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15 juin 2015 1 15 /06 /juin /2015 14:44
Manuela Carmena, nouvelle "alcade" de Madrid

Manuela Carmena, nouvelle "alcade" de Madrid

Ada Colau, nouvelle "alcade" de Barcelone

Ada Colau, nouvelle "alcade" de Barcelone

Les élections des maires ont donné à la gauche alternative quatre des cinq plus grandes villes d’Espagne : Madrid, Barcelone, Valence et Saragosse. Bien que Podemos ne soit que partie prenante dans des listes – Ahora Madrid, Barcelona en Comú, Zaragoza en Común et surtout Compromís, nom prémonitoire, à Valence – la presse hexagonale en a fait le vainqueur. Et aussi bien à Madrid qu’à Barcelone, à Valence qu’à Saragosse, cette gauche alternative locale a pu compter sur le soutien sans faille du PSOE. En revanche, Podemos a eu une attitude à géométrie variable. Car le paradoxe de la fin annoncée du bipartisme est que les formations montantes – Podemos et Ciudadanos – sont mises au pied du mur : la fin de ce bipartisme, cette alternance PP-PSOE, veut dire compromis obligatoire. Contradictoire avec la posture d’anti « caste ».

 

La situation la plus paradoxale est celle de l’Andalousie. La socialiste Susana Diaz (47 sièges) a été finalement réélue avec l’appui – péniblement négocié – de Ciudadanos (9), mais avec contre elle non seulement le PP (31, 2 élus manquaient à l’appel), mais aussi IU (5, Gauche Unie, un peu le Front de gauche, qui était naguère soutien de Diaz, mais il n’y a pire ennemi que l’ex-allié) et Podemos* (15) ! La porte-parole de Podemos accuse Ciudadanos de venir au secours du bipartisme.

Mais quelle solution alternative porte-t-elle ?

 

Après les élections locales du 24 mai PODEMOS et CIUDADANOS au pied du mur

Résultat en sièges dans les Asturies

(Ajouté le 21/06/15)

Depuis il y a pire dans les Asturies : le drôle de jeu de Podemos ouvre la porte à un gouvernement de droite !

En effet, Emilio León, tête de liste de Podemos dans les Asturies, présente sa candidature à la Présidence de la région en demandant l'appui des élus d'IU : il ferait ainsi jeu égal avec le PSOE qui compte 14 représentants.

Sauf que, à ce jeu, si le PP réussit à fédérer Ciudadanos et une liste locale (FAC), il obtiendrait une majorité relative avec 17 sièges.

Le sectarisme du Podemos Asturien risque aussi d'aboutir à donner Oviedo et Gijón à la droite. A Oviedo, si le PP compte le plus d'élus, le total des listes de gauche atteint juste la majorité ; quant à Gijón, si une liste de droite locale est en tête, les listes de gauche additionnées sont largement majoritaires : à Oviedo le PSOE soutenait sans problème la candidature de la tête de la liste soutenue par Podemos sous réserve d'avoir la réciproque à Gijón (principe de la liste de gauche la mieux placée). L'obstination de León a amené une alcade de droite  : Carmen Moriyón (Foro) à Gijón ! Mais cette trahison a abouti à ce que Wenceslao López (PSOE) soit élu alcade d'Oviedo... 

Au niveau régional, il semble que IU se refuserait à entrer dans le jeu stupide d'Emilio León qui ferait que les Asturies, où les forces de gauche additionnées sont largement majoritaires, passent à droite.

 

Après les élections locales du 24 mai PODEMOS et CIUDADANOS au pied du mur

José María González, Kichi de Podemos devient Maire de Cadiz*, mettant fin à 20 années de PP

Il est vrai que le jeu de Ciudadanos (C’s) est quelque peu brouillé. Ainsi, en Andalousie, s’il a permis l’élection de la socialiste à la tête de la plus grande région d’Espagne, il permet aussi à Grenade, à Malaga ou à Jaen au PP d’avoir la Mairie. En revanche, l’alliance de la gauche permet au PSOE de prendre la direction de Séville et Cordoue et à Podemos de conquérir Cadiz* ; Podemos dont le jeu est aussi peu clair, sans parler d’IU !

