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8 octobre 2014 3 08 /10 /octobre /2014 16:04
MOI MÉNARD, MAî(T)RE DE BÉZIERS

« Les cons ça ose tout. C’est même à ça qu’on les reconnaît.  » Si la définition de Michel Audiard est juste, Ménard mériterait l’appellation haut-la-main ! Il ose ici parler de « révolution », de « libérer la parole » et même employer un « no pasaran » véritable insulte envers les républicains espagnols.

 

Son absence totale de retenue, sa conviction absolue d’avoir toujours raison, son absence de tout respect humain, cette enflure démesurée du MOI, c’est ce qui fait sa force. Il était déjà comme cela à Reporters sans frontières n’hésitant pas à se lancer dans des actions à la frontière, elles, du ridicule. Mais à nos yeux de gogos, c’était pour la bonne cause.

 

Yeux ébahis de découvrir que, derrière l’intrépide et farouche défenseur de la liberté de la presse, se cachait un fieffé réac et des plus bornés.

Mais pour ce qui est de son narcissisme, ceux qui l’ont fréquenté de près à RSF, nous avaient prévenus. Ainsi Rony Brauman, cofondateur de RSF « J'ai vu l'autre Ménard, le petit tyran domestique, sortir de sa chrysalide. Il a un ego exagérément enflé, qui le pousse à être excessif » « Monsieur Ménard aspire trop à substituer sa propre personne à la cause entière de la liberté de la presse » confirme Alla Lazaréva, ancienne correspondante de RSF.

 

  Son autolâtrie se traduit dans Le journal de Béziers, non seulement par des titres délirants et des articles dithyrambiques, par son omniprésence – après tout le genre « ma binette partout » est célébré régulièrement dans Le Canard enchaîne – mais surtout par sa seule présence. Nul-le adjoint-e pour partager une miette de notoriété. Béziers, c’est moi.

Feuilletons donc ce morceau de bravoure à la gloire du little big man biterrois.

MOI MÉNARD, MAî(T)RE DE BÉZIERS
MOI MÉNARD, MAî(T)RE DE BÉZIERS
MOI MÉNARD, MAî(T)RE DE BÉZIERS

La « révolution » biterroise est en marche sous la direction de son petit timonier. Lui ce n’est pas Banga-banga, mais Zinga-Zinga. Les 2000 fonctionnaires municipaux tenus de venir écouter le sévère sermon du premier édile. Fini de rire. Son auto-interview est sans complaisance : « seulement le retour à la loi… où est la révolution annoncée ? » demande Robert « Dans un pays comme la France le simple fait d’appliquer la loi est déjà une révolution » lui rétorque Ménard.

Fini de rire les fègnasses de fonctionnaires : 1607 h annuelles et non plus 1544 comme accordées par ses laxistes prédécesseurs ; guerre à l’absentéisme chronique ; sus aux heures sup inutiles ; prime au mérite… Et il s’agit de faire la guerre tout azimut : à la saleté, à la laideur, aux gaspillages, à la petite délinquance ! Et il y a tout Ménard dans cette phrase « J’ai la certitude absolue qu’il n’y a pas d’autre cap que le nôtre », entendez bien sûr que le mien !

MOI MÉNARD, MAî(T)RE DE BÉZIERS

Ce « No Pasaran » est non seulement scandaleux mais incongru : il s’agissait de sauver une librairie du centre-ville, menacée de liquidation judiciaire. Sur ce dossier, Ménard était prêt à prendre des mesures novatrices, certes, et il a soutenu la reprise par une autre librairie. Dont acte. Mais cela ne mérite quand même pas ce surtitre outré.

