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30 novembre 2014 7 30 /11 /novembre /2014 18:46
Jean-Loup Amselle, ethnologue

Jean-Loup Amselle, ethnologue

Une fois encore, on nous ressort « les réflexions du laboratoire d’idées Terra Nova » qui, pour J.-L. Amselle (L’Obs 27/11/2014) a poursuivi un mouvement de « découpage au sein du corps social d’entités identitaires de genre et de race [entailles verticales] au détriment des identités horizontales de classe ». Le propos est un peu abscons, mais reprend une caricature lancée par de jeunes copéistes, Badat, Bedin, Fanfant, Didier tous secrétaires nationaux de l’UMP*.

 

Caricature  reprise, mais du coup à l’extrême gauche par un professeur de sciences-Po qui, tout comme les jeunes copéistes, fait dire au rapport ce qu’il ne dit pas et dénote un total mépris pour les précarisés, ce lumpenprolétariat, en référence à l’anarchisme du XIXe siècle qui met ses espoirs dans les sans-métier, les sans-travail, trimardeurs, filous, prostituées, déclassés : révolutionnaires de demain.

 

On voit agir, à peine plus subtilement, la mécanique du mensonge à la Sarkozy qui de citations tronquées, en interprétations douteuses aboutit à clamer que le PS abandonne la classe ouvrière.

 

Sarkozy tellement ment, que ça en devient dément !

Sarkozy tellement ment, que ça en devient dément !

Libé a bien démonté l’hoax à la Sarko.  Il part d’une phrase  de Daniel Vaillant, en février 2002 : « Il n’y a pas de sentiment d’insécurité sans insécurité réelle, même s’il peut y avoir un sentiment d’insécurité qui dépasse l’insécurité réelle. » Cela devient pour Sarko en campagne en 2012  : « Comme en 1997 ? Comme quand Monsieur Jospin disait qu’il n’y avait pas d’insécurité mais seulement "un sentiment d’insécurité" ? » Le double mensonge est déjà éhonté puisque ce n’était pas Jospin et la phrase est tronquée pour lui faire dire l’inverse de ce qu’elle disait.  Et ça devient en 2014 : Jospin avait dit à une dame qui avait peur dans le métro : Madame, vous n’avez pas peur, vous avez l’impression d’avoir peur. Là du coup, le bobard devient un petit chef-d’œuvre puisque voilà Jospin, comme Zazi, dans le métro, et qui s’adresse à une dame en lui tenant des propos incongrus.

 

    Pour Terra Nova, c’est à peine plus subtil. D’abord, ça devient donc la position du Parti Socialiste, alors que Terra Nova est certes proche mais indépendant du PS (l’extrême-gauche lui reproche d’ailleurs son financement indépendant). Amselle, moins caricaturalement, dit que ça a inspiré la campagne de François Hollande. Sauf preuve du contraire, Olivier Ferrand n’a pas été membre de l’équipe de campagne de Hollande. Mais, de fait rechercher des pistes pour avoir une majorité a dû effleurer l’esprit du candidat socialiste.

 

  Certes,  s’agissant de recherche d’une majorité électorale en 2012, le rapport parle quartiers populaires (avec notamment la France de la diversité), qui votent à 80% à gauche en 2007, jeunes (70%) et femmes. Ce rapport, horriblement hérétique,  considère qu’il n’y a plus de vote unifié de classe  et va même jusqu’à dire que la grille de lecture pertinente n’est plus les classes sociales mais la division "outsiders"-"insiders".  C’est-à-dire d’un côté les milieux populaires déclassés, victimes du précariat, du chômage, de l’exclusion, et souvent discriminés ; de l’autre les milieux populaires intégrés, qui ont un emploi stable, en CDI, mais qui, travaillés par la crise, ont peur du déclassement et sont tentés par le repli identitaire.