Fragmentation et fragilité des alliances

 

S’ajoute la grande fragmentation dans beaucoup de municipalités et régions.

 

N.B. Galice, Pays Basque, Catalogne et Andalousie, qui ont un statut différent, n'étaient pas concernés par le scritin du 24 mai 2015. L'Andalousie avait connu un scrutin anticipé en mars 2015.

Cliquer pour agrandir

Cliquer pour agrandir

La situation limpide de la Castille-La Manche est l’exception. L’Estrémadure en est proche, avec un seul élu de C’s et une addition PSOE+Podemos potentiellement majoritaire.

Après les élections locales du 24 mai PODEMOS et CIUDADANOS au pied du mur

Mais en Aragon ou dans les Asturies viennent se greffer des partis locaux : Chunta (=union) Aragonesista et Partido Aragones ou Foro de Ciudadanos. Et ne parlons pas des Baléares où l’on trouve quatre formations locales. Aux Canaries ou dans les Cantabriques ce sont elles qui sont les challengers du PP, avec une Coalición Canarias ou un Partido Régionalista de Cantabria.

Après les élections locales du 24 mai PODEMOS et CIUDADANOS au pied du mur

Communauté de Valence

Dans la Communauté de Valence, cela se traduit par une triple alliance PSOE+Compromis+Podemos.

Après les élections locales du 24 mai PODEMOS et CIUDADANOS au pied du mur

Communauté de Madrid

C’s risque de laisser la très symbolique région de Madrid entre les mains du Parti Populaire : le PP ayant accepté de signer un accord contre la corruption et pour la régénération démocratique, C’s pourrait lui assurer la majorité. Et cela contre l’opinion de ses propres électeurs qui à 58 % souhaitent que C’s n’aide pas le PP à garder la tête de la Communauté de Madrid !

Conquêtes de Madrid et Barcelone par la gauche alternative

Ô combien symboliques furent les conquêtes de Madrid et de Barcelone par Ahora Madrid, liste emmenés par une ex-juge de 71 ans, Manuela Carmena, et Barcelona en Comú, emmenée par Ada Colau, 41 ans, militante anti-expulsions.

Après les élections locales du 24 mai PODEMOS et CIUDADANOS au pied du mur

Municipales à Madrid

Dans la ville de Madrid, C’s n’a pu jouer les supplétifs du PP puisque, avec l’appui du PSOE, Manuela Carmena a pu défaire Esperanza Aguirre (PP).

Après les élections locales du 24 mai PODEMOS et CIUDADANOS au pied du mur

Municipales à Barcelone

Situation plus complexe à Barcelone où la liste d’Ada Colau précédait certes le CIU (parti nationaliste conservateur) mais n’avait réuni que le quart des voix. Il a fallu l’apport d’un parti nationaliste de gauche (ERC) et du PS Catalan, plus une voix d’un autre parti local pour qu’Ada Colau puisse brandir le bâton d’alcade de la cité.

Joan Ribó, de Compromís, nouveau Maire de Valence

Joan Ribó, de Compromís, nouveau Maire de Valence

Après les élections locales du 24 mai PODEMOS et CIUDADANOS au pied du mur

Municipales à Valence

La conquête de Valence est finalement encore plus symbolique, puisque c’est de cette ville et de sa région qu’est né le scandale Gürtel. Joan Ribó, de Compromís, a été élu avec l’appui du PSOE et de València en Comú (soutenu par Podemos), mettant fin au règne de la despotique et tonitruante Rita Barbera (qui briguait un 7e mandat !). Là encore, C’s a été mis hors jeu (et il aurait pu difficilement soutenir la sortante complice de toutes les magouilles du PP et impliquée directement dans des notes de frais à la Dati).

