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4 mai 2019 6 04 /05 /mai /2019 15:35
Affaire Cassez-Vallarta : dans ce théâtre de la tromperie Jorge Volpi cherche la vérité

Le 9 décembre 2005, deux chaînes de télévision mexicaines, Televisa et TV Azteca, se prêtaient à une mise en scène totalement bidonnée de la pseudo arrestation d’Israel Vallarta et de Florence Cassez, avec une libération toute aussi bidon de trois otages. C’est le début du théâtre de la tromperie (El teatro del engaño) qu’allait analyser la journaliste belge, correspondante au Mexique de plusieurs journaux français, Emmanuelle Steels. Et c’est la lecture de ce livre qui allait inciter l’écrivain Jorge Volpi à enquêter sur cette affaire.

Affaire Cassez-Vallarta : dans ce théâtre de la tromperie Jorge Volpi cherche la vérité

La spectaculaire arrestation de Florence Cassez et d’Israel Vallarta allait faire d’eux des coupables idéaux, pour une opinion mexicaine excédée par les enlèvements et les violences, bernée qu’elle fut par la mascarade.

Mais aussi pour des journalistes comme Schneidermann qui n’hésitait pas à citer un ex-commissaire, Georges Moréas, vantant la justice mexicaine, Caroline Parienti, Elisabeth Levy sans oublier une Aude Baron (à l’époque « rédactrice en chef » du « Plus », une annexe du site du Nel Obs) qui m’écrivait : « Nous ne pouvons effectivement pas dire que Florence Cassez est innocente, pour la simple et bonne raison que juridiquement, elle ne l'est pas. Il n'y a pas preuve de culpabilité. Mais dans les faits, on ne sait pas ce qu'il s'est passé. »

Affaire Cassez-Vallarta : dans ce théâtre de la tromperie Jorge Volpi cherche la vérité

Á la recherche des zodiacos

la bande de ravisseurs

qui n’a  jamais existé.

Je ne la cite que parce que la citation est caractéristique de la totale négation de la présomption d’innocence, et qu'en même temps, sans le savoir bien sûr, elle annonce ce qui est la quête impossible de Jorge Volpi. « Outre le moment de l’arrestation, l’affaire entière est une succession de montages et de mensonges : tant de la part de la police, des hommes politiques que de la justice. La fiction était déjà de leur côté. C’était paradoxalement à moi, en tant que romancier, de tenter de rétablir les faits. »

« Á cette fin [j’ai fait ce récit] – mon investigation personnelle et littéraire de l’affaire – en procédant comme auraient dû le faire, alors, la police et les autorités judiciaires : avec la présomption qu’Israel Vallarta et Florence Cassez sont innocents, aussi longtemps qu’on ne prouvera pas le contraire. »

Un roman sans fiction

Truman Capote et son célèbre De sang froid est évoqué pour définir ce roman sans fiction, ainsi qu’un écrivain argentin Rodolfo Walsh. Mais, étonnamment, pas Javier Cercas qui, peu ou prou, se rattache à ce genre, notamment avec Anatomie d’un instant.

AVERTISSEMENT

Lecteur, tu vas entrer dans un roman documentaire ou un roman sans fiction. Ce qui signifie que si j’ai tâché de donner une forme littéraire au chaos de la réalité, tout ce que je raconte repose sur le dossier  des  poursuites  pénales  engagées  contre  Israel  Vallarta  et  Florence Cassez, les reportages qui les ont précédées, les déclarations des protagonistes de cette affaire, et encore les entrevues qu’ils ont  accordées.  Pour  autant  que  je  me  sois  efforcé  de  confronter  et  de  ratifier  les  témoignages  contradictoires,  je  n’ai  souvent  eu  d’autre recours que d’opter pour la version qui m’a semblé la plus vraisemblable. Pour combler les innombrables vides et lacunes, j’ai parfois pris le risque d’établir des conjectures – ou d’imaginer – des scènes ou des situations privées de substance dans les documents, les preuves ou les témoignages officiels : en de tels cas, je l’indique explicitement pour éviter qu’une fiction que j’ai conçue puisse être confondue avec une de celles tramées par les autorités.

Volpi, qui fut avocat, s’est plongé dans l’étude des personnages : les accusés, les enquêteurs, les victimes, les familles, les leaders d’opinion, les diplomates... Il a épluché les 20000 pages du dossier, les publications sur le sujet. Il a rencontré de nombreux acteurs de cette histoire : Valéria, ancienne otage, ainsi que des magistrats, juges, policiers et les deux accusés et leur famille… Il a pu consulter le journal tenu par Florence Cassez pendant sa détention ainsi qu’un manuscrit de son frère Sébastien Cassez, qu’elle avait rejoint au Mexique et par qui elle avait connu Israel Vallarta. De cette masse documentaire, il va tenter de transformer le chaos de cette affaire “en une histoire plus ou moins cohérente. ‘Plus ou moins’, car il subsiste de nombreuses lacunes et des aberrations difficiles à éclaircir”.

