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25 septembre 2014 4 25 /09 /septembre /2014 21:13
Les 100 jours du Nabotléon ?

Eh oui ! tel son prestigieux devancier, remontant du Cap Nègre aux studios de France 2, le Nabotléon, qui a rallié au passage le Maréchal Wauquiez, l’homme qui combat les sybarites du RSA, part à la reconquête de l’UMPire.

Avant de reconquérir son trône après en avoir chassé l’usurpateur.

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Cette photo qui éclate de spontanéité, dans sa mise en scène même, est révélatrice du personnage. Il trône dans son fauteuil et pérore, avec des gestes de pêcheur à la ligne qui raconte sa dernière prise. NKM et peut-être Pechenard ont droit à un canapé. Hortefeux, Estrosi et le petit jeune, Gérald Darmanin, se contentent d’une chaise. Et le grand Wauquiez n’a rien trouvé de mieux que de s’asseoir sur un meuble. Regards extatiques rivés vers le little big man, sauf NKM qui prend l’air d’en avoir deux ; pas dupe, sans doute, d’être la potiche de service. Car une seule femme pour six hommes !

Il y en a une qui prétend avoir été sollicitée - Nicolas Sarkozy m'a proposé de faire partie de son organisation et de son équipe. – mais qui a refusé à cause du choix de Pechenard comme direteur de campagne.

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Vieille rancune. Des rumeurs couraient sur Carlita soupçonnée de roucouler avec un chanteur et son chouchou accusé de s’initier à des katasoutras  avec une de ses ministres (mais non ! ce n’était pas Alliot-Marie !). Et Péchenard aurait suspecté Dati d’être à l’origine de ces rumeurs et auraient, très illégalement, saisi les fadettes de son téléphone mobile. Les vagues menaces de Dati ont, miraculeusement, fait cesser l’enquête.

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Lors de son intervention, Sarko qui ne recule jamais devant une outrance, a accusé « un banquier » de qualifier des ouvrières d’analphabètes. En fait, Macron n’avait pas parlé d’analphabètes, mais d’illettrées, mais il n’est pas sûr que l’ex sache précisément la différence entre ceux qui n’ont jamais appris à lire et à écrire et celles et ceux qui soit n’ont jamais su en maitriser l’apprentissage ou qui, faute de pratique, en ont perdu les codes.

Mais avec son habituel culot il s’est étonné qu’un ancien associé de la banque Rotschild soit bombardé ministre, alors qu’il était lui-même accompagné par un certain Proto, associé-gérant de ladite banque !

 

Faut-il d’ailleurs rappeler à ce prétendu héritier du gaullisme que la banque en question a fait don d'un Directeur Général à la France, comme 1er ministre d’abord, puis comme Président : Pompidou !

 

 

NB La première image est empruntée à la couverture du livre de P. Rambaud "Les chroniques du règne de Nicolas Ier", les montages avec Sarko sont faits à partir de copies d'écran de la "Nouvelle édition" C+ du 25/09/2014.

 

Pour compléter Médias et journalistes: Sarkozy sur le sentier de la guerre

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15 juin 2012 5 15 /06 /juin /2012 21:01

cope le-pen

Ni F-Haine, ni PS, comme le souligne Cambadélis, cela revient à placer F-Haine et PS sur le même plan. C’est bien ce que dit Estrosi, dit « bac – 5 » quand il clame n’avoir aucune valeur commune avec le PS. Et Morano va plus loin, quasiment au bord du plutôt le F-Haine que le PS, en affirmant que « ses valeurs » sont celles des électeurs F-Haine. Mais les caciques de l’UMP, Copé bien sûr, mais aussi Juppé voire NKM,  pour justifier le ni-ni, avec une totale malhonnêteté intellectuelle, tentent d'établir une symétrie entre  F-Haine et Front de Gauche.


