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11 décembre 2013 3 11 /12 /décembre /2013 18:53
"Le Monde" (scan)

"Le Monde" (scan)

Le Monde de ce jour (11/12/13) – pour nous provinciaux. Page 15, disparitions, un nom François Lebrun, une photo.  Retour vers un passé, un maître.

 

1958-59 puis 59-60, seconde et première M’ – M’ traitée de classe-poubelle du prestigieux Lycée David d’Angers par un péteux agrégé de Lettres tout marri de se les voir infliger – la chance d’avoir François Lebrun comme prof d’histoire-géographie. Salle dans une nouvelle aile, moderne donc et lumineuse. Comme les cours de ce maître qui réussissait à captiver la presque quarantaine de gaillards, issus des C.C. (cours complémentaires) et, en principe, plus porté vers des matières scientifiques. Une autorité tranquille. Je ne crois pas qu’il n’eût jamais mis la plus petite heure de colle. Elancé, toujours tiré à quatre épingles. Souvenir d’un jour où la classe était exceptionnellement distraite : une bretelle s’était détachée et pendait derrière son dos. Ricanements assurés avec tout autre prof. Il me revint de lui signaler. Il la remit tranquille et le cours reprit son cours. Souvenir encore d'un conseil de discipline où il fut mon brillant avocat m'évitant une définitive exclusion.

 

Peut-être, dans ce respect qui s’imposait à nous, pressentions-nous que ce prof jeune avait un vécu que nous ignorions bien sûr.

Ce n’est qu’aujourd’hui que je découvre que  la tuberculose pulmonaire avait interrompu ses études brutalement en septembre 1943, à 20 ans. Seul remède alors, le repos, le grand air et une alimentation saine. François Lebrun passa ainsi huit ans en sana. Puis subit une lourde opération. Ce n’est qu’en 1956, qu’il prenait son premier poste d’agrégé à Angers.

 

Devenu vaguement étudiant, le le croisais parfois venant des archives où il préparait sa thèse sur  les Hommes et la mort en Anjou aux XVIIe et XVIIIe siècles.

La revue L’Histoire (il était membre de son comité scientifique) permet à tous ses anciens élèves de M’ (et les autres) de le retrouver en vidéo, dans un extraît de A LA RECHERCHE DU TEMPS VECU (réalisateur: Pierre-François Lebrun production: Averia-France 3 2004). La même voix, avec ce léger soupçon de cheveu sur la langue.

Hommage à François LEBRUN

L’excellent article du Monde offre un aperçu très large de son œuvre. Je me contenterai d’évoquer son « Histoire de France ». On y retrouvera la clarté de son enseignement, le sens de la synthèse : court résumé en chapeau et deux documents à la fin, pour chaque chapitre.

Surtout, en ces temps de confusionnisme guainotesque, d’histoire bling-bling  et/ou identitaire,  la volonté affirmée d’étudier le passé « pour lui-même, sans préjugés, parti-pris ou références anachroniques au présent. »

En réponse en quelque sorte anticipée aux niaiseries du  chanoine du Latran (l’ouvrage est de 1987), avec son co-auteur J. Carpentier, il s’interroge : « Cette histoire a-t-elle un sens ?  (…) Pour les uns, l’histoire de France , c’était celle des gesta Dei per Francos, des œuvres de Dieu par les francs, du baptême de Clovis à l’épopée missionnaire du 19e siècle, en passant par Saint-Louis et Jeanne d’Arc, la France n’était vraiment elle-même que lorsqu’elle répondait à sa vocation de soldat de Dieu. Pour d’autres, l’histoire de la France c’était celle de la formation de l’unité du pays (…), de la lente émergence de la nation française et du triomphe de l’idéal de liberté, d’égalité et de fraternité. Mais ce sont là visions déterministes, incomplètes et inopérantes : bien des pages de cette histoire (…) s’écartent de la vision providentialiste de la France fille aînée de l’Eglise ; quant à l’unité française, elle est bien devenue une réalité à la fin du 19e siècle dans le cadre de la IIIe République, mais ce n’était pas une fatalité écrite dès l’origine. »

 

Au revoir M. Lebrun et merci.