MOI MÉNARD, MAî(T)RE DE BÉZIERS

Ménard défend ses arrêtés –risées de certains arrondissements parisiens : l’anti-parisianisme est une valeur sûre – sur les paraboles et le linge à sécher et il y ajoute l’interdiction de glaviotter (l’étend-il aux stades ?) en se référant à un décret. Celui communément cité est un Décret du 22 mars 1942, Article 74 (Modifié par Décret n°92-478 du 29 mai 1992 - art. 16 (V) JORF 30 mai 1992 en vigueur le 1er novembre 1992) qui dans son 8° interdit De cracher ailleurs que dans les crachoirs disposés à cet effet. Mais on oublie de préciser qu’il portait règlement d'administration publique sur la police, la sûreté et l'exploitation des voies ferrées d'intérêt général et d'intérêt local. Donc cette fameuse interdiction n’avait cours que dans les chemins de fer.

MOI MÉNARD, MAî(T)RE DE BÉZIERS

La blouse aux armes de la cité a donc été distribuée à l’école privée Sainte-Madeleine.

Par le maire lui-même comme il se doit !

MOI MÉNARD, MAî(T)RE DE BÉZIERS

Quand il n’y a pas sa binette, il s’auto-félicite pour avoir eu l’idée géniale de fonder une mutuelle, il s’auto-cite dissertant sur la devise de la République, avec d’ailleurs une vision de la Fraternité assez affligeante  (elle suppose l’appartenance à un même groupe ! négation même de la portée universelle de cette devise), il fustige enfin la décision déshonorante prise par la ministre de l’éducation nationale de supprimer la « bourse au mérite ».

MOI MÉNARD, MAî(T)RE DE BÉZIERS

La quintessence de l’autolâtrie du personnage est d’abord dans le titre « On parle de Béziers dans les médias » avec un Robert Ménard qui s’intercale.

Puis dans la complaisante auto-célébration où même la TV de la République tchèque est convoquée.

Puant !

MOI MÉNARD, MAî(T)RE DE BÉZIERS

Entre Alfa et Robert, le plus cabot des deux n’est pas le quadrupède.

Et c’est sans vergogne que Robert Ménard exploite une catastrophe dans une commune voisine pour une fois de plus se mettre en relief.

MOI MÉNARD, MAî(T)RE DE BÉZIERS

Question mettre son empreinte, Ménard a mis son empreinte en instaurant une messe aux arènes pour lancer la féria de Béziers qui s'en était passée jusqu'alors.

"Afin de rendre [cette fête] aux Biterrois, nous avons décidé d'ouvrir au public la messe aux Arènes du 13 août". écrit-il. Phrase empreinte d'un saint mystère : des hordes impies confisquaient-elles cette féria au détriment des pieux biterrois ?
Les toros ont-il eu droit à une bénédiction avant les corridas par l'aumônier des Arènes de Béziers ?
Pour ceux qui n'auraient pas compris le sens de cette initiative, le premier édile a déclaré :« Il faut arrêter de baisser le pantalon. On nous parle tout le temps des mosquées, et dès que nous on organise une messe chrétienne il y a un scandale. Non. On est dans un pays chrétien. »
 
Il a dû échapper au petit homme que nous sommes dans un pays où, depuis 1905, est instaurée la séparation des églises et de l'état.

 

 

MOI MÉNARD, MAî(T)RE DE BÉZIERS

« Libérer la parole » ose-t-il écrire ! Car figurez-vous que Zemmour qui est invité partout sur les étranges lucarnes est privé de la liberté de parole.

Ce héraut de la pensée putride a son rond-de-serviette à I-Télé. Il sévit sur RTL. Il a colonnes ouvertes au Figaro. La sortie de son nouveau torche-cul a donné lieu à une tournée promotionnelle sur toutes les télés. Eh bien ! pour Ménard sa « liberté de parole » est en danger ! Et donc, aux frais de la municipalité, il va le recevoir en grandes pompes, pour faire la promo de sa daube mensongère.

 

Et après, les pauvres biterrois auront droit à notre neu-neu du bocage, le tovaritch-Vicomte Le Jolis du Villiers de Saintignon.*

 

Faut-il rappeler que le hargneux personnage n'a été élu qu'à une majorité relative dans une triangulaire et qu'il est d'une arrogance des plus anti-démocratiques quand il entend être la voix de tous les biterrois et leur imposer ses foucades et son idéologie des plus rances ?