Ainsi, le distingué Juppé, n’a pas hésité sur France Inter à reprendre une saloperie de la dame Le Pen qui, pour se défendre sur son bal viennois avec les néo-nazis du cru, rétorquait : «Et l’hommage rendu par l’extrême gauche à M. Theodorakis, qui expliquait qu’il était antisémite et antisioniste, etc. Ça ne vous gêne pas, vous pouvez poser la même question à Mélenchon ?» De fait, ce grand résistant à la dictature des colonels, ce grand compositeur aussi, a plus que dérapé en s’affirmant anti-sémite. Mais, après Juppé, NKM a pris le relai, Copé en a rajouté une couche, Estrosi a inventé une rencontre : c’est tout juste s’ils n’allaient pas jusqu’à dire qu’ils passaient leurs vacances ensemble comme Copé avec Takieddine !  L’hommage en question avait consisté pour Mélenchon, sur son, blog, à relayer un appel de Mikis Théodorakis en faveur de son pays, la Grèce. Il ignorait ses propos antisémites datant pour certains de 2003. Comme l’ignorait, on l’espère, Renaud Donnadieu de Vabres, Ministre de la Culture, qui l’a décoré des insignes de commandeur de la Légion d’honneur, en 2007. (Tout cela a été démonté par @rrêt-sur-images d’abord et le desintox de Libé ensuite).


Par ailleurs la symétrie que les UMPistes tentent de faire passer entre les séïdes de Le Pen et les partisans de Mélenchon est fausse.

2002 : Chirac-Le Pen, ça les emm.... les UMPistes. Le « front républicain », ce n’est plus leur tasse de thé quand il ne joue pas en leur faveur.

C'est pourquoi ils essaient d'inventer cette fausse symétrie entre Fronts (qui se limite à ce mot) ! Sur les valeurs Républicaines (que Morano, Estrosi et les autres ignorent) le F-Haine s'y oppose le Front de gauche les défend.


Il est vrai que depuis le discours de Grenoble, la distance entre UMP et F-Haine a nettement diminué et que l'ultra-droitisation de la campagne présidentielle l'a réduite à l'épaisseur d’une feuille de PQ.


Par ailleurs, faut-il rappeler que ce qu'on appelle la "discipline républicaine" (le désistement en faveur du candidat de gauche le mieux placé) est une tradition lointaine à gauche. Que, sauf le fantasme des chars soviétiques sur la place de la Concorde en 1981, il n'a jamais provoqué des comparaisons aussi stupides avec le parti de Le Pen.


Parti que Sarkozy en tête, l’UMP s’est efforcé de banaliser, avec un sophisme grossier : puisqu’il peut participer aux élections, c’est un parti Républicain. Eh bien, non, le F-Haine n’est pas un parti républicain. Ce n’est pas parce que, en démocratie, un parti participe à une élection, qu’il a l’onction Républicaine. Encore faut-il qu’il en respecte les valeurs de base. La xénophobie est contraire à un fondement de notre République, la Déclaration des droits de l’homme et du citoyen.

 

Diaboliser abusivement le Front de Gauche, banaliser indécemment le Front National : le "ni ni" ultime étape avant l'axe UMPFN ?


L'UMP a beau invoquer les "racines chrétiennes", elle est en train de perdre son âme. Le cynisme l'emporte sur l'humanisme.

 

 


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29 avril 2012 7 29 /04 /avril /2012 17:29

DSK-guardian-libe.jpg

« Je n’ai pas de leçon de morale à recevoir de DSK, du PS, etc. » Le sortant nous a déjà sorti ce genre de phrase, mais là il en fait des tonnes ! Oubliant au passage que, si les mœurs privées de l’ex Directeur du FMI peuvent paraître fort dépravées, un non lieu a été prononcé pour l’affaire du Sofitel ! Quant aux affaires lilloises, elles sont en cours d’instruction. Mais avec Sarko, la présomption d’innocence est une présomption de culpabilité.

 

NKM qui décidément fait une concurrence effrénée à N. Morano ose dire que Hollande "vient de se trouver un nouveau témoin de moralité en la personne de Dominique Strauss-Kahn", "un témoin de moralité qui est mis en examen pour proxénétisme aggravé".