Après les élections locales du 24 mai PODEMOS et CIUDADANOS au pied du mur

Baromètre électoral Juin 2015

Le baromètre électoral du 8 juin 2015 – réalisé avant les élections des Maires et Présidents de régions - fait apparaître une baisse spectaculaire de Ciudadanos, par rapport au précédent d’avril (Metroscopia n’a pas publié son baromètre en mai à cause des élections locales). Baisse qui profite au PP qui reprend la tête, cependant que le PSOE consolide son score estimé et que Podemos se tasse (tout en sachant qu’entre les trois, on est dans la marge d’erreur). L’IU continue de baisser, quant à l’UPyD il disparaît.

 

C’s est victime certainement des feux croisés du PP d’un côté et du PSOE et Podemos de l’autre, l’un le présentant comme un allié de la gauche, les autres comme un faux-nez de FAES, un think tank ultra-libéral d’Aznar. Mais aussi, avant même qu’il ne le démontre concrètement, de son manque de clarté sur les possibles pactes post élections régionales et municipales.

Après les élections locales du 24 mai PODEMOS et CIUDADANOS au pied du mur

Image des principaux leaders

Cependant, le leader de C’s, Albert Rivera reste le politique qui a la meilleure image, améliorant même son solde positif par rapport à avril.

Pedro Sánchez, PSOE, passe enfin en positif et surtout améliore nettement son score chez ses électeurs potentiels.

Pablo Iglesias, Podemos, même si son score reste légèrement négatif, redresse sérieusement son image (de –30 à -3).

L’image négative de Mario Rajoy, chef du gouvernement, se dégrade encore ; et la moitié des électeurs potentiels du PP souhaitent un autre candidat pour les élections générales de novembre.

Les comparaisons avec l’Espagne sont toujours biaisées.

Ainsi, les élections régionales ne concernaient ni le Pays Basque, ni la Catalogne, ni la Galice et, on l’a vu, ni l’Andalousie.

Aucun parti régionaliste – sauf en Corse – n’a émergé en France. En Espagne, ils pullulent, même si aux élections générales ils ne sont qu’autour de 10%. Ces élections générales sont à la proportionnelle mais sur une base régionale, donc difficile de déduire d’un sondage global une projection en sièges.

Podemos, contrairement à ce que feint de croire Méchanlon – qui prétend avoir ouvert la voie : « Nous avons lancé la vague en 2012 », affirme le matamore – n’a absolument rien à voir avec le Front de gauche. Il est né, mais comme Barcelona en Comú et des tas d’autres listes municipales, des Indignados. Un mouvement de protestation sociale apparemment sans débouché politique qui avait notamment occupé longuement la Puerta del Sol. Podemos en est un enfant un peu bâtard, car si, à la base, il reste sur une organisation en démocratie directe, il s’est doté, devenu parti, d’une direction très endogame. Il suscite, un peu tardivement et des plus faussement, un enthousiasme délirant. Un Benoît Hopquin se donnait « Le droit de rêver » et Sylvie Crossman et Jean-Pierre Barou, éditeurs, donnaient eux dans l’extatique, comme un remake de l’enthousiasme castriste ou bolivarien.  Faut-il ajouter L’Obs qui publiait « les extraits exclusifs de son manifeste » ?

 

Les élections régionales et municipales montrent bien que manifeste ou pas, sauf à rendre l’Espagne ingouvernable, il faudra bien, au lendemain des élections générales, nouer des alliances donc aboutir à des compromis, mot-clé de toute démocratie. C’s y risque d’apparaître définitivement comme un parti centriste ni à gauche, ni à gauche, comme disait Mitterrand des centristes français. IU, devenu presque groupusculaire, aussi anti-PSOE que le Parti de gauche est anti-PS, ne comptera plus. Une petite chance existera qu’un PSOE apportant une compétence gouvernementale et un Podemos apportant une participation citoyenne trouvent un compromis solide.

Mais, hélas, rien de transposable dans l’hexagone.

* Le PSOE soutient le candidat de PODEMOS pour conquérir Cadiz.

Teresa Rodriguez, qui félicite José María González Santos 'Kichi' pour son élection comme maire de Cadiz, elle, au niveau de la région, en tant que secrétaire générale de PODEMOS en Andalousie, fait voter son groupe contre la réélection de la sortante PSOE ! 

