gens verront, sauf si FR3 a l’intelligence de le mettre en ligne. Il rappelle aussi aux cagots que l’église espagnole pratiquait la Gestation pour autrui sauvage. Qu’en pensent nos cardinaux papabiles ? et les saintes Frigide et Christine ?
Un documentaire sur les « enfants volés » va passer quasi clandestinement sur FR3 ce lundi 11/02/13 à 0h10* ! Il eut pourtant pris tout son poids, au moment où nos propres prélats cherchaient à imposer la loi religieuse sur la loi civile. Car question GPA barbares l’église espagnole se posait là. Ces vols d’enfants démarrés au lendemain de la guerre civile au nom d’une idéologie de lutte contre le virus rouge va se poursuivre pour des motifs mercantiles, toujours sous l’égide de l’église qui, jusqu’en 1987, gérait les adoptions. La seule religieuse inculpée – sœur Juana – vient de mourir.
L’historien Ricard Vinyes chiffre à 21 000, rien que pour 1942 et 1943, les enfants enlevés de force à des mères républicaines par le régime franquiste avec la complicité active de l’église catholique.
Le jugeBaltasar Garzón, qui a d'ailleurs perdu son poste en tentant de faire avancer ce dossier des enfants volés du franquisme, cite un document d'une institution religieuse, chiffrant à 30 960 au cours de la décennie 1944-1954 le nombre d'enfants de prisonnières politiques placés sous tutelle de l'Etat. Selon ce magistrat, c'est "un nombre indéterminé" d'enfants qui, de manière "systématique, préconçue et avec une volonté véritablement criminelle", auraient été soustraits à des familles "qui ne s'ajustaient pas au nouveau régime [franquiste]".
Des milliers de femmes républicaines venues accoucher dans les hôpitaux ressortent sans bébés. ("La madre biológica entraba por un lado y la adoptiva salía con un bebé por otro"). Tous, sont déclarés morts nés. En fait, l'enfant, bien vivant, est placé sous la tutelle d'une famille proche du régime franquiste, pourêtre rééduqué. Ce sont les religieuses qui sont chargées de voler les enfants, elles utilisaient leur influence et l'autorité de l'Eglise pour faire taire les plaintes des mères.
GONZALO PORSET, UNE VICTIME -Marine de La Moissonnière France Culture
Garzon relate cet épisode du début des années 40 basé sur le témoignage de Félix Espejo, ancien mineur des Asturies:
"Un jour, les mères [prisonnières] sortirent avec leurs enfants dans la cour [de la prison de Saturraran]. Les religieuses leur dirent que les enfants devaient rester à l'intérieur pour une révision médicale. Il y en avait une centaine. Lorsque les mères rentrèrent, ils n'étaient plus là. Concepcion [une prisonnière], qui n'avait pas d'enfant, fut impressionnée par les scènes de douleur et par les cris des mères qui réclamaient leurs petits. Ils les menacèrent en leur disant de se taire si elles voulaient rester en vie. Une femme d'Oviedo libérée peu après vit sa fille dans une maison de militaires, à Valence, mais on ne sait pas si elle a pu la récupérer ou non".
Du rapt idéologique au trafic de nouveaux-nés
Cette politique d'enlèvements, pour rechristianiser les enfants de mères rouges, s’est ensuite, avec toujours la complicité des « bonnes sœurs » et de leur hiérarchie, transformée en véritable trafic d’enfants. «Ce qui commence comme une sorte de vengeance politique et de mise au pas de la société se transforme au fil des années en un vrai «commerce» qui aurait perduré y compris jusqu’au début des années 80», explique Hector Rojo (revue Diagonal). Ainsi Isabel, mineure et enceinte, dans la très catholique Espagne de 1974, a dû obéir à ses parents : accouchement discret et un bébé qui disparaît, confié par les religieuses, sous une fausse identité, à une famille bien sous tous rapports (Tribune de Genève 15/10/2009).
Le Monde daté du 24/XII/2011 titrait en page 3 "Les enfants volés d'Espagne"Les associations de victimes estiment à 300 000 adoptions irrégulières et vols d'enfants entre 1940 et 1990. L'article raconte qu'une femme, sur les conseils du curé de la paroisse, a simulé la grossesse, avant d'"adopter" un enfant.
"Le vol de bébés a surgi en Espagne avec le franquisme mais, par la suite, il semble qu'il se soit transformé en un pur commerce, extrêmement lucratif, qui se serait nourri de la vulnérabilité de certaines catégories de personnes : mères célibataires ou mineures, couples analphabètes [...] Ce qui a commencé comme un crime idéologique s'est transformé en une véritable mafia" Enrique Vila cité par Le Monde.