 

Mais, même s’il met l’accent sur ces outsiders, ce rapport, dont l’objet est de proposer des pistes pour bâtir une majorité, ne propose évidemment pas d’abandonner  ces classes populaires intégrées, un temps, séduites par le discours de Nicolas Sarkozy, valorisant "la France qui se lève tôt" contre les "assistés" (discours toujours en vogue du côté de Sarko !). Et, bien sûr, il faut aussi maintenir voire augmenter son attractivité sur une partie des classes moyennes (les « diplômés »), car, répétons-le le rapport avait pour objet de proposer des pistes pour avoir la majorité 12 mois plus tard. Ce n'était donc pas une étude sociologique théorique sur les entités identitaires.

 

On peut certes, avec M. Amselle, considérer que la seule grille d’analyse qui compte est celle en classes sociales, même si, comme le rappelait le rapport, ce dont convenait d’ailleurs le prof de Sciences Po, « la classe ouvrière [n’est] plus ce qu’elle n’a jamais été (une classe unifiée consciente d’elle-même porteuse de progrès) ».

Il n’en restera pas moins que les ouvriers sont de moins en moins nombreux : plus du tiers des actifs en 1981, moins du quart aujourd'hui ; et que deux ouvriers sur cinq travaillent dans le secteur tertiaire, isolés, non syndiqués. Et la grille de lecture proposée par Terra Nova s’est révélée assez pertinente en ce qui concerne la victoire des présidentielles et le reste dans les défaites des municipales ou des européennes où les outsiders ont boudé les urnes.

 

Et les préconisations d’Olivier Ferrand - au plan socioéconomique, la justice sociale et la solidarité, un Etat social fort et redistributif ; au plan culturel, une société ouverte et tolérante  – sont, hélas, plus que jamais d’actualité.

 

* Une vraie armée mexicaine aux fonctions des plus folkloriques, le ponpon allant sans conteste au jeune G. Didier, futur complice de Peltier : Samia Badat, secrétaire nationale de l'UMP chargée des nouveaux engagements solidaires ; Camille Bedin, secrétaire nationale de l’UMP en charge de l’égalité des chances ; Pierre-Yves Bournazel, secrétaire national de l'UMP en charge des grandes métropoles ; Geoffroy Didier, secrétaire national de l’UMP en charge de la protection des riverains et de la lutte contre les nuisances aéroportuaires ; Coumba Dioukhane, secrétaire nationale en charge de la recherche ; Nathalie Fanfant, secrétaire nationale de l'UMP à la lutte contre les discriminations ; Charles Givadinovitch, secrétaire national de l'UMP à la lutte contre la précarité et la pauvreté ; Benjamin Haddad, secrétaire national de l'UMP à la vie étudiante et l’entrée dans la vie active

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11 juillet 2011 1 11 /07 /juillet /2011 15:38

terra-novaLe 10 mai 2011, date symbolique, Terra Nova, laboratoire d’idées qui se veut « progressiste », publie un essai Gauche : quelle majorité électorale pour 2012 ? signé Bruno Jeanbart, Olivier Ferrand, Romain Prudent.

 

Terra Nova avait lancé, dès août 2008, l’idée d’une primaire à la française, idée reprise par A. Montebourg et, finalement, adoptée par le PS. Pour autant, les travaux de cette fondation indépendante n’engagent pas le PS. Ainsi, un rapport favorable, sous conditions strictes, aux « mères porteuses », bien que proche d’une proposition de loi déposée au Sénat par, entre autres, Robert Badinter, a été rejeté par le PS.