 

* Voir une vidéo de ce passage chez Bobby-le-moisi

 

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11 avril 2014 5 11 /04 /avril /2014 16:56
Regina Martínez Pérez journaliste de l'hebdomadaire Proceso, assassinée le 28 avril 2012.

Regina Martínez Pérez journaliste de l'hebdomadaire Proceso, assassinée le 28 avril 2012.

Schneidermann, le donneur de leçons, a une fois encore pris la défense du Mexique que la presse Lagardère calomnie, en agitant l’affaire Versini comme autrefois lémédias français s’excitaient sur l’affaire Cassez. Et derrière la presse Lagardère qui découvre-t-il ? La dame Trierweiler qui à coup de touittes impose sa loi à la radio d’état, entendez France Inter et l’infâme Cohen.

 

Affaire Maude Versini : Florence Cassez le retour (une coproduction Trierweiler-Lagardère), titre Rue89 où Schneidermann a son rond de serviette. Le journal de 8h, sur France-Inter, lui a fait découvrir l’histoire de Maude Versini, dont l’ex-mari, Arturo Montiel, richissime Mexicain, a enlevé les trois enfants (l’affaire date quand même de noël 2011). « Reste une question : pourquoi ces feuilletons, avec belle Française persécutée, s'abattent-ils exclusivement sur le Mexique ? Mais enfin, réfléchissez deux secondes, c'est évident. Parce que le Mexique, on vous le dit, on vous le répète, "n'est pas une vraie démocratie". Parce que toute décision judiciaire y est présumée suspecte, tout reportage dicté par le pouvoir ou les cartels, tout politicien corrompu*. Et l'on n'est peut-être pas au bout de nos surprises. »

 

Eh bien, rendez-vous compte, Reporter sans frontières et une « World Association of Newspaper and News Publishers » (WAN-IFRA : sans doute un faux-nez de la CIA) ont osé demander que Hollande, lors de sa visite à Enrique Peña Nieto, Président du Mexique, aborde la préoccupante situation de la liberté de l’information au Mexique où 80 journalistes ont été assassinés et 17 ont disparu. Ces infâmes calomniateurs du Mexique osent prétendre que ces prétendus crimes restent impunis à cause de la collusion entre le crime organisé et certaines autorités politiques et administratives corrompues.

 

Ils osent aussi prétendre qu’il y a un climat hostile à la presse, les journalistes étant constamment victimes d’intimidations et même d’agressions de la part des forces de l’ordre : ils dénombrent 65 agressions lors de la couverture de manifestations dont celle de Melina Zurita de l’AFP.

 

Avec une arrogance insigne, ils estiment nécessaire de réformer en profondeur le système judiciaire afin de lutter contre l’impunité et garantir la protection de leurs collègues mexicains et, audace suprême, ils exigent qu’aient lieu de véritables enquêtes sur les assassinats, menaces et attaques des acteurs de l’information.

 

Et à qui demandent-ils de porter ces revendications ?

À un président qui a changé d'un claquement de doigt le chef du parti au pouvoir, dans un pays où un repris de justice a été bombardé ministre par commodité, et où la radio d'Etat est aux ordres d'un tweet de l'ex-favorite.

 

Délicieux numéro d’amalgame où l’honnêteté intellectuelle du chroniqueur étincelle une fois de plus. L’expression « repris de justice » désigne certes une personne qui a déjà subi une condamnation, mais qui risque d’en subir une nouvelle. Qui parle d’Alain Juppé comme d’un repris de justice ? On peut donc critiquer la nomination d’Harlem Désir comme sous-ministre (ou celle de Cambadélis comme successeur à la tête du PS) sans employer ce terme un poil péjoratif. Quant à cette radio d’état, qui fleure bon le totalitarisme qui nous accable, elle est comme un écho à cette STASI que dénonçait M. Bismuth-Sarkozy.