« El Mundo » qui n’est pas l’équivalent espagnol du Monde, plutôt proche de l’UMP locale, le PP, a cependant consacré un dossier aux « familles fictives : vies dérobées ». Témoignages émouvants de ces bénéficiaires du trafic : "Mes parents m'ont confessé qu'ils m'avaient acheté" :Juan Luis Moreno a su qu'ils l'avaient acheté pour 150.000 pesetas quand son père le lui a confessé dans son lit de mort : "Ils ont payé pour moi davantage que pour un appartement"; "Un religieux leur a permis de choisir entre un petit garçon ou une petite fille", "Ils ont eu à employer une mère porteuse"...
Des couples mariés qui ne pouvaient avoir d’enfant, se mettaient en rapport, par le bouche à oreille, avec les personnes qui pouvaient leur en fournir. On leur disait dans quelle ville ils auraient à aller et combien ils devraient payer et le jour indiqué, ils se déplaçaient là où l'échange était fait. Après ils s’arrangeaient, dans leur propre ville pour falsifier, avec aussi un paiement préalable, le certificat de naissance. Et ils se présentaient à l'état civil où ils inscrivaient le bébé. "Il y avait pratiquement toujours des personnes religieuses impliquées dans ces histoires" En effet, jusqu’à 1987, 12 ans après la mort de Franco, les adoptions étaient entre les mains de l’église.
La seule personne inculpée, une « bonne sœur», Maria Gomez Valbuena, sor María est décédée en janvier. Le juge Garzón, on l’a vu a été déchu pour onze ans, par la plus haute juridiction espagnole sur plaintes de deux groupuscules d’extrême droite, pour avoir osé soulever le couvercle des 100 000 disparus du franquisme et de ces 300 000 « niňos robados». Comme le dit Télé Obs, aucune enquête qui permettrait de vérifier les archives des hôpitaux, des maternités et des évêchés incriminés, n’a été diligentée. (« Les ombres du passé » Télé Obs 09/02/13).
Cette église franquiste, loin de tout repentir, a continué d’afficher son cléricalisme avec la même morgue, pour tenter de bloquer les lois qui lui déplaisent. Le soutien du Vatican ne lui a jamais fait défaut. La radio contrôlée par la Conférence épiscopale espagnole a pris très systématiquement position contre le gouvernement de Zapatero, défendant, sur un ton souvent très violent, des positions proches du Parti Popular (PP). Mais, malgré le retour du PP au pouvoir, ni le mariage homo, ni l’IVG, contre lesquels cette église avait organisé des manifestations géantes, n’ont été remis en cause.
Les affaires sexuelles qui agitent l’opinion et l’église catholique ne doivent pas masquer des scandales encore plus graves et qui ne mettent pas en cause des individus défaillants – même couverts par leur hiérarchie - mais l’institution elle-même. « L’église était le franquisme » dit un historien qui raconte l’enlèvement de milliers d’enfants sous Franco. Tout un système de maltraitances d’enfants – amérindiens arrachés à leur famille au Canada, orphelins ou enfants de « filles-mères » (à qui on les avait arrachés) en Irlande et ailleurs – mis en place par une église arrogante et inhumaine.
Petite anecdote pour commencer : ça se passe à Saint-Jo, l’école privée de mon bled, nous sommes en 9e (car les « chers frères » ne parlent pas de CP, CE ou CM), J.-C., fils d’un entrepreneur local (qui crache généreusement au bassinet de l’église), arrive avec ses cheveux blonds luisant de brillantine ; le Frère Hubert, fou de rage, fonce vers la cuisine, revient avec une bassine d’eau froide et un bloc de savon et, vitupérant, shampouine sauvagement le malheureux, avant de le traîner de classe en classe, vociférant, pour achever son humiliation ! Ce psychopathe pouvait, en toute impunité, terroriser toute sa classe.
Nous étions dans les années 50, en Anjou.
Rien à voir avec « Les enfants volés du franquisme ».
Ouest-France 13 avril 2010
L’historien Ricard Vinyes chiffre à 21 000, rien que pour 1942 et 1943, les enfants enlevés de force à des mères républicaines par le régime franquiste avec la complicité active de l’église catholique.
Un document d'une institution religieuse, cité par Baltazar Garzon, chiffre à 30.960 au cours de la décennie 1944-1954 le nombre d'enfants de prisonnières politiques placés sous tutelle de l'Etat. Selon ce magistrat, c'est "un nombre indéterminé" d'enfants qui, de manière "systématique, préconçue et avec une volonté véritablement criminelle", auraient été soustraits à des familles "qui ne s'ajustaient pas au nouveau régime [franquiste]". Des milliers de femmes républicaines venues accoucher dans les hôpitaux ressortent sans bébés. ("La madre biológica entraba por un lado y la adoptiva salía con un bebé por otro"). Tous, sont déclarés morts nés. En fait, l'enfant, bien vivant, est placé sous la tutelle d'une famille proche du régime franquiste, pour être rééduqué. Ce sont les religieuses qui sont chargées de voler les enfants, elles utilisaient leur influence et l'autorité de l'Eglise pour faire taire les plaintes des mères. C'étaient elles aussi qui venaient annoncer « votre enfant est mort ».