 

Proche du PS si l’on veut, mais ne parlant pas au nom du PS. Distinguo trop subtil, pour les marxo-UMPistes (branche aussi marxiste que Wauquiez est social), qui dénoncent une gauche « qui abandonne les classes populaires ». « Les socialistes ont définitivement perdu leur boussole. A moins d’un an de l’élection présidentielle, ils en sont toujours à s’interroger sur la pertinence même de se préoccuper des classes populaires... La gauche de DSK ou de Ségolène n’est décidément plus celle de Jaurès. Nicolas Sarkozy l’avait compris bien avant eux. »

Le Président des riches donnant des leçons de socialisme, ils ne reculent devant rien nos comiques UMPistes. On découvre d’ailleurs parmi les signataires des secrétaires nationaux aux attributions surprenantes : chargée des nouveaux engagements solidaires , en charge de l’égalité des chances, à la lutte contre les discriminations, à la lutte contre la précarité et la pauvreté, à la vie étudiante et l’entrée dans la vie active, et le très incongru en charge de la protection des riverains et de la lutte contre les nuisances aéroportuaires. Cette attaque du rapport est daté du 13 mai, date très symbolique aussi, mais dont la plupart des signataires doivent ignorer à quoi elle renvoie. Bien sûr, derrière ces illustres inconnus (Badat, Bedin, Fanfant et les autres), il y a Copé à la magouille manœuvre ? 

 

Elections - urne verte 0O. Ferrand (président fondateur de Terra Nova) rappelle que les Français précarisés sont « en butte à la vindicte populiste du FN et d’une UMP radicalisée. Sous les coups de boutoir du sarkozysme, le virus anti-assistanat a métastasé au sein de la société française. Les chômeurs sont devenus des « assistés », des «profiteurs », des « fraudeurs » […] Dans cette logique néoconservatrice, les Français déclassés ne doivent pas être aidés car ils sont responsables de leur sort. […] Laurent Wauquiez l’a à nouveau martelé cette semaine : 466 euros de RSA-socle pour survivre, c’est encore trop. […] Ces milieux populaires déclassés sont aussi attaqués dans leur identité. Ce sont les «jeunes » fainéants, la « racaille » de banlieue… Et naturellement les Français d’immigration récente. A ceux-là, on fait comprendre qu’ils ne font pas partie de la communauté nationale. Que leur religion allogène n’a pas sa place dans la République. »

 

Ferrand garde toi à droite, Ferrand garde toi à gauche.

asi-terranova2

C’est à peu près le même discours que va subir Terra Nova à sa gauche. Ne parlons pas des excités qui, n’ayant pas lu une ligne du texte, jettent l’anathème par principe sur cette fondation liée disent-ils à DSK.

Frédéric Sawicki (Le prolo, l’expert et le mépris de classe Libé 10/06/11) fait d’abord un rapprochement hardi avec les syndicalistes révolutionnaires et les anarchistes de la Belle Epoque qui, trouvant l’ouvrier embourgeoisé fondaient leurs espoirs sur le lumpenprolétariat : «Les sans-métier, les sans-travail, trimardeurs, filous, prostituées, déclassés sont les révolutionnaires de demain».  « L’analogie avec la philosophie qui inspire le rapport «Gauche : quelle stratégie pour 2012 ?» est frappante. » ajoute-t-il. Et qui forme ce lumpenprolétariat actuel ? «ceux qui cherchent à rentrer sur le marché du travail, mais n’y parviennent que difficilement : les jeunes, les femmes, les minorités, les chômeurs, les travailleurs précaires ». « Ce qui choque au premier chef est l’incompréhension et pour tout dire le mépris des classes populaires qu’il trahit. » Car pour lui tous ceux qu’il a assimilé de fait au lumpenprolétariat, ne font donc pas partie des classes populaires. Cependant,  Sawicki va ensuite nuancer son propos, concédant « que la classe ouvrière ne soit plus ce qu’elle n’a jamais été (une classe unifiée consciente d’elle-même porteuse de progrès) » Mais au-delà de la polémique propre à ce genre de tribune, il émet des doutes méthodologiques sur les « groupes sociaux » («les diplômés», «les femmes», «les jeunes»…), et note que « le sentiment d’insécurité sociale et le mal-être que génèrent leurs conditions de vie exacerbent d’autant plus les petites jalousies et haines sociales qu’ils sont habilement instrumentalisés par la droite et l’extrême droite et que la gauche ne sait y répondre. »

 

Diabolisé à droite et à gauche que dit donc ce sulfureux rapport ?