Hommage à François LEBRUN

Points Histoire 514 pages - 10.00 €

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12 février 2013 2 12 /02 /février /2013 20:42

 

pape-demission 01

image empruntée à @rrêt sur images

 

 

 

 

Papus interruptus, titre génial de Libé ce matin. Donc impossible à reprendre.


Votre serviteur, mécréant de service, rend l'hommage qu'il mérite à l'onctueux Guéant, plein de componction, pointant l'impardonnable Hollande - n'a-t-il pas osé dire, petite blague, que la France ne présenterait pas de candidat à la succession du pontife. Mes "racines chrétiennes" me poussent à m'interroger sur cette absence de foi du sortant dans la grâce divine, et mon mauvais esprit m'entraîne à rappeler que le Cardinal Ratzinger, apparatchik du Vatican du temps de JP2 ne pouvait ignorer un Marcial Maciel et le reste. Pour conclure, un numéro extraordinaire d'Odon Vallet, à la "Nouvelle édition" - le passage sur Henti IV et Louis-le-Grand est un pur délice et sa conclusion sur  un Monseigneur Pascal Delannoy, évêque de Saint-Denis, expert comptable, d'une parfaite ironie.

 

Pape-CLAUDE-GUEANTRevenons donc d’abord à Guéant qui, sur un ton tout empreint d’une sainte componction quasi ecclésiastique a blâmé Hollande pour avoir dit avec malice, à propos du conclave : "Nous ne présentons pas de candidat." "Faire une blague à propos d'une décision aussi digne, ce n'est pas bien, c'est déplacé", a déclaré, plein d’onction, l’ex homme de confiance du Chanoine de Latran. Et, il a ajouté un "Chacun sait que François Hollande n'est pas très favorable aux religions en général et à la religion catholique en particulier". Sans doute parce que ce Président, au lieu de nous rebattre les oreilles avec des « racines chrétiennes », a dit qu’en tant que chef d’un état laïque il n’avait pas de commentaires à faire sur une décision respectable mais qui ne concerne que l’église. Mais la basse et tartuffienne polémique de Guéant a fait long feu.

 

 

 

 

« Après avoir examiné ma conscience devant Dieu, à diverses reprises, je suis parvenu à la certitude que mes forces, en raison de l’avancement de mon âge, ne sont plus aptes à exercer adéquatement le ministère pétrinien. […]

C’est pourquoi, bien conscient de la gravité de cet acte, en pleine liberté, je déclare renoncer au ministère d’Evêque de Rome, Successeur de saint Pierre, qui m’a été confié par les mains des cardinaux le 19 avril 2005, de telle sorte que, à partir du 28 février 2013 à vingt heures, le Siège de Rome, le Siège de saint Pierre, sera vacant et le conclave pour l’élection du nouveau Souverain Pontife devra être convoqué par ceux à qui il appartient de le faire. »

 

Le mécréant que je suis, se contenterait d’observer qu’historiquement le seul démissionnaire réel fut la fameux Célestin V : le prédécesseur Benoît IX a été viré, est revenu, a démissionné, est rerevenu et a été viré définitivement. Quant à Grégoire XII, il était en concurrence avec deux autres (dits antipapes, dont un Benoît encore) et sa démission visait à mettre fin à un schisme. 

 

Mais avec T. Legrand, France Inter, on peut s’interroger sur la cohérence du Saint-Esprit qui inspire le conclave bien sûr dans son choix, mais aussi qui a poussé Jean-Paul 2, malgré un état de santé déplorable après la transfusion infectée qui a suivi l’attentat dont il a été victime à s’accrocher au trône pétrinien jusqu’au bout et qui, maintenant aurait amené Benoît 16 au renoncement ! Ce qui n’empêche pas l’archevêque de Lagos, Alfred Adewale Martins de dire : "Nous laisserons le Saint-Esprit accomplir son oeuvre et nous donner l'homme, la personne qui convienne le mieux à l'Eglise en ce moment". Il y a même dans cette position démissionnaire comme du divorce à la vaticane, puisque le pape en prenant fonction épouse l’église.

