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9 janvier 2020 4 09 /01 /janvier /2020 21:19
Professeurs du Lycée Tarik ibn Zyad AZROU 1968-69

Professeurs du Lycée Tarik ibn Zyad AZROU 1968-69

Et vlan pour Duclos ! balançait P.T.

- Et pan pour Pompidou ! retournait Y. S.*

Pourquoi le (médiocre) joueur de pétanque qui ne connaissait de tennis que celui de table, se retrouvait-il avec d’autres spectateurs au bord d’un court de tennis d’Ifrane ? Autant qu’il m’en souvienne, en ces beaux jours de fin mai 69, des activités sportives diverses avaient opposé profs du collège et du lycée. Pour le tournoi de tennis, le vrai, sur terre battue, les compétiteurs étaient tous du lycée et la finale opposait le solide P.T., le pompidolien, au léger mais virevoltant Y.S.  partisan de Duclos, candidat PC à ces présidentielles 1969, dont la rondeur et l’accent rocailleux donnaient une (fausse) image de bonhomie. Et chacun, accompagnait chaque bon coup de raquette d’un « Pour Pompidou », « Pour Duclos ». En toute logique – sportive et électorale – Pompidou battit Duclos, P.T. l’emporta sur Y.S., Yoland Simon.

J’ai, en effet, connu avec cet estimé contributeur du deblog-notes,  l’expérience de la coopération, à Azrou, au cœur du Moyen-Atlas. Aussi, quand il m’a gratifié du service de son dernier opus – Faut-il qu’il m’en souvienne ? – me suis-je empressé de rechercher les pages sur ces années marocaines communes.

 

Il avait déjà évoqué cette expérience de la coopération, partagée avec des milliers d’autres VSNA (Volontaires du Service national actif), dans une nouvelle intitulée Maroc tristement au cœur**. Nouvelle, où le narrateur prêtait, en mettant en scène un accident tragique (et réel), à ses collègues un certain racisme. Nouvelle, dans laquelle un nommé Launay jouait un rôle assez peu reluisant. Mais c’était de la fiction et il ne faut pas confondre narrateur et auteur, personnage et personne, n’est-ce pas ?

Faut-il qu'il m'en souvienne ?

Sauf que là, le narrateur et l’auteur se confondent et il écrit clairement « Je me souviens maintenant avec quelle facilité les rapports humains se teintent facilement d’un racisme ordinaire, à peine condamnable et presque anodin, ce racisme au quotidien dont j’avais lu les fines analyses dans les librairies du Quartier latin, “La joie de lire” de François Maspero. »

Une vision symptomale, à mon sens.

Que des Français râlent – sur le garagiste ou le plombier, le flic qui vous fait lanterner pour la carte d’étranger, la première paye qui met plus de trois mois à tomber, la paperasse, etc. – rien que d’habituel. Mais prédominait surtout une grande insouciance : pas de paye, mais le Soussi, le boucher, la Grecque même nous faisaient crédit… et pétanque, apéros, fiestas diverses animaient la vie des ‘expatriés’, pour beaucoup fort aises de cette vie loin des contraintes parfois pesantes des familles. Quant aux « fatmas », elles étaient infiniment moins nombreuses à chaparder que les chasseurs et pêcheurs françaouis à braconner !

Sûr que cette sorte de paroisse laïque vivait plutôt en vase clos, avec parfois ses petites frictions. Mais notre auteur de retour en France, entre le syndicat corporatif et la cellule PC d’enseignants, n’était-il pas dans un entre-soi encore plus prégnant ?

Faut-il qu'il m'en souvienne ?

Lecture symptomale de ma part, puisque le chapitre « Coopérer » fait 10 pages sur 240 de Faut-il qu’il m’en souvienne ?.

Pré-boomers – enfants des années de guerre – et boomers de 1946 à 1955 se retrouveront dans ces souvenirs d’un fils d’instit coco de Normandie qui vont de la Résistance à la victoire de Mitterrand en 1981. Le parcours, mais faut-il s’en étonner, est un peu virevoltant. Apparemment thématique, chaque chapitre – engagements, écrire, cinéma, théâtre, etc. – précédé d’une introduction en italique. Mais, malgré des évocations croisées de souvenirs d’enfance d’un chapitre à l’autre, la chronologie reprend parfois ses droits, après les écoles il y aura le lycée puis l’université, après coopérer ce sera revenir.