Genaro García Luna

Genaro García Luna

L’arrestation bidon se déroule en décembre 2005, alors que le Mexique connaît une vague d’enlèvements. C’est dans ce contexte que le chef de la police, Genaro García Luna, décide d’offrir une mise en scène aux médias afin de montrer l’efficacité de ses services. “Quelques mois plus tard, en février 2006, les journalistes Yuli García et Denise Maerker révèlent des incohérences entre les témoignages des policiers et ce que nous avons vu à la télévision. Florence Cassez et Israel Vallarta n’ont pas été arrêtés dans cette maison, mais sur une route. Denise Maerker invite García Luna dans son émission, et il invente alors un second mensonge pour tenter de maquiller le premier : Florence et Israel ont été arrêtés alors qu’ils rentraient, et il y a eu reconstitution des faits à la demande de la presse. C’est scandaleux à tous points de vue, et c’est mensonger, comme le révèlent de nombreux témoignages dans le livre. N’importe quel responsable de la police aurait été sanctionné, or à son arrivée à la présidence [en décembre 2006], Felipe Calderón nomme García Luna ministre de la Sécurité publique. À ce poste, ce dernier va perfectionner les méthodes testées lors de l’arrestation d’Israel Vallarta et de Florence Cassez : manipulation, torture, collusion avec les médias.

« Je me suis rendu compte que je ne découvrirais jamais la vérité. Je me suis donc efforcé de montrer comment les juges et la police s’étaient employés à la dissimuler. »

Crise Franco-Mexicaine

La diplomatie française s’est, pour une fois – et grâce sans doute aux articles des correspondantes francophones au Mexique – préoccupée du sort d’une ressortissante, F. Cassez. Et le nouveau Président Français, Sarkozy, s’empare de l’affaire ce qui va aboutir, lors d’une visite au Mexique, à une quasi rupture, avec l’annulation d’une "année du Mexique" en France. “Au moment de l’offensive diplomatique, Sarkozy a en partie raison, car il entend défendre l’une de ses ressortissantes, mais son intervention a été disproportionnée. […) Sarkozy déboule convaincu qu’il doit l’aider, il transgresse le protocole et cela débouche sur une altercation avec Calderón. C’est un épisode délicat : l’action des deux chefs d’État n’a pas grand-chose à voir au fond ni avec Florence Cassez ni avec Israel Vallarta, c’est une bataille d’egos entre deux hommes qui courent après la popularité. Sarkozy est prêt à tout pour avoir le dernier mot, Calderón clame qu’il ne tolérera pas l’ingérence étrangère. Les conséquences seront graves pour le Mexique, mais plus encore pour la famille d’Israel Vallarta, puisque lors d’une deuxième mise en scène, une partie de sa famille est arrêtée dans le seul but de prouver que Cassez dirigeait la prétendue bande du Zodiac.

Illustration parfaite du mensonge rajouté au mensonge pour essayer de faire tenir la fable initiale.

Comme son titre l’indique – l'original « Una novela criminale », comme sa transposition « Un roman mexicain » - le récit est romanesque, avec ses multiples personnages, ses rebondissements, ce tissu de montages et de mensonges. Florence Cassez y apparaît comme un personnage à la Joseph K de Kafka : « Arrivée dans un lieu étranger, elle s’est retrouvée accusée de choses qu’elle ne comprenait pas, obligée de réagir comme elle pouvait. »

Proceso (article de 2014, voir le lien plus bas)

Proceso (article de 2014, voir le lien plus bas)

Mais son ex-compagnon, Israel Vallarta, alors que comme elle il a vu tous ses droits bafoués, a été torturé, sa famille a été harcelée, ses frères et neveux emprisonnés, 13 ans après l'arrestation bidonnée, est toujours emprisonné sans jugement.

« Cette année [2023], le 8 décembre exactement, cela fera dix-huit ans que le Mexicain, aujourd’hui âgé de 53 ans, est maintenu en détention préventive dans la prison de haute sécurité de l’Altiplano, à 90 kilomètres de Mexico, accusé d’être le chef d’un gang de kidnappeurs, dit « bande du Zodiaque », mais sans avoir eu droit au moindre procès.
 