Garzon relate cet épisode du début des années 40 basé sur le témoignage de Félix Espejo, ancien mineur des Asturies: "Un jour, les mères [prisonnières] sortirent avec leurs enfants dans la cour [de la prison de Saturraran]. Les religieuses leur dirent que les enfants devaient rester à l'intérieur pour une révision médicale. Il y en avait une centaine. Lorsque les mères rentrèrent, ils n'étaient plus là. Concepcion [une prisonnière], qui n'avait pas d'enfant, fut impressionnée par les scènes de douleur et par les cris des mères qui réclamaient leurs petits. Ils les menacèrent en leur disant de se taire si elles voulaient rester en vie. Une femme d'Oviedo libérée peu après vit sa fille dans une maison de militaires, à Valence, mais on ne sait pas si elle a pu la récupérer ou non".
Cette politique d'enlèvements, pour rechristianiser les enfants de mères rouges, s’est ensuite, avec toujours la complicité des « bonnes sœurs » et de leur hiérarchie, transformée en véritable trafic d’enfants. «Ce qui commence comme une sorte de vengeance politique et de mise au pas de la société se transforme au fil des années en un vrai «commerce» qui aurait perduré y compris jusqu’au début des années 80», explique Hector Rojo (revue Diagonal). Ainsi Isabel, mineure et enceinte, dans la très catholique Espagne de 1974, a dû obéir à ses parents : accouchement discret et un bébé qui disparaît, confié par les religieuses, sous une fausse identité, à une famille bien sous tous rapports. (http://www.tdg.ch/actu/monde/enquete-vols-enfants-espagne-franquiste-2009-10-14).
Cette église franquiste, loin de tout repentir, continue d’afficher son cléricalisme avec la même morgue, pour tenter de bloquer les lois qui lui déplaisent. Le soutien du Vatican ne lui a jamais fait défaut. La radio contrôlée par la Conférence épiscopale espagnole prend très systématiquement position contre le gouvernement de Zapatero, défend, sur un ton souvent très violent, des positions proches du PP. (http://www.regards.fr/article/print/?id=3157).
J’ai déjà évoqué le sort fait à 150 000 enfants amérindiens, enlevés à leur famille et confiés à des pensionnats majoritairement dirigés par l’église catholique. En Irlande si 2000 enfants et adolescents furent victimes d’agressions sexuelles, au moins 35 000 furent placés dans les institutions catholiques où beaucoup subirent de mauvais traitements.
Il arrive cependant, parfois, rarement, que, pour un comportement moins criminel que celui d’enlèvements systématiques d’enfants, un prélat fasse entendre la voix du repentir : "Dans le passé, en Vendée, l'Eglise était trop présente, occupait l'espace social et laissait peu de place à des manières de penser et de vivre la vie humaine et la foi d'une manière différente. Des hommes et des femmes ont souffert de cette emprise de l'Eglise sur leur vie personnelle et sociale. Je pense aussi aux personnes séparées, divorcées, divorcées remariées, à d'autres qui vivent une orientation sexuelle qu'ils n'ont pas choisie".M. Michel Santier, ancien évêque de Luçon, pourrait servir d’exemple à la grande majorité de ses collègues du monde entier. Mais l’acte de contrition n’est pas une pratique courante par l’église catholique.
24/XII/2010
Le Monde daté du 24/XII titre en page 3 "Les enfants volés d'Espagne"
Les associations de victimes estiment à 300 000 adoptions irrégulières et vols d'enfants entre 1940 et 1990 (donc le trafic a continué après la fin du franquisme). L'article raconte qu'une femme, sur les conseils du curé de la paroisse, a simulé la grossesse, avant d'"adopter" un enfant.
"Le vol de bébés a surgi en Espagne avec le franquisme mais, par la suite, il semble qu'il se soit transformé en un pur commerce, extrêmement lucratif, qui se serait nourri de la vulnérabilité de certaines catégories de personnes : mères célibataires ou mineurs, couples analphabètes [...] Ce qui a commencé comme un crime idéologique s'est transformé en une véritable mafia" Enrique Vila cité par Le Monde.
Un documental que muestra la crueldad del franquismo a la hora de reprimir principalmente a los niños de republicanos que lucharon para defender la democracia, todo ello se hizo desde el principio con la convivencia de la iglesia católica que, era parte fundamental de aquel sufrimiento que el régimen dio todo lo que fuera, republicano, ateo, sindicalista, comunista, anarquista y un largo etc... En conclusión, todo lo que no fuera el Nacional-Catolicismo era despojado de su humanidad para luego ser aniquilados.
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