Mais on voit mal pourquoi elle serait aux ordres d’une « ex-favorite », là aussi expression raffinée, qui évoque un royal ancien régime.

Reporters sans frontières pire que la Presse Lagardère et la radio d’état pour salir le Mexique !

Faut-il préciser au passage que toutes les horribles calomnies énoncées par RSF sont tirées de « Proceso », hebdomadaire mexicain qui ne semble pas inféodé au groupe Lagardère et qui a longuement, depuis au moins 2012, parlé de l’Affaire Maude Versini ?

 

Car après avoir fait les choux gras de la presse du cœur mexicaine, le couple Versini/Montiel alimente du coup un feuilleton pipeul, sur fond de divorce, dont les trois enfants sont l’enjeu.

Pour faire vite, la belle Maude en publi-reportage à Mexico charme le gouverneur de l’état (le Mexique est une fédération) à l’allure aristocratique ; bien que de 30 ans son aîné, il la séduit ; lui fait des faux jumeaux d’abord (garçon et fille), puis un garçon. Mais l’ambitieux gouverneur, doit retirer sa candidature à la présidence sous le coup d’une accusation de fraude. Il sombre dans l’alcoolisme, devient violent.

Sa belle et jeune épouse divorce. Elle obtient de la justice mexicaine la garde des trois marmots. Retour en France. Mais après les vacances de Noël 2011-12, le père refuse de renvoyer les enfants. Il l’accuse de violences physiques et psychiques. Elle ne peut joindre ses enfants que quelques minutes par mois. Arturo Montiel, le père, est selon les sources le cousin, l’oncle ou le parrain de l’actuel Président du Mexique, Enrique Pena Nieto. Au bout du compte, la justice mexicaine lui aurait donné la garde des enfants, mais sans que la mère ait été entendue.

 

Proceso encore, met à la une sur son site le caso Montiel-Versini : le Ministre des affaires étrangères, Fabius donc, plaide pour une solution humaine, nous informe-t-il.

 

Ces deux affaires – si ce n’est qu’elles ont pour cadre le Mexique – sont très différentes. Dans le cas de F. Cassez une condamnation pour enlèvements avec une opinion publique poussée à vif par des reportages télévisés bidons. Dans le cas Versini/Montiel un conflit sur la garde des enfants, hélas assez classique dans les couples de nationalités différentes, où la mère ne semble pas avoir pu se défendre d’accusations graves de maltraitance.

 

Faut-il ajouter que Hollande s’est gardé d’attaquer bille en tête sur ce sujet, contrairement à son prédécesseur ? Et que, dans les deux cas, des médias mexicains sont en première ligne pour critiquer une justice trop sensible aux pressions.

 

 

* La Vanguardia (Espagnole) dans un article du 24 février 2005 écrivait : « Maints exemples confirment que le politique mexicain est le mieux payé du monde, le plus inefficace (incapable qu’il est de voter les réformes les plus indispensables) et l’un des plus corrompus. Les politiques mexicains conçoivent leur carrière comme une affaire juteuse. Une étude du Centre de recherche et d’enseignement économique a démontré que le salaire du président Vicente Fox était supérieur à celui que touchent les chefs d’Etat ou de gouvernement des pays les plus riches. » (traduction tirée de Courrier International).

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21 juin 2013 5 21 /06 /juin /2013 15:42
Youssef Jajili

Youssef Jajili

Le 17/06/13, un tribunal marocain a condamné Youssef Jajili, directeur de l’hebdomadaire Al An, à deux mois de prison avec sursis et 50 000 Dirhams d’amende, pour avoir mis en cause Abdelkader Amara, ministre, en faisant état d'un “dîner fastueux facturé à un million de centimes”, au cours duquel du champagne aurait été servi, que M. Amara aurait offert dans une suite présidentielle d'un hôtel au Burkina-Faso.