En quoi, F. Hollande, qui peut difficilement être soupçonné de financements occultes de la campagne de 2007, aurait-il besoin d’un témoin de moralité ? Depuis quand, dans un état de droit une mise en examen vaudrait condamnation ? On voit bien que toute cette indignation outrée est bidon. NKM, devenue hystérique, va même s’en prendre à Hollande parce que des membres de son équipe de campagne auraient croisé DSK dans une rencontre privée, initiée par Julien Dray, rencontre qui aurait eu lieu dans la rue Saint-Denis ! Que l’on sache, M. Strauss-Kahn n’est pas assigné à résidence et ses amis s’honorent à lui garder leur amitié, même si, eux, auraient quelque raison de lui en vouloir pour sa légèreté.

 

 

Mais quel est donc l’objet de la feinte ire du sortant et de ses sbires ?

Un article dans le Guardian britannique d’Edward Epstein, contant un entretien qu’il aurait eu avec DSK le 13 avril 2012 et un interview du même Epstein dans Libération du 25 avril.

Tout cela à quelques jours de la parution du livre de ce journaliste Three Days in May sur l'affaire du Sofitel. Comme une opération de promotion. Il faut noter que l’article du Guardian ne comporte pratiquement aucune citation entre guillemets de DSK qu’Epstein dit pourtant avoir rencontré 2 h ½. «Peut-être ai-je été politiquement naïf, mais je ne croyais tout simplement pas qu'ils iraient aussi loin. Je ne pensais pas qu'ils trouveraient quoi que ce soit qui puisse me stopper», qui fera le titre, révèle, de fait, sa totale et bien légère naïveté.

 

Epstein donc affirme "Dominique Strauss-Kahn était déjà sous surveillance depuis plusieurs semaines et était devenu la principale "cible" des services français en février ou en mars 2011. Ils surveillaient ses faits et gestes, ils savaient ce qui lui est arrivé au Sofitel parce qu'ils avaient forcément quelqu'un de l'hôtel qui les informait".

Alain Hamon, dans Police, l’envers du décor, prétend lui que "quand le directeur du FMI venait en mission en France, les hommes du renseignement intérieur (DCRI) semblaient ne pas perdre une miette de ses déplacements".

Rien de prouvé, rien d’invraisemblable non plus.

 

A l’appui de ses dires, Epstein évoque "une transcription dont disposeraient les services français relative à une conversation le 12 mai à l'hôtel W de Washington, entre DSK et le commissaire Jean-Christophe Lagarde" (commissaire mis en cause aussi dans l’affaire du Carlton de Lille). Ce commissaire a bien été entendu par la police des polices pour avoir aussi dit que DSK était sous surveillance. Un article du Nouvel Obs du 7 décembre 2011 en faisait déjà état ainsi que de confidences de Frédéric Lefebvre – alors député UMP des Hauts de Seine - aux journalistes, rapportées en 2009 dans un livre : "DSK ne tiendrait pas une semaine. On a des photos, elles existent ! On les fera circuler, ça ne plaira pas aux Français".

 

 

 

Pour le reste Epstein insiste sur ce qu’il appelle la "danse de la victoire", où l’on voit dans les sous-sols du Sofitel deux hommes se congratuler et entamer un pas de danse. L’un des deux est repéré, sur les vidéos de surveillance, observant  DSK "quand il arrive le 13 mai" au Sofitel, il "le suit encore quand il monte dans sa chambre", est "de nouveau là, à chaque instant" quand DSK part de l'hôtel le lendemain, puis "retourne dans la chambre 2806" après les révélations de Nafissatou Diallo. Mais tout cela Epstein l’avait déjà écrit.

 

Absolument rien de neuf. Mais le sortant aux abois de se jeter sur ce faux scoop, comme un chien sur un os. L’espace d’un numéro de fausse colère à la de Funès, il nous aura au moins épargné un nouveau numéro de drague de la fille Le Pen et de ses électeurs.

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