Les noms de René, Mario, Alejandro, Juan Carlos et Sergio Vallarta ne disent, eux, rien à personne. Ces deux frères et ces trois neveux d’Israel Vallarta ont été incarcérés pour que la police puisse conforter ses accusations contre Florence Cassez, au moment où la France demandait son transfèrement. Trois d’entre eux ont passé sept ans en prison, deux sont toujours en détention préventive, depuis onze ans. Comme Florence Cassez et Israel Vallarta, tous les cinq sont, selon toute vraisemblance, innocents. »
 
  M le magazine du Monde 9/12/2023
Affaire Cassez-Vallarta : dans ce théâtre de la tromperie Jorge Volpi cherche la vérité

Délétère justice mexicaine

On ne peut que dédier le jugement de Volpi sur la justice de son pays au fameux commissaire Moréas, cher à Schneidermann : “J’aimerais que notre système judiciaire indigne mes lecteurs autant qu’il m’indigne moi. C’est un système qui ne marche pas, qui est mal pensé dès le départ, mal organisé, gangrené par la corruption, où les puissants gagnent toujours, et où la torture est une pratique banale. Si nous ne nous élevons pas contre ça, nous sommes sans défense face aux puissances criminelles, comme face à la puissance du pouvoir. Il faut qu’il y ait une prise de conscience, et que la question devienne une priorité. Par ailleurs, au-delà de l’opinion que chacun s’est forgée sur l’innocence ou la culpabilité de Florence et d’Israel, je suis convaincu qu’il ne peut y avoir de justice à deux vitesses. Alors que la Française a recouvré la liberté sur une décision de justice en raison des vices de forme dans l’affaire, Israel Vallarta est détenu sans jugement depuis douze ans. Je veux faire connaître cette injustice, et contribuer à ce qu’il soit enfin jugé, pour qu’il soit libéré pour les mêmes raisons que Florence Cassez.

Il est hélas peu probable que les contempteurs de Florence Cassez – les Schneidermann, Elisabeth Levy ou Clémentine Autain, etc. – se donnent la peine de revoir leur jugement sur l’affaire. Car, eux, si prompts à appeler les autres à confesser leurs erreurs, ne reconnaissent jamais les leurs !

Affaire Cassez-Vallarta : dans ce théâtre de la tromperie Jorge Volpi cherche la vérité
Affaire Cassez-Vallarta : dans ce théâtre de la tromperie Jorge Volpi cherche la vérité

« Un roman mexicain. L’affaire Florence Cassez » (Una novela criminal), de Jorge Volpi, traduit de l’espagnol (Mexique) par Gabriel Iaculli, Seuil, 384 p., 22 €.

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10 mars 2013 7 10 /03 /mars /2013 19:13

begaudeau -featured 2singes rock

 

"Ce qui m’intéresse c’est la passion politique en tant que passion viriliste, phallocratique, coercitive. Et comment on s’en déprend. Ce qui m’intéresse c’est la vie du corps. C’est la psychologie."

 

Comment ne pas parler d’un individu né à Luçon, et dont la prime enfance a eu lieu à St Michel-en-L’Herm quand, bien que natif de l’Anjou, on a élu domicile dans l’évêché le plus crotté de France ? Surtout que dans les premières pages, il évoque entre autres un Gérard Mercier dont j’ai tout lieu de croire qu’il n’est autre qu’un collègue chef d’établissement  (à qui je voue un éternel – enfin n’exagérons pas, disons un profond – ressentiment pour avoir rejeté méchamment mes courriels annonçant les magnifiques articles de mon deblog-notes).  D’autant que ledit individu, devenu Nantais fut un soutien indéfectible d’un club dont le fameux jeu – à la nantaise – est la matrice du jeu à la Barça. Et, j’allais l’oublier, il a fait ses premières armes avec un tuteur maoïste au Lycée Chevrollier (Angers) où je fus pion.

 

begaudeau portrait libre 2Mais de quoi est-il question ? De deux singes ou ma vie politique, de François Begaudeau (eh oui ! rappelez-vous l’auteur et acteur de « Entre les murs »).

Introspection – Begaudeau devenu Chouchou se dit le détective de lui-même -  se transformant en quasi-flagellation de soi-même, tout cela dans un bouquin de plus de 400 pages, a priori pas de quoi m’intéresser, moi qui me suis toujours défié de la contemplation de mon nombril, de peur sans doute de n’y voir que du vide.

 

Tout part d’un singe – Boubou – ramené clandestinement par un oncle africaniste et logé au fond du jardin vendéen pour se terminer sur un autre – le même ? – confié au narrateur par une voisine. « Narrateur » car, bien que l’ouvrage ait tous les traits d’une autobiographie avec un récit à la première personne, rien ne prouve qu’il ne soit pas « fictionnel » (et que mon Mercier ne soit pas le collègue dont j’ai dit tout le mal que je persiste à penser).

 

Entre les deux macaques un itinéraire certes, mais aussi son commentaire par le narrateur à l’auto-flagellation assez complaisante. Fils de profs – le père deviendra chef d’établissement – il participe avec fougue aux épreuves trimestrielles que propose le maître de CM1 : « je me souviens moins du contenu des exercices que de leur verdict, et encore moins des apprentissages qu’ils évaluaient […] Un champion de l’école de la République ne gâche pas son énergie à s’intéresser à ce qu’on lui enseigne. » Le bon élève, s’il échoue à l’oral de Normale sup. pour ne pas avoir voulu déchoir de son rôle de leader de son groupe en faisant la fiesta la veille, sera reçu à l’agrég !  