Ce parcours est évidemment autobiographique, mais l’auteur reste très pudique sur sa vie intime, on se retrouve ainsi dans la cité universitaire d’Anthony avec une épouse et un fils qu’on n’avait pas vu venir. Percent quand même quelques blessures d’enfance avec une mère qui ne supporte pas la concurrence de cette terrible maîtresse qu’est la militance PC du père. Et l’on sent toute l’admiration pour ce père communiste qui « tenait à la fois du rebelle, du savant et du philanthrope. » « J’étais assez fier de partager les idées de mon père. De les avoir reçues en partage et non en héritage. (…) Je les soutenais avec le talent d’un petit Mozart de la politique, la cauteleuse subtilité d’un dialecticien en herbe et l’acharnement d’un redoutable rhéteur. »

De gauche à droite, assis : Jacques Duclos, Maurice Thorez, Marcel Cachin ; debout André Marty.

De gauche à droite, assis : Jacques Duclos, Maurice Thorez, Marcel Cachin ; debout André Marty.

Avec une tendresse légèrement teintée de malice, Y. Simon, à travers ce père, fait comprendre cette vision du monde des communistes s’appuyant sur l’infaillible marxisme-léninisme (voire stalinisme) qui apportait des outils scientifiques pour saisir les lois de l’Histoire. Il fait vivre surtout ce militantisme quasi religieux et il retrace les « âpres affrontements » de l’après-guerre, avec ses procès staliniens contre Marty ou Tillon et autres traîtres, menés par Thorez et Duclos. Petite scène de comédie aussi, quand son père, du côté de Saint-Hilaire-de-Harcouët, l’invite à balancer par le déflecteur de la 203, le surplus de tracts appelant à voter NON au référendum de septembre 1958. Ce précoce passionné de politique nous en retrace aussi quelques grands moments, avec une quatrième secouée par l’instabilité, la paix en Algérie, la surprise du balottage de l’élection présidentielle de 1965, un mai 68 où il ne se retrouve guère dans le mouvement étudiant, une inattendue réhabilitation de Giscard, la lourde déconvenue de 1978…

Mais ce qui fait à mon sens le charme de ces souvenirs c’est qu’Y. Simon sait tisser avec talent l’entrecroisement des grands évènements avec les choses de la vie quotidienne. On y retrouve donc l’engouement pour les héros du sport et particulièrement du Tour de France, les vacances d’été dans la famille avec oncles et cousins, l’école primaire puis le cours complémentaire… La première partie de bac – eh ! oui ! le bac, comme une fusée Ariane était à deux étages – estompe un peu le retour du Général et dix ans plus tard les épreuves pratiques du CPR, quand on a déjà charge de famille, priment sur la révolte estudiantine.

Faut-il qu'il m'en souvienne ?

Aucune trace de cette nostalgie un peu gluante dont nous abreuvent les adeptes du « c’était bien mieux de notre temps ». Ses contemporains, les « vieux vieillards » qui ont suivi les exploits de Koblet et Kubler ou ceux de Charly Gaul ou de Bahamontes, les cinémas REX avec ouvreuses et « Jean Mineur publicité », se retrouveront au fil de chapitres. Les lecteurs moins chenus y découvriront un auteur au ton singulier et à la plume alerte.

* La légende moyenatlasique veut aussi qu’un joyeux drille ait réussi, en pleine nuit, à persuader le toubib français du dispensaire que ce P.T. pompidolien avait, avec son épouse (ce qui valait mieux qu’avec une autre) était victime d’un pénis captivus : le cas étant tellement rare, notre toubib est monté illico délivrer le mâle captif pour tomber, devant leur entrée, sur le couple qui revenait d’un spectacle à Fès !

** Et si on arrêtait la mer ? L’Harmattan 1994

Faut-il qu'il m'en souvienne ?

Faut-il qu'il m'en souvienne ?

de

chez Ed. de l'Aiguille

Collection(s) : Fictions

18€

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19 février 2018 1 19 /02 /février /2018 15:12
Gérard Verrier (dit Véru)

Nous venons d'apprendre par  un coup de tel de son fils THIERRY, le décès cet aprés-midi , au cours d'une partie de golf , de notre  collègue et ami GERARD VERRIER .  Celui que tout  le monde  appelait VERU  qui connaissait le MAROC  mieux que quiconque et  toutes les pistes du Moyen Atlas dans les moindres détails, nous a quitté victime d'une crise  cardiaque.Cette disparition va créer un grand vide au sein de notre association et  s'ajoute, malheureusement, à la liste, déjà longue des coopérants Azriouis disparus.

 Il y aura une cérémonie , vendredi 23 février à 16H au crématorium à Nîmes.

Notre association  sera représentée  par plusieurs de ses membres, résidant dans la la région .

                                          Guy THEROND

Président de l'Association des amis d'Azrou (AAA)

Gérard Verrier (dit Véru)
Gérard Verrier (dit Véru)

En 2007, Manou et Gérard, accueillaient l'AAA dans leurs terres auvergnates, à Goudet.

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Quelques autres images au fil des rassemblements de l'AAA (mais dans un ordre arbitraire).