 

Il part d’un constat : la classe ouvrière diminue en poids et en conscience de classe. 37 % des actifs en 1981, 23 % aujourd’hui.

L’ouvrier mythique des années 50, cégétiste en bleu de travail – ceux de Renault par exemple qui arrachent la 3e semaine de congés payés (généralisée en 1956) – est un souvenir. Deux ouvriers sur cinq sont dans le secteur tertiaire (chauffeurs-livreurs, manutentionnaires, magasiniers…), isolés, non syndiqués. Et si, comme le rappelle justement Sawicki, les ouvriers ont majoritairement voté Royal au 2e tour, le pourcentage de votes à gauche s’effrite et le vote FN se consolide.

 

Les constats sur les votes dans les quartiers populaires, le vote des jeunes, des diplômés et la tendance du vote des femmes à se gauchiser sont avérés. A l’inverse celui des plus de 65 ans, de plus en plus lourd avec le vieillissement, est très majoritairement à droite : Sarko a été élu par les vieux.

 

Cette synthèse d’études électorales diverses est utile à toute la gauche.

 

Après on peut disputer des pistes que propose Terra Nova pour gagner l’élection de 2012. Le rapport ne dit pas qu’il faut abandonner la classe ouvrière. Il priorise l’action vers ceux qu’il nomme outsiders, les précaires en tout genre. Il préconise un travail de fourmi pour faire baisser l’abstention dans les quartiers défavorisés (ils votent à 80 % à gauche, mais combien votent ?).

 

Sur les constats –sauf contestation des chiffres – le consensus peut se faire. Sauf à noter qu’il fait l’impasse sur l’analyse des évolutions dans le secteur public qui, à part l’armée et la police, faisait partie du socle de gauche.

Sur les préconisations, le débat est ouvert. Terra Nova insiste beaucoup sur les valeurs culturelles - solidarité, ouverture, tolérance -  qui permettraient de fédérer  les outsiders, les diplômés et les classes intermédiaires. Il fait donc passer les valeurs socio-économiques au second plan.

 

Mais ce débat est difficile à mener pour les manichéens. Ainsi Sawicki feint-il de croire que Terra Nova fait des insiders le nouvel ennemi de classe, comme si mettre en relief l’exclusion, la précarisation, la stigmatisation des outsiders n’avait pas pour but d’offrir à tous la possibilité de s’inclure.

 

 

Parmi les travaux variés de Terra Nova (il y a même un essai sur l’avenir du foute), on peut noter :

L'accès au logement : une exigence citoyenne, un choix politique 

Les politiques de lutte contre la pauvreté : l'assistanat n'est pas le sujet 

La justice, un pouvoir de la démocratie 

Réformer les retraites : quelles solutions progressistes ? complété par La réforme des retraites  

Investir dans notre jeunesse

 

 

"Les ouvriers d'aujourd'hui ne sont plus ceux de 1981"

Quel peuple pour le PS ? Autain, Ferrand et Sawicki débattent.

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Tel était le titre de la dernière émission d’Arrêt sur images. Le chapeau d’introduction était des plus vicelards : « Le Parti socialiste, qui depuis bien longtemps ne compte plus d'ouvrier parmi ses dirigeants, doit-il se détourner de cet électorat, et partir à la conquête d'autres cibles électorales ? »* Or, il ne s’agit, en l’occurrence, que d’un essai de Terra Nova et ce qu’il préconise est beaucoup plus nuancé que la présentation faite par @si. Et faire un essai de synthèse d’analyses électorales pour montrer que le centre de gravité des classes populaires s’est déplacé et donc que le socle électoral de la gauche n’est plus celui de 1981 ne peut être que péjorativement qualifié de marketting.