 

Parents profs mais aussi parents communistes. En 1981, à dix ans, il parie sur Giscard. Il avoue même un racisme dû au caillassage par des ados locaux de la DS familiale au Maroc en 1980 (lapidation qu’on peut supposer rifaine, car Meknès, où ils font étape, et sa région sont fort pacifiques). Mais ces errements seront de courte durée « un goût pour les mots en tant que tels », insufflé par son père, le mène aux plaisirs phrastiques que recèle la politique, à l’orgasme performatif où nomination vaut argument, il accède à « une logocratie où le mot tient lieu de jugement, et de réel » (les pages 82 et 83 forment un remarquable morceau de bravoure).

Begaudeau.-Deux-singes-ou-ma-vie-politique int carrousel ne

L’ouvrage est singulier, aussi l’auteur, incidemment, se place sous le patronage de Montaigne. Cette clarification de soi-même est parsemée de formules ciselées, sortes de pensées de Begaudeau. « Je suis d’extrême-gauche parce que je suis extrêmement juste » Mais avec une lucidité tout aussi extrême, le héros avoue que c’est surtout parce qu’il aime l’ouvrir, sa grande gueule. « Le lexique de la déploration est ma première option linguistique (…) Parler et pester sont des quasi-synonymes. » Parmi ses belles formules, celle-ci que je dédie à Clémentine Autain : « On décrète le peuple révolutionnaire sans le consulter puis on lui reproche son manquement au rôle historique qu’on a eu la paternelle libéralité de lui confier. »

 

begaudeau groupe1On ne déflorera pas cette belle enquête psychologique d’autant que si on partage avec l’auteur l’amour du jeu à la nantaise – Ah Coco Suaudeau tu n’as plus d’héritier ! – le punkrock est terre inconnue. L’auteur tisse son livre avec des citations de morceaux du parolier du groupe Zabriskie Point, qui en était aussi le chanteur, lui-même.

Dans ce qu’il a appelé une « postface » à son livre il évoque « Le gout du rock, ou plutôt la délimitation mentale d’un périmètre nommé rock conjuguée à la conscience que son exploration méthodique serait source de joie et d’émancipation, m’est venue en fin de collège, en même temps que le goût de la littérature, ou plutôt la délimitation mentale d’un périmètre nommé littérature conjuguée à la conscience que son exploration méthodique serait source de joie et d’émancipation. » Rock, pourquoi pas, mais « punk » c’est trop demander à quelqu’un qui appartient à la génération de ses parents, pour lesquels il déploie une tendresse assez vache.

 

11 septembre, le ressentiment part de bêtise de la gauche (« il n’y a rien à attendre d’une révolte qui s’origine dans le ressentiment », philosophe-t-il à coups de rosé), Le Pen 2002, « La gauche ne déçoit jamais le désir de déception » car « La gauche est la nostalgie anticipée de ce qui ne sera jamais (…) sans cesse la gauche appelle et échoue à sa refondation » « la passion politique est jouissive aussi longtemps qu’elle demeure incantatoire », version pessimiste de ma vision sisyphienne de la gauche « Il faut imaginer Sisyphe heureux » (Camus).

 

Cet itinéraire du petit vendéen-nantais, passé à la moulinette d’une lucidité un peu masochiste, ne se lit certes pas comme un roman. Il irrite, énerve, provoque ! Mais aussi et surtout il interroge et, sur des événements vécus par tous, offre des points de vue, des éclairages qui ne peuvent qu’intéresser les citoyens conscients que nous croyons être.

 

Et les deux singes ? Le premier Boubou, en cage, au fond du jardin de St Michel-en-L’Herm, échangeait des grimaces avec «Chouchou », grimaces annonciatrices du factice de son communisme verbal. L’improbable second Boubou, parisien, sauvé de l’ingestion de sa gamelle en plastique, symbolise la vie. Boubou ou la vraie vie !

 

begaudeau couv2singes-petitFrançois Bégaudeau

Deux singes ou Ma vie politique

Collection Verticales, Gallimard 22 €

 

4e de Couverture

«La France des années 70 est un banquet gaulois où l'on boit et mange en parlant fort sous le regard magnanime de nos hommpolitiques punaisés au mur comme on place un patriarche en bout de table.
Moi je suis à l'autre bout, disposé à imiter ce qui passe, à devenir un adulte comme ceux qui me nourrissent, me servent des grenadines, me reprennent si je jure, me déposent à l'école publique. Bientôt je prendrai leur place, puis celle du patriarche. Une vie se sera passée et dedans il y aura eu de la politique, dès le début et jusqu'à la fin.
Elle ne s'est pas passée comme ça.»