Gérard Verrier (dit Véru)
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Gérard Verrier (dit Véru)
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Gérard Verrier (dit Véru)
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Gérard Verrier (dit Véru)
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Gérard Verrier (dit Véru)
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Gérard Verrier (dit Véru)Gérard Verrier (dit Véru)
Gérard Verrier (dit Véru)Gérard Verrier (dit Véru)

Un retour à Azrou en 2006 :

Au pano, Véru était tombé sur des baroudeurs (je ne sais plus si c'était en 4X4 ou en moto) et leur avait détaillé avec des points de repères précis - tel rocher de telle forme par exemple - l'itinéraire d'une piste paumée de l'Atlas.

 

 

Gérard Verrier (dit Véru)
Gérard Verrier (dit Véru)
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Gérard Verrier (dit Véru)Gérard Verrier (dit Véru)
Gérard Verrier (dit Véru)Gérard Verrier (dit Véru)
Gérard Verrier (dit Véru)

Il manque les photos du temps d'Azrou, en particulier celle du pilote que fut Gérard, qui bluffait les professionnels lors d'un Rallye du Maroc.

 

Toutes nos condoléances à sa famille, à ses proches et pleins de bises attristées à Manou...

 

 

Et en guise d'adieu, sa chanson fétiche :

 

 

 

 

NB Les différents clichés sont de divers photographes (Alain Coustaury, Michel Fabre, Billy/Xavier Delacou, Danielle Thoulouze,...) et le remarquable portrait de Gérard, qui ouvre cette évocation de notre ami, est de Pierre SONRIER*.

 

* Merci à DT qui m'a signalé une erreur de patronyme.

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26 mai 2016 4 26 /05 /mai /2016 14:46
AAA mai 2016

Non cette AAA ne réunit pas (que ?) des alcooliques anonymes, même si certains ont pu être en état de manque de ne pas avoir une goutte de vin gris local de tout le séjour. Il s’agit de l’Association des amis d’Azrou. Micro association réunissant, au départ, d’anciens coopérants de cette cité montagnarde du Moyen Atlas, à une époque où, dans l’enseignement secondaire marocain, tout était enseigné en Français, sauf l’Arabe ! L’AAA envoie une délégation plus ou moins fournie, chaque année, pour donner un coup de pouce dans le domaine de la jeunesse.

AAA mai 2016

Cette année notre groupe, faute de retrouver son hôtel habituel qui affichait complet, s’est retrouvé dans une Auberge – le Vallon Vert – à quelques kilomètres d’Azrou, en pleine nature. Avec son club hippique, ses piscines, ses randonnées, l’auberge doit tenir du mini-club de tourisme, à vocation écologique, en été . Là nous étions les seuls clients, avec un temps de chien. Et comme disait finement notre président : « Le cheval, ce n’est pas mon dada ».

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La partie hippique
La partie hippique La partie hippique
La partie hippique La partie hippique
La partie hippique La partie hippique

La partie hippique

L'aile neuve où nous étions hébergés.L'aile neuve où nous étions hébergés.

L'aile neuve où nous étions hébergés.

L’arboriculture domine dans cette vallée entre un plateau d’un côté et la montagne de l’autre.

AAA mai 2016
AAA mai 2016AAA mai 2016
AAA mai 2016AAA mai 2016
AAA mai 2016AAA mai 2016

Notre action la plus ancienne a concerné l’antenne locale de l’Association Marocaine d’aide aux enfants (et ados) diabétiques (AMAED). Elle consiste à ouvrir un compte dans une pharmacie pour l’achat du matériel d’analyse pour les jeunes diabétiques.  Car le principe – sauf dons – est de tout acheter sur place.

Aïcha et Mohammed BOURHROUS, responsables de l'AMAED

Aïcha et Mohammed BOURHROUS, responsables de l'AMAED

Le deuxième coup de pouce est pour une classe d’enfants handicapés. Le directeur de l’école, pédagogue affirmé, est d’une grande efficacité : enveloppe confirmée, liste des besoins établie, devis obtenus le soir même, choix du fournisseur, bon de commande le lendemain, livraison le surlendemain. Cette année, l’institutrice a reçu le renfort d’une jeune japonaise ; nous découvrons ainsi qu’une association nippone envoie des jeunes bénévoles au Maroc dans divers secteurs (éducation, santé, social…).

AAA mai 2016
AAA mai 2016AAA mai 2016
AAA mai 2016AAA mai 2016
AAA mai 2016AAA mai 2016

Enfin, la troisième action a pour but de donner un plus à Dar-el-Amane, un lieu de vie pour enfants et ados en grandes difficultés sociales. Les locaux ont été nettement agrandis et améliorés.