Mais comme le dit, fort justement Hollande, c’est le problème de l’église.

 

 

 

En revanche, les Femen, avec leurs méthodes très dépouillées, n’ont pas tort de dénoncer l’évidente homophobie du théologien Ratzinger que n’a jamais corrigé le pape Benoît Seize. « Bien qu'elle ne soit pas en elle-même un péché, l'inclination particulière de la personne homosexuelle constitue néanmoins une tendance, plus ou moins forte, vers un comportement intrinsèquement mauvais du point de vue moral. C'est la raison pour laquelle l'inclination elle-même doit être considérée comme objectivement désordonnée. »On lit bien, c’est l’inclination seule qui est condamnée. Et le même écrira en 2003 : « Reconnaître légalement les unions homosexuelles ou les assimiler au mariage, signifierait non seulement approuver un comportement déviant, et par conséquent en faire un modèle dans la société actuelle, mais aussi masquer des valeurs fondamentales qui appartiennent au patrimoine commun de l’humanité » (citations empruntées à Grains d’encre). Dans la continuité de ces affirmations, malgré la crise des vocations, la prêtrise est interdite aux impétrants confessant des tendances homosexuelles, alors qu’ils seraient soumis à la même chasteté que les hétérosexuels. On a même entendu un prélat, sauf erreur le Cardinal Bertone, l’homme qui tire les ficelles au Vatican, affirmer que la pédophilie venait de l’homosexualité ! Mais un autre prélat, moins titré, lui mêlait antisémitisme, homophobie et indulgence pour la pédophilie. Sans être désavoué.


 

pape-demission 02On crédite unanimement le sortant, justement d’avoir pris à bras le corps,  mieux que JP2, les scandales pédophiles qui ont secoué l’église. C’est oublier qu’en tant que patron de la Congrégation de la doctrine de la foi le Cardinal Ratzinger n’en ignorait rien (Epistula de delictis gravioribus 2001), mais qu’il menaçait de sanctions majeures ceux qui auraient levé le secret sur ces scandales pédophiles (qui ne sont d’ailleurs qu’une partie des scandales cachés de l’église, comme la maltraitance envers les enfants confiés à des institutions, sans oublier les « enfants volés » en Espagne).  Cette politique du couvercle ayant échoué, devenu pape il fut forcé d’admettre publiquement une partie de ces scandales. Et una association de victimes états-uniennes le presse de faire plus : "Aussi fatigué et faible que soit le pape Benoît XVI, il a encore deux semaines pour se servir de son immense pouvoir pour protéger les plus jeunes". "Imaginons l'onde de choc et l'espoir suscités si, dans ses derniers jours, le souverain pontife rétrogradait, punissait ou défroquait même une poignée d'évêques qui ont caché les actes pédophiles".

 

 

 

 

Mais cette démission a permis de découvrir un personnage de plus grande dimension que la Frigide Barjot mise en tête de gondole, pardon de manif, par nos prélats hexagonaux, MM Vingt-Trois et Barbarin, Odon Vallet.

 

Un style inimitable – ah ! cette teinture de cheveux si artistiquement ratée – un humour de pince sans rire et des pronostics cocardiers, pas dénués de sel quand, sans avoir l’air d’y toucher, il fustige les excès de langage du prélat des gones sur le mariage pour tous (polygamie, inceste), alors que son homologue parisien faisait preuve de plus de retenue sur la forme, même si c’était le même cléricalisme sur le fond.  