Ni manuel de conduite, ni texte prosélyte, ni justification complaisante, ni examen de conscience, ni autoportrait générationnel, Deux singes ou ma vie politique emprunte à l'ensemble de ces registres, tout en les détournant de leurs lieux communs.
 

 

A lire : Pourquoi je ne suis pas devenu un intello de gauche

 

 

 

...et le chanteur ègrène le nom de groupes contemporains avec puta en anaphore (...) ce puta n'est pas une insulte mais un hommage, un salut amical...

 

Faut-il préciser que la face punk de l'auteur échappe totalement à ma comprenette de jazzophile qui ne jure que par "My favorite things" de John Coltrane ?

 

A voir aussi :

"Entre les murs" : réactions

Finkielkraut et "Entre les murs"

"Entre les murs", F. Bégaudeau et le Nel Obs

Entre les murs et les "pédagogues"

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11 juillet 2011 1 11 /07 /juillet /2011 15:38

terra-novaLe 10 mai 2011, date symbolique, Terra Nova, laboratoire d’idées qui se veut « progressiste », publie un essai Gauche : quelle majorité électorale pour 2012 ? signé Bruno Jeanbart, Olivier Ferrand, Romain Prudent.

 

Terra Nova avait lancé, dès août 2008, l’idée d’une primaire à la française, idée reprise par A. Montebourg et, finalement, adoptée par le PS. Pour autant, les travaux de cette fondation indépendante n’engagent pas le PS. Ainsi, un rapport favorable, sous conditions strictes, aux « mères porteuses », bien que proche d’une proposition de loi déposée au Sénat par, entre autres, Robert Badinter, a été rejeté par le PS.

 

Proche du PS si l’on veut, mais ne parlant pas au nom du PS. Distinguo trop subtil, pour les marxo-UMPistes (branche aussi marxiste que Wauquiez est social), qui dénoncent une gauche « qui abandonne les classes populaires ». « Les socialistes ont définitivement perdu leur boussole. A moins d’un an de l’élection présidentielle, ils en sont toujours à s’interroger sur la pertinence même de se préoccuper des classes populaires... La gauche de DSK ou de Ségolène n’est décidément plus celle de Jaurès. Nicolas Sarkozy l’avait compris bien avant eux. »

Le Président des riches donnant des leçons de socialisme, ils ne reculent devant rien nos comiques UMPistes. On découvre d’ailleurs parmi les signataires des secrétaires nationaux aux attributions surprenantes : chargée des nouveaux engagements solidaires , en charge de l’égalité des chances, à la lutte contre les discriminations, à la lutte contre la précarité et la pauvreté, à la vie étudiante et l’entrée dans la vie active, et le très incongru en charge de la protection des riverains et de la lutte contre les nuisances aéroportuaires. Cette attaque du rapport est daté du 13 mai, date très symbolique aussi, mais dont la plupart des signataires doivent ignorer à quoi elle renvoie. Bien sûr, derrière ces illustres inconnus (Badat, Bedin, Fanfant et les autres), il y a Copé à la magouille manœuvre ? 

 

Elections - urne verte 0O. Ferrand (président fondateur de Terra Nova) rappelle que les Français précarisés sont « en butte à la vindicte populiste du FN et d’une UMP radicalisée. Sous les coups de boutoir du sarkozysme, le virus anti-assistanat a métastasé au sein de la société française. Les chômeurs sont devenus des « assistés », des «profiteurs », des « fraudeurs » […] Dans cette logique néoconservatrice, les Français déclassés ne doivent pas être aidés car ils sont responsables de leur sort. […] Laurent Wauquiez l’a à nouveau martelé cette semaine : 466 euros de RSA-socle pour survivre, c’est encore trop. […] Ces milieux populaires déclassés sont aussi attaqués dans leur identité. Ce sont les «jeunes » fainéants, la « racaille » de banlieue… Et naturellement les Français d’immigration récente. A ceux-là, on fait comprendre qu’ils ne font pas partie de la communauté nationale. Que leur religion allogène n’a pas sa place dans la République. »

 

Ferrand garde toi à droite, Ferrand garde toi à gauche.

asi-terranova2

C’est à peu près le même discours que va subir Terra Nova à sa gauche. Ne parlons pas des excités qui, n’ayant pas lu une ligne du texte, jettent l’anathème par principe sur cette fondation liée disent-ils à DSK.