AAA mai 2016
La directrice, l'intendant et une personne de l'encadrement (cliquer pour agrandir)La directrice, l'intendant et une personne de l'encadrement (cliquer pour agrandir)La directrice, l'intendant et une personne de l'encadrement (cliquer pour agrandir)

La directrice, l'intendant et une personne de l'encadrement (cliquer pour agrandir)

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Cette année, les garçons les plus âgés avaient mis en scène une sorte d’allégorie mimée : l’un d’eux jouait l’ado abandonné, rejeté par la famille, la société civile, l’école et qui ne trouvait que la rue pour refuge, rue où il s’adonnait à la sniffe de produits solvants ; jusqu’à ce que Dar-el-Amane l’en extirpe et, non sans difficultés, le réinsère !

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Les filles quant à elles, présentaient un spectacle de danse moderne.

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Bien que revenant à Azrou depuis des lustres, nous avons découvert un sympathique  marché aux fruits et légumes au pied de la Kechla, un des anciens quartiers de la ville, adossé à la montagne.

AAA mai 2016
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Quant au souk du mardi – un des plus importants du Moyen-Atlas – passage express : le temps frisquet et les allées boueuses ont découragé  les deux tiers du groupe. Découverte cependant d’un local fixe qui offre tout pour l’ameublement et l’équipement de votre logis !

AAA mai 2016
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AAA mai 2016AAA mai 2016

Ce passage annuel permet donc de joindre la mise en œuvre de modestes actions – témoignages de notre reconnaissance pour l’accueil reçu quarante avant – et des retrouvailles avec une cité au cadre splendide et qui, malgré une expansion extraordinaire, garde encore son charme d’autrefois. Retrouvailles aussi, bien sûr, avec des anciens collègues ou élèves.

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11 juin 2014 3 11 /06 /juin /2014 19:57
Intermède militaire insolite à Ceuta

C’était le 22 mai. Quasi sous le balcon de notre chambre à ‘La Muralla’, Ceuta, deux cars s’arrêtent d’où surgissent une palanquée de troufions…

 

Comme les années précédentes, avant de rejoindre Azrou, pour le traditionnel rendez-vous de l’AAA,  une halte à Ceuta, enclave espagnole au Maroc. Un peu comme Gibraltar en Espagne, mais d’implantation plus ancienne.

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Départ d’Algéciras qui tente de faire concurrence au nouveau port de Tanger-Med en face pour le trafic des containers.

Intermède militaire insolite à Ceuta
Intermède militaire insolite à CeutaIntermède militaire insolite à CeutaIntermède militaire insolite à Ceuta

Passage devant Gibraltar qui, depuis, plus de trois siècles est entre les mains de la perfide Albion, avec des crises régulières avec l’Espagne. Récemment sur des problèmes de zones de pêches. Mais, en représailles, le quasi blocage du passage avait surtout nui aux salariés espagnols du rocher (et secondairement aux restaurateurs du coin privés de la clientèle aisée gibraltarienne).

Intermède militaire insolite à Ceuta

L’arrivée à Ceuta, enclave espagnole au Maroc, comme Melilla, depuis presque six siècles, est marquée par le Monte Hacho.

 

Vu du balcon (ciquer pour faire défiler)
Vu du balcon (ciquer pour faire défiler)
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Vu du balcon (ciquer pour faire défiler)

Vu du balcon (ciquer pour faire défiler)

La Muralla’ a généreusement offert à ses vieux clients un chambre avec un balcon offrant une vue à près de 250°, vers la côte marocaine, le large, la cathédrale, la Plaza et même, en se penchant un peu, vers le port de Plaisance.

Intermède militaire insolite à Ceuta

Le motif essentiel de cette étape est de se fournir en ‘halouf’, c’est-à-dire en chorizo, lomo, jamon, etc.  indispensables pour les traditionnelles réunions de travail du groupe, le soir.

 

C’est de retour de l’excellente Boutique del Jamón, qu’apparurent nos piou-pious en bels uniformes. Deux beaux cars les ont déversés sur le trottoir et sur le parvis de la cathédrale. Ils ont bien du glandouiller pendant une heure. A tel point que l’un d’eux, apercevant le photographe au-dessus a appelé ses potes à prendre la pose. Puis les rangs se sont formés, musique en tête. La troupe s’est ébranlée pour… parcourir quelques mètres et s’aligner devant le Centre de commandement de la Ciudad Autónoma de Ceuta dont les occupants s’étaient aussi alignés de l’autre côté. Musique. Deux troupiers déguisés en soldats du XVIIIe siècle ont porté une couronne au pied de canons anciens. Une partie des musiciens s’est mis en retrait, tandis que le reste, tambours en tête a fait un petit tour vers le port, avant de revenir et de regagner les cars. Les huiles, civiles et militaires, avec leurs dames ponponnées, se sont alors dirigées vers le Parador, pour un vin d’honneur.