 

Que RSF (Reporters sans frontières) prenne fait et cause pour ce journaliste paraît, a priori, un peu bizarre. Certes la condamnation à la prison, fût-elle assortie d’un sursis, est à dénoncer. Sinon, ne serait-ce pas une atteinte à la vie privée que de révéler un repas privé dont le coût est en fait de 10 000 Dirhams, soit environ 900 € ? Et même, cette dénonciation d’un dîner arrosé n’est-elle pas révélatrice de bigoterie ?

 

Sauf que…

Sauf que, notre Ministre de l’Industrie, du commerce et des nouvelles technologies, est membre  de l’AKP, pardon, je veux dire du PJD (حزب العدالة والتنمية ), mais la confusion est pardonnable, car Parti de la Justice et du développement est la traduction d’AKP (Adalet ve Kalkınma Partisi). Parti, comme il se doit, islamiste modéré. Mais qui se réclame bien d’un islam plutôt rigoriste. Donc qui proscrit l’alcool. L’avocat du journaliste a prudemment plaidé que l’hebdomadaire n’avait pas écrit que le ministre avait lui-même bu du champagne, mais quand même…

Subsidiairement, le petit gueuleton privé aurait été réglé avec de l’argent public.

 

Atteint dans « son honneur et sa dignité », A. Amara avait affirmé que ces affreuses allégations reposaient sur de faux témoignages et une copie de facture falsifiée et, à travers lui, avait pour but de salir le PJD. Le directeur de l’hebdomadaire maintient lui ses informations. Il fait appel.

 

A quand un « code de la presse »

On comprend mieux cependant, la réaction de RSF, qui déclare : “Deux ans après l’adoption d’une nouvelle constitution, et un an après l’adoption par les autorités marocaines d’un certain nombre de recommandations relatives à la situation de la liberté de la presse formulées par le Conseil des droits de l’homme, cette condamnation à une peine privative de liberté pour diffamation, même avec sursis, et à une forte amende montre à quel point les promesses de réformes du code de la presse tardent à se concrétiser au Maroc”.

Arrestation de Driss Chahtane

Arrestation de Driss Chahtane

En 2009, Driss Chahtane, directeur de publication du journal Al-Michaal, avait été condamné à un an de prison ferme par le tribunal de première instance de Rabat. Le procès portait sur les articles évoquant la santé du roi fragilisée durant le mois de Ramadan. Le directeur et ses deux journalistes auteurs de l'article ont été accusés de « délit de publication », de « mauvaise foi », de « fausses nouvelles » et d’« allégations erronées » (yabiladi).

 

Là encore RSF avait réagi : « Il n’y a pas de mot pour qualifier ces condamnations à la prison ferme. Alors que les autorités se targuaient de l’absence de journalistes en prison, voilà qu’un des nombreux procès qu’elles intentent contre des journalistes mène à des condamnations de prison ferme. Driss Chahtane est une cible régulière de la machine procédurière mais un pas vient d’être franchi. Quel crime ces journalistes ont-ils commis pour mériter cette peine ? Nous exprimons notre plus vive inquiétude à l’approche des autres procès contre la presse qui doivent se tenir tout au long du mois ».

Maroc : Reporters sans frontières soutient un journaliste condamné

On pouvait penser qu'après mars 2011, où Mohammed VI avait, habilement, pris l’initiative de lancer des réformes, la situation se serait nettement améliorée.

Pour la liberté de la presse, il n’en est rien puisque, d’après le classement de RSF, la Maroc est au 136e rang, derrière même l’Algérie 125e (à noter que la Turquie est largement derrière au 154e rang). Situation paradoxale, alors qu’en façade, la presse française est en vente – et pas que Le Figaro – Tel Quel, hebdomadaire marocain, affiche des titres décoiffant, etc. Mais, un autre hebdo, Le journal, a été étranglé financièrement (amendes, pressions sur les annonceurs, etc.).

Et c’est l’arbitraire dans l’arbitraire – ce qui est toléré un jour est durement puni le lendemain – qui rend la situation de la presse encore plus précaire.

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