Frédéric Sawicki (Le prolo, l’expert et le mépris de classe Libé 10/06/11) fait d’abord un rapprochement hardi avec les syndicalistes révolutionnaires et les anarchistes de la Belle Epoque qui, trouvant l’ouvrier embourgeoisé fondaient leurs espoirs sur le lumpenprolétariat : «Les sans-métier, les sans-travail, trimardeurs, filous, prostituées, déclassés sont les révolutionnaires de demain».  « L’analogie avec la philosophie qui inspire le rapport «Gauche : quelle stratégie pour 2012 ?» est frappante. » ajoute-t-il. Et qui forme ce lumpenprolétariat actuel ? «ceux qui cherchent à rentrer sur le marché du travail, mais n’y parviennent que difficilement : les jeunes, les femmes, les minorités, les chômeurs, les travailleurs précaires ». « Ce qui choque au premier chef est l’incompréhension et pour tout dire le mépris des classes populaires qu’il trahit. » Car pour lui tous ceux qu’il a assimilé de fait au lumpenprolétariat, ne font donc pas partie des classes populaires. Cependant,  Sawicki va ensuite nuancer son propos, concédant « que la classe ouvrière ne soit plus ce qu’elle n’a jamais été (une classe unifiée consciente d’elle-même porteuse de progrès) » Mais au-delà de la polémique propre à ce genre de tribune, il émet des doutes méthodologiques sur les « groupes sociaux » («les diplômés», «les femmes», «les jeunes»…), et note que « le sentiment d’insécurité sociale et le mal-être que génèrent leurs conditions de vie exacerbent d’autant plus les petites jalousies et haines sociales qu’ils sont habilement instrumentalisés par la droite et l’extrême droite et que la gauche ne sait y répondre. »

 

Diabolisé à droite et à gauche que dit donc ce sulfureux rapport ?

 

Il part d’un constat : la classe ouvrière diminue en poids et en conscience de classe. 37 % des actifs en 1981, 23 % aujourd’hui.

L’ouvrier mythique des années 50, cégétiste en bleu de travail – ceux de Renault par exemple qui arrachent la 3e semaine de congés payés (généralisée en 1956) – est un souvenir. Deux ouvriers sur cinq sont dans le secteur tertiaire (chauffeurs-livreurs, manutentionnaires, magasiniers…), isolés, non syndiqués. Et si, comme le rappelle justement Sawicki, les ouvriers ont majoritairement voté Royal au 2e tour, le pourcentage de votes à gauche s’effrite et le vote FN se consolide.

 

Les constats sur les votes dans les quartiers populaires, le vote des jeunes, des diplômés et la tendance du vote des femmes à se gauchiser sont avérés. A l’inverse celui des plus de 65 ans, de plus en plus lourd avec le vieillissement, est très majoritairement à droite : Sarko a été élu par les vieux.

 

Cette synthèse d’études électorales diverses est utile à toute la gauche.

 

Après on peut disputer des pistes que propose Terra Nova pour gagner l’élection de 2012. Le rapport ne dit pas qu’il faut abandonner la classe ouvrière. Il priorise l’action vers ceux qu’il nomme outsiders, les précaires en tout genre. Il préconise un travail de fourmi pour faire baisser l’abstention dans les quartiers défavorisés (ils votent à 80 % à gauche, mais combien votent ?).

 

Sur les constats –sauf contestation des chiffres – le consensus peut se faire. Sauf à noter qu’il fait l’impasse sur l’analyse des évolutions dans le secteur public qui, à part l’armée et la police, faisait partie du socle de gauche.

Sur les préconisations, le débat est ouvert. Terra Nova insiste beaucoup sur les valeurs culturelles - solidarité, ouverture, tolérance -  qui permettraient de fédérer  les outsiders, les diplômés et les classes intermédiaires. Il fait donc passer les valeurs socio-économiques au second plan.

 

Mais ce débat est difficile à mener pour les manichéens. Ainsi Sawicki feint-il de croire que Terra Nova fait des insiders le nouvel ennemi de classe, comme si mettre en relief l’exclusion, la précarisation, la stigmatisation des outsiders n’avait pas pour but d’offrir à tous la possibilité de s’inclure.

 

 

Parmi les travaux variés de Terra Nova (il y a même un essai sur l’avenir du foute), on peut noter :

L'accès au logement : une exigence citoyenne, un choix politique 

Les politiques de lutte contre la pauvreté : l'assistanat n'est pas le sujet 

La justice, un pouvoir de la démocratie 

Réformer les retraites : quelles solutions progressistes ? complété par La réforme des retraites  

Investir dans notre jeunesse

 

 

"Les ouvriers d'aujourd'hui ne sont plus ceux de 1981"

Quel peuple pour le PS ? Autain, Ferrand et Sawicki débattent.