Cliquet sur le haut-parleur (en bas à droite) pouravoir du son

Quel événement patriotique a été célébré ce 22 mai ? La question posée à une personne du maigre public n’a reçu qu’une vague réponse. Dans ce qui fut un haut lieu de la Légion étrangère – et qui dans une plaque commémorative rend hommage à José Millán-Astray, son fondateur – on pouvait craindre que cette mystérieuse commémoration ait un relent de franquisme. Mais les deux déguisés laissent à penser à une célébration d’un fait plus ancien. Peut-être la résistance de la ville face aux Anglais, alors que Gibraltar, en face, tombait sous leur coupe ?

Intermède militaire insolite à Ceuta
Intermède militaire insolite à Ceuta

Au retour, deux surprises.

 

La douane Marocaine s’est nettement améliorée : on ne descend plus de voiture pour faire viser et l’ex-papier vert du véhicule (devenu une série de coupons sortis de l’imprimante) et les passeports. Sauf que... une blonde Belge, sortant d’un véhicule immatriculé CD – sans doute une habituée de sauts à Ceuta mais n’ayant pas compris que la règle avait changé – a été faire la queue à l’ancien guichet des passeports qui ne vise plus que ceux des piétons. La fameuse théorie qui veut que ce soit la file dans laquelle on se met qui n’avance pas s’est donc confirmée, puisque le mari attendait le retour de sa blonde.

La douane espagnole, elle, vire à la connerie. Après donc avoir franchi, derrière le belge, le poste marocain, un STOP au sol, à la douane ibérique, marqué comme il se doit. Un des deux douaniers fait un signe décontracté de la main, lu comme une invite à aller voir plus loin un policier qui jette un vague coup d’œil sur les passeports. Que nenni ! le toit est martelé du poing par le deuxième douanier au visage déformé par la colère et qui profère des choses des moins aimables dans sa langue vernaculaire. Toute la morgue haineuse que le port de l’uniforme donne aux bas de plafond.

La côte Marocaine et Gibraltar (retour)
La côte Marocaine et Gibraltar (retour)
La côte Marocaine et Gibraltar (retour)

La côte Marocaine et Gibraltar (retour)

Ceuta est-elle vraiment espagnole ?

 

On peut en douter car cette engeance douanière sévit et à l’entrée du port et encore à la sortie de celui d’Algeciras ! Ainsi un jeune artisan avec son véhicule utilitaire a eu droit à un chien renifleur à l’avant, sur les sièges arriére et dans le coffre quasi vide ; puis, alors qu’il s’apprêtait à repartir, un autre s’est mis à taper la tôle avec le manche d’un tournevis ; cinq douaniers du coup se sont mobilisés : faisant ouvrir le capot du moteur, se glissant sous le véhicule, sondant les garnitures intérieures, tout cela avec des visages hargneux. Et, à l’arrivé, le même, eut droit à la même comédie, un peu écourtée cependant.  Certes les douanes, en  Fance aussi, peuvent intervenir sur l’ensemble du territoire, mais de manière aléatoire (et aussi sur renseignements).

Tandis que là ce sont trois postes fixes de douane successifs.

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29 mai 2013 3 29 /05 /mai /2013 18:41
“Quel souk !”

« Quel souk ! » : exclamation typique de parents devant la chambre de leur ado. Mais, contrairement à l’apparence le souk hebdomadaire est rigoureusement ordonné. Tout autant que l’étaient nos marchés ruraux d’autrefois avec les rangées de barres pour attacher les bovins et le regroupement des stands et étals par activités. Si désordre il y avait, c’était les goulots d’étranglement provoqués par les chalands qui bloquaient les allées pour tailler une bavette.

« Quel souk !» : exclamation toujours admirative quand on redécouvre celui d’Azrou, le plus beau du Moyen-Atlas. J’entends les Khnifri protester que celui de Khenifra mériterait la palme. Que nenni répond l’azrioui d’adoption avec chauvinisme.

Photo M. Fabre

Photo M. Fabre

Le plus spectaculaire est, sans aucun doute, le marché aux bestiaux, ici ovins essentiellement. Certes pas de maquignons en longues blouses noires, armés de leurs longs bâtons, du marché douécin d’un passé hélas très lointain. Mais les échanges quasi muets entre acheteur et vendeur sont tout aussi codés. Et les moutons, têtes comme emboîtées les unes dans les autres, n’ont pas besoin de barres pour être parfaitement rangés.

“Quel souk !”

Le plus coloré est certainement le marché aux fruits et légumes. Maticha, p’tata, mechméch, banân, friz, khizzo, bsla, etc. s’offrent aux acheteurs. Les pastèques sont énormes et les melons verts délicieux. Mais les cerises, victimes d’un printemps pourri, ne sont pas au rendez-vous. Olives et amandes, épices variées, forment des tableaux plus nuancés.

Les volaillers eux sont à un autre bout du souk, poulets sur pied (ou plutôt ergots) qui seront plumés et vidés sur place.