 

Pablo Iglesias à Cadiz

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24 mars 2015 2 24 /03 /mars /2015 22:35
L’Andalousie reste socialiste

Les élections andalouses anticipées ne nous consoleront pas de la poussée de l’extrême-droite aux départementales françaises. Elles ne sont pas, cependant, anodines. Elles confirment – pour de vrai pourrait-on dire – l’émergence de Podemos et Ciudadanos, deux formations surgies de nulle part. Elles montrent la résistance du PSOE. Elles annoncent la chute du Parti Popular au pouvoir.

 

Le coup de poker de Suzana Diaz, présidente sortante de la Junte Andalouse, a réussi. Les élections de 2012 avaient fait du Parti Popular (PP) le 1er parti andalou. Mais la coalition de gauche avait la majorité. Le PSOE s’alliant avec Izquierda Unida (IU), un ancêtre du Front de gauche, agglomérant autour du PCE des groupuscules de gauche divers avec une pincée de verts : 50 pour le PP, 47+12 pour la gauche. Mais à l’approche d’une année électorale qui va concerner des régions, les municipalités, avant des élections générales, l’IU andalou a eu tendance à s’aligner sur un IU national presque aussi anti PS que le parti dit de gauche en France. D’où la dissolution et les élections anticipées prenant de court IU.

Il est de bon ton de moquer les sondages. Metroscopia est sans doute plus fiable que les instituts français. 45 sièges prévus pour le PSOE avec 36,7% résultat réel 47 sièges, 35,6%. Mieux encore avec Podemos : 15 sièges prévus, 15 sièges obtenus, 14,7% annoncés, 14,85% obtenus !

Reste une surestimation de Ciudadanos et surtout de IU donc une sous-estimation du PP qui obtient 33 sièges au lieu des 29 prévus avec 28,6% au lieu de 25,1%. Le PP n’en est pas moins le grand perdant avec 17 sièges de chute. IU aussi qui ne peut plus faire l’appoint pour une majorité absolue.

L’Andalousie reste socialiste

Le désastreux résultat du PP a inspiré une revue satirique “El Jueves” (Le Jeudi). A l’approche de la semaine sainte – la semana santa occasion de multiples processions et surtout en Andalousie – elle a réalisé un montage où le visage de Rajoy, président du gouvernement PP, vient prendre la place de celui d’un christ crucifié, pour symboliser le calvaire politique que vit le leader national de la droite. A noter que sur le balcon, regardant la procession, avec un décolleté avantageux, on voit Susana Diaz qui, il est vrai, est enceinte.

« Je ne suis pas un taliban, mais il est du plus grand mauvais goût d’utiliser une image qui provoque une dévotion profonde » a dit à peu près le dévot responsable de la confrérie de la crucifixion de Malaga. La confrérie envisage de poursuivre  “El Jueves” en justice.

"Podemos et Ciudadanos (C’s) seront les nouvelles forces de cette chambre parlementaire. S'il y a deux mois un ‘tarotiste’ avait dit à Albert Rivera [fondateur de Ciudadanos] qu’il entrerait au parlement andalou avec 9 sièges et qu'il aurait la possibilité d’être la force charnière pour ouvrir la porte des alliances, Rivera ne lui aurait sûrement pas payé la séance de tarot”, écrit El Correo de Andalucía, cité par Courrier International.

Podemos, lui, devient la 3e force de l’assemblée andalouse. Ses voix viennent plutôt d’un électorat de gauche (ex-PSOE, ex-IU), tandis que C’s siphonne plutôt celles du PP et d’UPyD (une dissidence centre gauche du PSOE qui s’interroge d’ailleurs, après ces élections, sur une fusion avec C’s).

 

Le PSOE andalou est à 8 voix de la majorité absolue. Mais, tant que le train des futures élections ne sera pas passé, la situation est bloquée. C’s et encore moins Podemos n’iront s’allier, avant les élections générales, avec un Parti de la « caste », du système bipartisan que ces deux forces veulent faire voler en éclats. Susana Diaz a d’ailleurs annoncé, contrainte et forcée, qu’elle se contenterait de la majorité relative. Aucune majorité alternative ne risque d’ailleurs de la renverser.