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Tel était le titre de la dernière émission d’Arrêt sur images. Le chapeau d’introduction était des plus vicelards : « Le Parti socialiste, qui depuis bien longtemps ne compte plus d'ouvrier parmi ses dirigeants, doit-il se détourner de cet électorat, et partir à la conquête d'autres cibles électorales ? »* Or, il ne s’agit, en l’occurrence, que d’un essai de Terra Nova et ce qu’il préconise est beaucoup plus nuancé que la présentation faite par @si. Et faire un essai de synthèse d’analyses électorales pour montrer que le centre de gravité des classes populaires s’est déplacé et donc que le socle électoral de la gauche n’est plus celui de 1981 ne peut être que péjorativement qualifié de marketting.

asi-terranova4 Daniel Schneidermann, qui ne masquait guère son hostilité au fondateur de Terra Nova, fut déstabilisé quand, après un monologue de Ferrand rectifiant la présentation faite de l’essai, suivi d’un autre monologue de Sawicki (avec le classique « Je ne vous ai pas interrompu… » pour stopper net toute intervention de son adversaire), Clémentine Autain, en affirmant qu’elle avait trouvé des choses très intéressantes dans le texte, entama un véritable dialogue, sans langue de bois, avec son voisin. Si bien que, petit à petit, Frédéric Sawiski entra lui aussi dans un échange beaucoup moins stéréotypé et crispé. Il rappelait que l’analyse des votes exprimés ne suffisaient pas et que plus que le glissement du vote ouvrier vers le FN, il fallait noter la montée de l’abstention, il faisait aussi remarquer qu’un fort pourcentage de jeunes et de précaires n’est pas inscrit ou mal inscrit (ne signalant pas un changement de domicile, par exemple).

asi-terranova3 Un « arrêt sur images », montage de quelques séquences, tente d’opposer un Sarkozy visitant des usines avec des ouvriers bien rangés en uniforme (casque jaune et tenue de travail siglé au nom de l’entreprise) et Ségolène Royal dans une usine de sa région  à Jean-Luc Mélenchon lui dans une usine en grève… Sauf que S. Royal était chez Heuliez, usine menacée de liquidation, qu’en tant que présidente de région elle a défendu avec pugnacité et qui redémarrait.

Sur la fin Ferrand est soumis à la question, mais, alors que l’échange entre les trois invités, Clémentine Autain se montrant même intéressée par la sécurisation des parcours professionnel, est serein, le climat créé par les intervenants d’@si devient assez pesant : Ferrand, citant un terme anglo-saxon après avoir utilisé le mot français, subit un ricanement  de la chroniqueuse puis, pour avoir cité G. Collomb, le Maire de Lyon, il a droit, du coup, aux ricanements des trois, tout cela avec un Daniel Schneidermann qui évolue de l’agressivité à la dérision à son égard. 

 

 

* La présentation de l’émission dans le courriel aux abonnés était encore plus caricaturale (« Adieu, cher prolétariat ! Adieu les ouvriers, leurs usines, leurs luttes. Pour espérer gagner en 2012, le PS devrait se détourner du cambouis, et se tourner vers les "outsiders", ces catégories que sont les jeunes, les femmes, les précaires, les minorités des quartiers […] toute démarche politique se réduit-elle à une campagne de marketing ? ») et d’une très relative honnêteté intellectuelle.

 

 

 

 

PS Courrier à Télérama 09/01/14

 

Terra Nova caricaturé

« 2011, (…) un rapport du think tank Terra Nova fait débat : faut-il privilégier les classes populaires ou les minorités visibles, bref, les Blancs ou les immigrés » peut-on lire dans un article sur le “racisme anti-blancs” ("Le racisme anti-blancs, une notion piège ? Idées 08/01/14)

Même les pires détracteurs de Terra Nova  tel F. Sawicki, n’ont été aussi loin dans la caricature. Ce rapport n’opposait absolument pas Blancs (avec majuscule !) à immigrés, mais proposait, dans la construction d’une majorité électorale, de prioriser  l’action vers ceux qu’il nomme outsiders, les précaires en tout genre (jeunes en quête d’un premier emploi, femmes en temps partiels, contraints, etc.). Entre autre il préconisait un travail de fourmi pour faire baisser l’abstention dans les quartiers dits défavorisés. Travail de fourmi qu’Olivier Ferrand, son fondateur, a accompli dans la 8e circonscription des Bouches-du-Rhône, avant de disparaître prématurément. Il ne mérite certainement pas qu’on lui prête de telles niaiseries dans un essai intitulé : Gauche : quelle majorité électorale pour 2012 ?