Photo M. Fabre

Photo M. Fabre

Les tapis, hélas, sont de moins en moins nombreux. Quant aux bijoux anciens n’en parlons même pas.

En revanche, on trouve de tout au souk : chaussures à son pied, caftans, gandoura, mais surtout vêtements et sous-vêtements modernes, couvertures, valises, tentures, cocottes-minute et batterie de cuisine, vaisselle, PQ et lessives, outils, etc. Et même un lit et autres meubles. Liste non exhaustive loin s’en faut, puisque l’on y a même découvert des vendeurs à la sauvette de modèles réduits de voitures et camions, téléguidés ou pas.

“Quel souk !”

Si les carrioles à bras assurent toujours les transports dans les allées les plus étroites, les bourricots ont été supplantés par des tricycles motorisés. Et quand les marchands de bestiaux ont fait leurs achats, ils n’hésitent pas à lancer leurs camions dans les allées, provoquant une telle pagaille que l’on peut, à bon droit, s’exclamer : « Quel souk ! »

Mardi 14 mai AZROU

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1 octobre 2010 5 01 /10 /octobre /2010 17:15

HommesDieux

 

Christophe Carrière, dans un article intitulé « Il était une foi... Des hommes et des dieux », nous décrit la genèse de ce film qu’il dit « touché par la grâce […] protégé ou béni ».

 

tioum11016  Premier signe divin, le futur réalisateur, à Cannes ne dort pas et tombe sur un documentaire - Le Testament de Tibhirine, d'Emmanuel Audrain – sur la disparition des moines. Tel Saül sur le chemin de Damas, c’est l’illumination, il décide d’écrire un scénario sur la dimension humaine, morale et religieuse de l’engagement de ces clercs. D’autres signes sont perçus par ce mystique critique. Ainsi écrit-il que « Contre toute attente, le projet rencontre une adhésion immédiate [pour son financement]. Certains mettent cela sur le compte de la qualité du scénario, d'autres y voient une volonté divine. »  

 

Les acteurs subissent d’abord un stage dans un monastère savoyard, puis apprennent les chants religieux. « A partir d'une polyphonie, on atteint l'harmonie et, oui, l'élévation », fait-il dire à Lambert Wilson.

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« Ainsi, quand l'équipe débarque, à l'automne 2009, au monastère bénédictin de Tioumliline, au Maroc, les acteurs, qu'ils soient catholiques pratiquants, comme Michael Lonsdale, ou agnostiques, comme Jacques Herlin, sont véritablement devenus des moines. A 1 600 mètres d'altitude, il fait un froid de gueux. » Eh oui, les célibataires et les deux couples qui ont logé à Tioum ont subi ce froid de gueux !

 

Comme l’armée marocaine aurait accepté de voir hisser le drapeau algérien et que leurs hélicoptères soient aux couleurs de l’armée algérienne, il fait encore dire au pauvre L. Wilson « Les frères – entendez les moines de Tibhirine – sont avec nous ».

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MIRACLE : il neige à Tioum

Mais le plus fabuleux reste à suivre : « Et puis, au milieu du tournage, survient un énième signe, le plus improbable. Tandis que l'équipe tourne la scène où les terroristes explosent la porte du monastère, il se met à neiger, événement exceptionnel dans la région. ». Un tel miracle a son effet immédiat : le cinéaste qui voulait terminer sur une image des têtes décapitées, contre l’avis du moine qui le conseillait, y renonce : « Après cette tombée de neige, j'ai "entendu'' les frères. »  Il est vrai que « Le garçon est un écorché vif et son penchant pour l'alcool n'est un secret pour personne. » avait prévenu le critique.

 

tioum15020

Ce que semble ignorer notre critique, c’est que le Maroc n’est pas exactement sous les tropiques, qu’à Tioum (1600 m) et même à Azrou(1200 m), il neige presque tous les ans, d’autant que, selon d’autres sources, le tournage n’a pas eu lieu à l’automne*, mais en décembre 2009. Sait-il qu’il y a, juste au-dessus de Marrakech, une station de ski, comme d’ailleurs il y en a une proche de Tioumliline ? Et comme cinéaste et acteurs étaient en contact, notamment, avec un français, résidant à Azrou depuis des décades (et ayant connu le monastère du temps des bénédictins), ils n’ont pu croire longtemps à un « événement exceptionnel », tenant du miracle.

 

Mais les plus beaux articles sont ceux d’imagination qui transcendent la réalité triviale.

 

 

* Mais on a pu voir tomber de la neige fin octobre… et les coopérants qui ont habité à Tioum pourraient encore témoigner y avoir été bloqué par des congères.

 

NB Les images du monastère du temps des bénédictins (en noir et blanc) sont issues du fonds de cartes postales de Gilbert Dubant, grand contributeur et néanmoins caustique, de ce déblog notes. 