asi-terranova4 Daniel Schneidermann, qui ne masquait guère son hostilité au fondateur de Terra Nova, fut déstabilisé quand, après un monologue de Ferrand rectifiant la présentation faite de l’essai, suivi d’un autre monologue de Sawicki (avec le classique « Je ne vous ai pas interrompu… » pour stopper net toute intervention de son adversaire), Clémentine Autain, en affirmant qu’elle avait trouvé des choses très intéressantes dans le texte, entama un véritable dialogue, sans langue de bois, avec son voisin. Si bien que, petit à petit, Frédéric Sawiski entra lui aussi dans un échange beaucoup moins stéréotypé et crispé. Il rappelait que l’analyse des votes exprimés ne suffisaient pas et que plus que le glissement du vote ouvrier vers le FN, il fallait noter la montée de l’abstention, il faisait aussi remarquer qu’un fort pourcentage de jeunes et de précaires n’est pas inscrit ou mal inscrit (ne signalant pas un changement de domicile, par exemple).

asi-terranova3 Un « arrêt sur images », montage de quelques séquences, tente d’opposer un Sarkozy visitant des usines avec des ouvriers bien rangés en uniforme (casque jaune et tenue de travail siglé au nom de l’entreprise) et Ségolène Royal dans une usine de sa région  à Jean-Luc Mélenchon lui dans une usine en grève… Sauf que S. Royal était chez Heuliez, usine menacée de liquidation, qu’en tant que présidente de région elle a défendu avec pugnacité et qui redémarrait.

Sur la fin Ferrand est soumis à la question, mais, alors que l’échange entre les trois invités, Clémentine Autain se montrant même intéressée par la sécurisation des parcours professionnel, est serein, le climat créé par les intervenants d’@si devient assez pesant : Ferrand, citant un terme anglo-saxon après avoir utilisé le mot français, subit un ricanement  de la chroniqueuse puis, pour avoir cité G. Collomb, le Maire de Lyon, il a droit, du coup, aux ricanements des trois, tout cela avec un Daniel Schneidermann qui évolue de l’agressivité à la dérision à son égard. 

 

 

* La présentation de l’émission dans le courriel aux abonnés était encore plus caricaturale (« Adieu, cher prolétariat ! Adieu les ouvriers, leurs usines, leurs luttes. Pour espérer gagner en 2012, le PS devrait se détourner du cambouis, et se tourner vers les "outsiders", ces catégories que sont les jeunes, les femmes, les précaires, les minorités des quartiers […] toute démarche politique se réduit-elle à une campagne de marketing ? ») et d’une très relative honnêteté intellectuelle.

 

 

 

 

PS Courrier à Télérama 09/01/14

 

Terra Nova caricaturé

« 2011, (…) un rapport du think tank Terra Nova fait débat : faut-il privilégier les classes populaires ou les minorités visibles, bref, les Blancs ou les immigrés » peut-on lire dans un article sur le “racisme anti-blancs” ("Le racisme anti-blancs, une notion piège ? Idées 08/01/14)

Même les pires détracteurs de Terra Nova  tel F. Sawicki, n’ont été aussi loin dans la caricature. Ce rapport n’opposait absolument pas Blancs (avec majuscule !) à immigrés, mais proposait, dans la construction d’une majorité électorale, de prioriser  l’action vers ceux qu’il nomme outsiders, les précaires en tout genre (jeunes en quête d’un premier emploi, femmes en temps partiels, contraints, etc.). Entre autre il préconisait un travail de fourmi pour faire baisser l’abstention dans les quartiers dits défavorisés. Travail de fourmi qu’Olivier Ferrand, son fondateur, a accompli dans la 8e circonscription des Bouches-du-Rhône, avant de disparaître prématurément. Il ne mérite certainement pas qu’on lui prête de telles niaiseries dans un essai intitulé : Gauche : quelle majorité électorale pour 2012 ?

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