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28 décembre 2008 7 28 /12 /décembre /2008 21:39

Un ami de plus de trente ans, mais noniste acharné, rrrrépublicain, etc. a essayé de me convaincre des beautés du PdG de Mélenchon et Dolez.
    Pour calmer son prosélytisme je lui avais envoyé cet extrait du Canard Enchaîné :

"Face à une droite créative, la gauche ne manifeste pas moins d'imagination. A l'heure même où le chrétien Bockel baptisait sa Gauche moderne, à Suresnes (9-2), un autre socialiste en rupture de ban (mais pour des motifs plus gauchisants), le sénateur (désormais apparenté «coco») Jean-Luc Mélenchon, enfantait son propre parti dans un gymnase de Saint-Ouen (9-3). Fort de trois autres parlementaires, deux députés, un sénateur et d'une base qui varie, selon les auteurs des estimations, entre 1 500 et 5 000 militants, le Parti de gauche - c'est son nom - peut déjà s'enorgueillir d'avoir provoqué une tornade politique à Viry-Châtillon, avenant chef-lieu du canton de l’Essonne, département de « Méluche » : Mme la maire. M. le conseiller général et M. le président de la Communauté urbaine ont, comme un seul homme, rejoint le PG (le « PDG » aurait paru suspect). Plus sérieusement, Mélenchon fera donc « front commun » avec le PC – ou ce qu'il en reste - aux prochaines européennes. Une alliance bien sûr prometteuse, mais peut-être pas au point de lui garantir les 9 % réalisés, aux dernières législatives, par son modèle allemand : « Die Linke » (la Gauche) d'Oskar Lafontaine, alliance d'anciens du SPD et des communistes.On n'avait encore rien vu. Le mardi 10 décembre, un revenant du nom de Robert Hue, définitivement Buffetophobe, remontait au cocotier pour annoncer son « Nouvel Espace progressiste ». La nouvelle n'aura pas manqué de captiver les politologues : il reste donc à gauche, en France, un espace à exploiter entre le PS, le PC, Mélenchon et le NPA de Besancenot (officiellement constitué dans quelques semaines) ! Le « Nain de jardin », comme il l'a confié au « Canard », se sent en tout cas le coffre de l'occuper : « Je ne suis pas Jean-Luc Mélenchon. J'ai dirigé le Parti pendant dix ans, j’ai été deux fois candidat à la présidentielle. » A l'instar des socialistes, la gauche de la gauche ignore les querelles de personnes... Dans l'immédiat, le vétéran Bob a reçu le soutien de l'ex-orthodoxe Jean-Claude Gayssot. Un heureux symbole. On s'en souvient sans doute, l'ancien ministre de l'Equipement de Jospin s'était naguère, lors d'une partie de chasse, malencontreusement tiré une balle dans le pied...Last but not least, une Fédération pour une alternative sociale et écologique devrait voir le jour ce mercredi 17 décembre. S'y distinguent notamment la députée Verte Martine Billard, l'évolutive Clémentine Autain, ex-adjointe de Delanoë à la Mairie de Paris, etc. Résurgence de différents « collectifs » de partisans du « non » au référendum européen, la Fase (ou Fpase), qui admet la double appartenance (à elle-même comme au PC, au PG, aux Verts...), se propose rien de moins que de « boxer un jour dans la même catégorie que le PS ».Oh, d'ici là, Attila Mélenchon aura déjà rasé la maison Solferino... 

Canard Enchaîné 17/12/08"

 

Et quand je lui rappelais que nos deux fondateurs, issus du PS qu'ils honnissaient maintenant, ne pouvaient que cracher dans la soupe dont ils s'étaient nourris, j'eus droit à une réponse quasi mystiques sur les "convictions pures et sincères", après que ma dérision eut été dénoncée. Comme d'habitude, je suis tombé dans le piège de la provocation, avant de me rendre compte que ces "convictions" étaient le chiffon agité devant les cornes du bélier.

 

Mais, bien sûr, mesquinement, je n'ai eu de cesse de répondre à la provocation sur le registre de la "dérision".

 

Est-ce accorder trop d'importance à quelque chose qui ne le mérite guère ? Sans doute.

 

Quoique les élections européennes, Rocard s'en souvient peut-être encore, ont permis à Mitterrand, par le biais de Tapie, bateleur populiste de première, de mettre hors jeu celui (Rocard justement) qui avait, en principe dans son camp, une chance de lui succéder. Pour le populisme nationaliste Mélenchon fait le poids, mais pour le côté bateleur le sénateur pèse peu. Se méfier quand même, car tout ce qui touche l'Europe est, malheureusement, plus l'occasion de régler des comptes hexagonaux (et il y en aura de quoi nourrir tous les votes protestataires) que de conforter une construction qui a assuré la paix de ce continent (mais la dislocation de l'ex-Yougoslavie nous rappelle que les vieux démons du nationalisme sont toujours là, porteurs de haine et de guerre).

 

Que les armes - pacifiques - de l'humour et de l'ironie nous aident à éloigner le retour du nationalisme borné (pléonasme).

 

 

SUPER MECHANLON

 

Le parti de gauche a choisi son logo (on remarquera, grâce aux roses, qu'il ne nie pas son ascendance, même s'il est à craindre que la fiente du coq extermine les fleurs).

 

 

 

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