 

La bataille anti-mariage pour tous, qui s’inscrit dans la longue liste des batailles perdues dans les évolutions sociétales – divorce, contraception, IVG, PACS – sera-t-elle l’ultime, en France comme ailleurs ? Autrement dit, le futur pape amènera-t-il son église à se recentrer sur elle-même et non essayer d’imposer sa loi religieuse à des sociétés sécularisées ? Voire, comme l’a vaguement esquissé B16 à propos de la capote, de revoir une doctrine particulièrement rétrograde sur la sexualité ? Les attaques dont les chrétiens sont l’objet dans certains pays – absolument condamnables – pousseront-elles à revendiquer clairement la liberté de conscience dans ces pays de l’intolérance et de la persécution, donc de faire un pas réel vers la laïcité, outil du vivre ensemble ?

Vœux impies.

 

 

En complément :

 


repubblica.pngLa Repubblica (21/02/2013) titre en Une sur deux colonnes : "Lobby Gay nella Curia, il Vaticano sotto shock" –Lobby homo au sein de la curie : le Vatican sous le choc ! Pour le quotidien italien ce serait la cause du départ de Benoît XVI, accablé par ce nouveau scandale, auquel il ne se sentait plus la force de faire face.

Il aurait mandaté trois cardinaux à la retraite pour enquêter sur les « mauvais poissons » au cœur de l’église, dont le cardinal Julian Herranz, 83 ans, espagnol issu de l’Opus Dei. Déjà, un ancien gentilhomme de sa sainteté, Angelo Balducci, qui aimait s'entourer d'enfants de chœur, avait été impliqué dans des affaires de mœurs et de corruption et arrêté en 2010. Le rapport des cardinaux aurait fait apparaître des rencontres dites mondaines de prélats avec des laïcs homosexuels dans des saunas de Rome. Et certains d’entre eux auraient été victimes de chantage de leurs gitons.

Le porte-parole du Vatican a dénoncé des erreurs dans l’article, sans préciser lesquelles et sans démenti formel sur le fond.

 

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28 décembre 2007 5 28 /12 /décembre /2007 18:04

Une amie me dit qu’Henri Pena Ruiz, le philosophe attitré de la laïcité, allait sortir une Lettre ouverte à Sarko sur ses latraneries soit dans Le Monde, soit dans Le Figaro. Pas de Pena Ruiz ! Mais des lectures édifiantes.

Sphères publique et privée : Sarkozy abolit la distinction, tel était le titre d’un article du Figaro. Son rédacteur allait-il dénoncer cette pipolisation dégradante de la fonction présidentielle où le nabot s’affiche avec sa favorite à Dysneyland, embarque le comique ( ?) le plus vulgaire à Rome avant, tout neuf chanoine, de prononcer le pitoyable discours de Latran ! Mais non, justement, c’était à la gloire du dit discours qui mettait fin à « Cette distinction française sphère publique/sphère privée » et pour se féliciter de «  La reconnaissance que la mise en œuvre de la laïcité avait provoqué des «souffrances» est un tournant majeur dans la relecture de l'histoire de la République ».

Le Figaro

Il ne s'agit pas de "relecture" mais de réécriture. Je l’ai dit, plus bas, la loi de 1905 a été voulu par son maître d'oeuvre, Aristide Briand, comme une loi d'apaisement. C'est Rome, contre l'avis de beaucoup de prélats français, qui va se lancer dans un conflit avec la République.

La distinction entre public et privé est uniquement juridique, avec la Loi de 1905, les églises relèvent du droit privé et non plus du droit public. La réserve, laïque celle-là, demandée aux représentants de l’état, ne s'applique pas aux citoyens de base qui peuvent exprimer leurs convictions à condition de ne pas nuire à l'ordre public. Cette réserve marque que l'état est garant de la liberté de conscience de ceux qui croient au ciel et de ceux qui n'y croient pas. C'est cela que M. Sarkozy vient de bafouer.

 

Puis je tombe sur une opinion de François Bayrou : « Sarkozy remet en cause la laïcité républicaine » dont voici quelques extraits.