 

 

Pour compléter Tioumliline après le tournage

Tioumliline vu d'un satellite

Tioumliline vu d'un satellite

Les bâtiments du bas (à part les logements le long de la route, le reste est bien délabré)Les bâtiments du bas (à part les logements le long de la route, le reste est bien délabré)
Les bâtiments du bas (à part les logements le long de la route, le reste est bien délabré)Les bâtiments du bas (à part les logements le long de la route, le reste est bien délabré)

Les bâtiments du bas (à part les logements le long de la route, le reste est bien délabré)

Photos Julie Chezeau-Launay
Photos Julie Chezeau-Launay

Photos Julie Chezeau-Launay

Le monastère (entrée et cloître)
Le monastère (entrée et cloître)
Le monastère (entrée et cloître)

Le monastère (entrée et cloître)

cuisine, chambre de moine, vue d'une chambre (photo J. Chezeau-Launay), armoire à pharmacie...cuisine, chambre de moine, vue d'une chambre (photo J. Chezeau-Launay), armoire à pharmacie...
cuisine, chambre de moine, vue d'une chambre (photo J. Chezeau-Launay), armoire à pharmacie...cuisine, chambre de moine, vue d'une chambre (photo J. Chezeau-Launay), armoire à pharmacie...

cuisine, chambre de moine, vue d'une chambre (photo J. Chezeau-Launay), armoire à pharmacie...

La chapelleLa chapelle
La chapelleLa chapelle

La chapelle

"Des hommes et des dieux" à Tioumliline
"Des hommes et des dieux" à Tioumliline
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23 mai 2010 7 23 /05 /mai /2010 22:20

Commençons par le pire qui, malheureusement, arrivant en fin de parcours, a terni ce nouveau séjour.

douaneQuoi de plus logique, quand on veut faire étape à Tarifa que de choisir la traversée Tanger-Tarifa. Arrivés vers 14 h au port, l’agence de la compagnie FRS nous délivre un ticket pour 14 h 30 : un peu juste certes, mais, pour ressortir, douane et police sont assez rapides, d’autant qu’il y a peu de voitures en attente. Passeports tamponnés, papier vert de la voiture aussi, nous sommes au milieu de la file.

Une heure se passe, aucune des deux files n’a bougé d’un mm ! Nous voyons arriver le bateau rapide avec une demie heure de retard. Nous le verrons aussi repartir, alors que les files progressent un peu. Quand nous sortons enfin du passage douane-police, nous découvrons une sorte de commando de cinq ou six très jeunes policiers. Imaginez de grands gaillards (1 m 85 minimum), sanglés dans un uniforme d’allure sportive, coiffés d’une casquette bleue de base-balleur et armés… de tournevis, avec, en retrait, un ainé aussi peu amène que ses subordonnés supposés, surveillant la scène figé, impassible. Et nos jeunots, qui se la jouaient comme dans une mauvaise série policière, visages fermés, de tapoter, du manche de leur outil, pare-chocs, capots, portières, ailes, de faire ouvrir les coffres, obligeant même certains à descendre les bagages pour accéder à une trappe de roue de secours, et cela pour toutes les voitures. Quand enfin, nos « robocops » eurent fini ce cirque et que, grâce aux indications d’un policier ordinaire, je m’apprêtais à rejoindre l’aire d’embarquement pour la barcasse suivante, cris et grands signes : la sinistre comédie n’était pas finie ! il fallait maintenant rejoindre, dans la direction opposée, le « scanneur ». Où exactement, rien ne l’indiquait bien sûr. Grâce à des routiers marocains, en attente, nous avons découvert un énorme cube métallique, avec un portique mobile qui parcourrait trois véhicules, à la queue leu leu sur une plate-forme.

Avant de passer à notre tour, la carte grise fut réclamée et il fallut descendre du véhicule (sans doute pour nous épargner les ondes maléfiques du scanneur, dont le rôle, du côté de Calais, est de détecter d’éventuels passagers clandestins dans les poids lourds !). Retour à hauteur du poste de douane où un des robocops envoie un auxiliaire inspecter, à plat dos, le dessous du coffre, avant de le rejoindre et de tapoter, de l’intérieur l’aile et sans doute le plancher de la voiture. Carte grise rendue, nous allons rejoindre, plus de deux heures après, une aire d’attente sur le port.

 

Attente est bien le mot.