 

Bien que l’Andalousie soit la région la plus peuplée, la plus frappée aussi par le chômage, ses résultats ne sont pas prédictifs de ceux des élections générales. Si ce n’est la fin du bipartisme pratiquement assuré. Mais Podemos et Ciudadanos seront au pied du mur.

L’Andalousie reste socialiste

D'où viennent et où vont les électeurs d'un scrutin à l'autre ?

Lecture : sur les 1 528 000 électeurs du PSOE, on estime que 49 000 sont décédés entre 2012 et 2015, que 27 000 ont choisi le PP en 2015, 44 000 IU, 144 000 Podemos, etc., en tout 319 000 ont changé d’options (y compris 58 000 en abstentions) ; en revanche 88 000 électeurs du PP en 2012 ont choisi le PSOE en 2015, 29 000 d’IU, etc. et 18 000 nouveaux électeurs, en tout 249 000 électeurs gagnés en 2015. Podemos et Ciudadanos ne concourant pas en 2012 ne peuvent avoir que des gains.

 

Le PSOE est, des trois partis qui se disputaient les suffrages en 2012, celui qui a les électeurs les plus fidéles. Presque 8 sur 10 des andalous (78%) qui ont voté socialiste en 2012 ont gardé leur confiance en ce parti en 2015. Le PSOE a cependant perdu plus d’électeurs qu’il n’en a gagné sur les nouveaux ou venant de ces concurrents de 2012. Le plus gros des départs se fait au bénéfice de Podemos (144 000) ou vers l’abstention (58 000). Mais 88 000 abstentionnistes de 2012 se sont déplacés pour lui en 2015.

 

Le PP perd lui un demi-million d’électeurs. Il perd nettement la 1ère place détenue en 2012. Les pertes profitent d’abord à Ciudadanos (223 000). Elles nourrissent l’abstention (130 000). Et une fraction va même vers le rival historique socialiste (88 000).

 

Le grand perdant est cependant IU qui avait provoqué la crise donc l’élection anticipée. La coalition d’extrême-gauche obtient son pire résultat en Andalousie avec 6,9% des suffrages. La chute est de plus de 60% de 2012 à 2015. Pour l’essentiel au profit de Podemos (143 000).

 

Ciudadanos se nourrit essentiellement d’ex-électeurs du PP (223 000 = 60%).

 

Podemos est donc devenu la 3e force andalouse. Il puise à gauche de façon quasi égale : PSOE (144 000) et IU (143 000). Et il a capté près de la moitié des abstentionnistes de 2012 qui ont voté en 2015 (185 000), réinjectant donc dans le jeu électoral un grand nombre d’électeurs qui étaient restés chez eux en 2012.

 

(Source : De dónde vienen y a dónde van los votos. Elecciones Andaluzas 2015)

PS

No era una broma: el PP ofreció un pacto a Podemos en Andalucía

Ce n'est pas une plaisanterie : le PP offrirait un pacte à Podemos en Andalousie

Seul El Plural affiche cette information qui est donc à prendre avec des pincettes. "Las cabeceras ‘tradicionales’ de papel la ignoran en sus webs y, sin embargo, es la noticia política del año: el Partido Popular ha ofrecido un pacto a Podemos para arrebatar la Presidencia del Parlamento andaluz al PSOE y dársela ¡a alguien e Podemos!. Pensé que era una broma, una intoxicación contra el PP, pero no es cierto y real." Donc, les organes traditionnels ont ignoré ce qui est la nouvelle politique de l'année - là El Plural oublie qu'on entame seulement le 2e trimestre - le Parti Populaire a offert un pacte à Podemos pour faucher la présidence du Parlement Andalou au PSOE et le donner à un membre de Podemos. On peut penser que c'est une plaisanterie, une intoxication contre le PP, mais ce ne n'est pas si sûr que cela.

 

Finalement, c'est bien un socialiste qui a été élu Président du Parlement andalou.

 

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