Quand on a besoin d'un adjectif, c'est qu'on veut changer le sens du mot.

S'exprimant comme président de la République, il [Sarkozy] introduit la notion de «racines essentiellement chrétiennes» de la France, oubliant le grand mouvement d'émancipation des Lumières. Il affirme que la République a «intérêt» à compter beaucoup de croyants. Il demande aux religions, toujours dans «l'intérêt» de la République, de fonder la morale du pays. C'est le retour, qu'on croyait impossible en France, du mélange des genres entre l'État et la religion.

La République n'a pas à sous-traiter l'espérance aux religions. La République est en charge de réaliser un monde meilleur, et pas d'inviter à l'attendre. Cette conception sociologique de la religion, fournissant «l'espérance» qui fait que les peuples se tiennent tranquilles et respectent les règles établies, on croyait qu'elle était loin derrière nous ! Ce n'est pas autre chose que «l'opium du peuple» que dénonçait Marx. C'est un leitmotiv chez Nicolas Sarkozy, notamment quand il a parlé des bienfaits de la présence de l'islam pour pacifier les banlieues.

Quand Nicolas Sarkozy dit que «jamais l'instituteur ne pourra remplacer le pasteur ou le curé» dans l'apprentissage de la différence entre le bien et le mal, parce qu'il lui «manquera toujours la radicalité du sacrifice de sa vie et le charisme d'un engagement porté par l'espérance», il exprime exactement le contraire du message de Jules Ferry. La morale de l'instituteur n'est pas inférieure à celle du prêtre.

C'est un paradoxe troublant que celui d'un pouvoir qui affiche chaque fois qu'il le peut sa complaisance avec le matérialisme financier et, en même temps, souhaite faire de la religion une autorité dans l'espace public.

Le Figaro 26/12/07

 

 

Et c’est l’ineffable Raffarin qui tente, dans son style si particulier (que celui qui comprend ce qu’il a voulu dire par cette laïcité partagée qui doit servir de grammaire entre les religions m’envoie vite l’explication) de lui répondre.

Aujourd'hui, nous avons besoin de la laïcité partagée pour régler les relations entre religions et politique, mais aussi pour servir de grammaire entre les différentes religions, pour leur permettre de se parler dans l'espace public. Défendre la spécificité française en reprochant à Nicolas Sarkozy ses références aux racines chrétiennes de la France, comme le fait François Bayrou, c'est nier la réalité. En cette période de Noël, que voit-on ? Des Français qui, partout, célèbrent une fête religieuse, familiale et sociale. Au débat passéiste entre «la morale laïque» et «la religion civile», telle que la définissait Rousseau, je préfère le concept d'«éthique antérieure» de Paul Ricœur, car les religions sont, en amont, des sources pour les normes de la morale publique.

Je pense que l'apostasie n'est pas une force de progrès dans nos sociétés.

Le Figaro

J’ai alors glissé ce petit commentaire : "Que M. Raffarin, citant Paul Ricœur, veuille placer les religions en amont d'une "morale publique" est une conception historico-philosophique qui demanderait à être étayée. Qu'il nous resserve les "racines chrétiennes" (plantées sans doute dans une "terre qui ne ment pas"), pourquoi pas, sauf qu'il n'a pas lu Bayrou qui rappelle que le siècle des lumières fait aussi parti de notre histoire. Quant au carcan historique où serait enfermée la laïcité, cela relève de l'affirmation pas de l'argumentation.
Mais qu'a-t-il bien voulu dire avec cette phrase : "Je pense que l'apostasie n'est pas une force de progrès dans nos sociétés." ? L'apostasie, au sens large, si j'en crois le Trésor de la Langue Française, voulant dire "Trahison, reniement, abandon d'une doctrine, d'un parti, etc." veut-il par cette phrase sibylline condamner Kouchner, Bockel, Jouyet et les autres ? peu probable... Considèrerait-il agnostiques ou athées affirmés comme des apostats ? c'est à craindre."

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