Pierre Laurent exige des excuses PUBLIQUES, pieds nus, en chemise et la corde au cou ?
C’est un scandâââle ! Hollande a osé dire « Marine Le Pen parle comme un tract du Parti communiste des années 1970 (…) sauf que le Parti communiste, il ne demandait pas qu'on chasse les étrangers, qu'on fasse la chasse aux pauvres ».
Eh quoi ! Les années 70 n’était-ce pas le « programme commun » clame Laurent dans son indignation ! Euh, oui… sauf que l’épisode s’est terminé par le slogan « L’union est un combat », c’est-à-dire par la reprise des attaques anti-socialistes par l’ineffable Georges Marchais dont Mélenchon est un lointain épigone.
"Madame Le Pen parle comme un tract du Parti communiste des années 1970. En pensant qu'on peut fermer les frontières, qu'on peut nationaliser les industries, qu'on peut sortir un certain nombre de capitaux de notre pays sans risque" Les propos présidentiels visaient donc un discours économique sommaire des années 70, en partie partagé par la majorité du PS de l’époque d’ailleurs.
Mais à trop vouloir jouer les pucelles froissées, Laurent amène à faire ressurgir des propos du truculent Jojo Marchais : « Il faut stopper l'immigration officielle et clandestine ! » clamait-il le 6 janvier 1981.
Alors M’sieu Laurent, reprenez-vous ! Le Président a juste dit que Mme Le Pen emprunte une rhétorique dépassée – le PCF de 2015 n’est plus celui de 1977, non ? – pour feindre de s’occuper des « travailleurs et travailleuses », en particulier dans le Nord et Picardie. Ni plus, ni moins.
Et sur l’escroquerie intellectuelle du FHaine vous auriez pu (dû ?) abonder !
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