 

Le jeune homme qui s’occupe de ce parcage (et qui doit affronter des voyageurs d’une humeur massacrante après l’imbécile traitement subi) promet un bateau vers 18 h… puis, en raison, d’une mer agitée, vers 19 h… puis, plus rien… ce n’est qu’à 21 h bien sonnées qu’un responsable de la compagnie avoue qu’il n’y aura aucun passage, en raison d’une mer de force 7. Peut-être demain à 10 h*…

 

Que faire ? Il suggère de laisser les véhicules dans le port, en les déplaçant vers une autre aire plus proche de la douane, car il n’y a pas de surveillance, et d’aller à la recherche d’un hôtel. Ceux qui le veulent pourront se faire rembourser le billet, mais dans l’agence où ils l’ont acheté. Nous décidons de partir avec la voiture. Encore faut-il récupérer la feuille verte, puis refaire tamponner les passeports. La première formalité est rapide. Mais ensuite, queue à la police (en civil, ceux-là) pour les passeports, car tous nos compagnons d’infortune, devenus piétons eux, doivent aussi subir ce qu’on n’ose appeler « formalité ». Heureusement, un policier fort civil, voyant la lenteur de notre avance, secoue les deux autres et vient en renfort. Bien sûr, quand enfin nous repartons vers un hôtel, l’agence où nous avons acheté le billet est fermée. Pour conclure, arrivés à l’hôtel Tarik, vers 10h15, nous apprenions que le resto fermait à 10h (ce qui, dans un Tanger qui vit à l’heure espagnole, est plus que surprenant).

 

Le lendemain, direction Ceuta : passage en douane en un quart d’heure. Billet. Traversée bien secouée, mais traversée quand même, pour Algeciras. Et déjeuner à « Punta Sur », à quelques km après Tarifa, où nous sommes accueillis en vieux clients que nous sommes.

 

Pour le meilleur, difficile de tout conter. Quelques flashes donc !

 

Des retrouvailles avec un « collègue », prof de philo au Lycée Tarik (l’ex collège berbère du temps du protectorat), auteur de livres pour la jeunesse qui venait péleriner à Azrou. Puis celles avec le reste de l’équipe de l’AAA

IfraneUniv

La visite d’une insolite université états-unienne à Ifrane, grâce à un ancien élève (et néanmoins ami) dont la fille – la chouchoute de mon épouse – vit et étudie là : une quarantaine d’ha arborés et verdoyants, où sont dispersés des bâtiments style état du Vermont, assez en harmonie avec le style vosgien d’Ifrane : résidences étudiantes, pôles universitaires, etc.

darelamane1

 

 

darelamane2Les enfants de « Dar el Amane », enfants abandonnés ou orphelins, qui nous accueillent joyeusement et que nous retrouverons chantant à cœur joie, sous l’œil d’une caméra, pour un clip télévisé en faveur de l’INDH (Institut national du développement humain).

 

 

 

 

 

 

 

 

Collrural

La visite à l’ex-directeur du collège Al Atlas, se retrouvant à la direction d’un collège rural, non terminé – il n’y a pas encore d’électricité ! – et qui a déjà fait planter des oliviers et rêve d’une eau abondante pour pouvoir développer des plantations.

anciens

Le dîner offert par nos anciens élèves du collège Al Atlas dans une nouvelle auberge, dans un cadre magnifique, pas loin de Ras el Ma.

Allal

Le petit tour en médina de Meknès où nous revoyons, une quinzaine d’années après, Allal, commerçant en tapis, mais surtout un passionné qui nous montre, véritablement pour le plaisir des yeux, ses plus belles pièces.

essaouira

Puis des joies plus personnelles encore comme la rencontre avec Zhara, grande militante amazigh et amie de longue date ou ce séjour chez des amis, ex-luçonnais installés à Essaouira, chez qui, nous retrouverons d’autres luçonnais, revenant d’une expédition en 4X4 dans le Sahara occidental… sans oublier des petits plaisirs ordinaires, comme l’accueil du Pano, un petit tour au souk, un tajine de kefta et d’œufs, le jus d’orange des Cèdres, la promenade paresseuse au port et dans les ruelles de la médina d’Essaouira…

Azrousouk

 

Malgré la colère devant un comportement arbitraire qui nuit à l’image du Maroc, mais dont sont victimes majoritairement ses propres ressortissants, nous y reviendrons… en évitant Tanger !

 

NB Pour éviter toute interprétation tendancieuse des croisés laïcistes, modèle Riposte laïque  , les Charles marteaux, prêts à bouter le sarrazin hors de l’hexagone, précisons que nos difficultés tangéroises ne sont rien à côté de celles d’immigrés en situation régulière obligés de faire la queue une nuit entière pour faire renouveler leur titre de séjour du côté de Bobigny et qui subissent des remontrances policières avant, parfois, de se heurter à l’arbitraire de fonctionnaires bornés.

 

* D’après une agence de Tarifa, le lendemain donc, le trafic n’était pas rétabli. Cependant, celui entre Ceuta et Algeciras ne semble pas s’être interrompu. La compagnie FRS aurait dû prévenir beaucoup plus tôt de l'interruption du trafic Tanger-Tarifa, au lieu de laisser des dizaines de personnes dans une vaine attente !

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