La partie du corps que tu aimes le plus photographier ?
- Le cul.
« Trouvé à partir d'une pub située dans un recoin du site de Courrier international : http://www.frankdemulder.com/books/#400 » me signale le camarade P.L.. Je découvre donc un deuxième photographe belge, passionné du nu et en particulier de la partie la plus charnue de l’anatomie féminine. Adepte aussi de décors et de lieux où tout n’est qu’ordre et beauté, luxe calme et volupté. Mais n’hésitant pas non plus à entraîner équipe et modèles dans le peu hospitalier désert du Kalahari.
Frank De Mulder est né le 22 Août 1963 à Ghent (Gand), Belgique. Son père lui offre son premier appareil photo à 12 ans. Il devient un passionné de l’image argentique. Il dépense tous ses sous en matériel photo et en bouquins de techniques photos. A 17 ans, il essaie de copier les photos de David Hamilton. Heureusement, il n’a pas trop persévéré dans cette voie.
Mais il va suivre une formation de réalisation cinématographique au RITS de Bruxelles, puis achève ses études à l’Académie royale des beaux-arts de Gand , dont il sort diplômé avec les félicitations du jury. Il effectue ensuite son service militaire au sein de la division cinématographique et réalise quelques « films de guerre » pour l’entraînement militaire.
Il commence ensuite une carrière de cameraman dans des pubs et des courts-métrages, avant de revenir à son premier amour, la photographie. Il va se faire un nom dans la pub et dans les magazines, dits de charme comme Play-Boy, GQ, FHM…
Quel est ton type de photographie favori ?
- La photographie de nu. Elle est beaucoup plus pure et éthérée que le reste.
Quelles sont tes principales influences ?
- Musicalement beaucoup de choses. De Enaudi jusqu’à ACDC. Ca dépend beaucoup de l’humeur dans laquelle je suis. Cinéma, beaucoup Tarantino, puis les films de Bertolucci ou Vittorio Storaro.
La partie du corps que tu aimes le plus photographier ?
- Le cul
Qu’apprécies-tu chez la femme, quand tu la photographies ?
- J’aime quand elle est enthousiaste, ouverte d’esprit et créative tout comme moi. En fait, j’apprécie quand elle prend des initiatives. J’aime quand je n’ai plus qu’à saisir l’instant plutôt que de diriger ou de manager une pose.
Quelle est ta vision du nu ?
- Quand la photographie de nu est bien faite, est bien réalisée, elle ne vieillît jamais, elle ne prend pas d’âge. Vous pouvez faire deux choses : un portrait sympathique mais quelconque, ou saisir quelques chose avec une histoire. Avec le nu, on peut faire les deux, et les deux sont complètement différents.
Frank travaille avec Michèle van Damme à qui il confie la direction artistique et la postproduction de ses œuvres.
Le même cliché passe du N&B au technicolor !
Comme son collègue Lagrange, ses images peuvent construire des scénarios implicites. La Mustang ou la Jaguar servent à conter des petits récits, qu’il faut cependant (re)construire…
Moins poussés cependant que ceux que proposait son collègue belge.
Pratiquement pas d’hommes, même comme faire valoir. Ses duos sont pratiquement tous féminins. Même quand l’action se se réfère aux thrillers, les protagonistes restent toutes des femmes.
En revanche, il attache un intérêt beaucoup plus grand pour des décors naturels soigneusement choisis, en hélico s’il le faut, avec des lumières les plus propices.
C’est la luxuriance de la République dominicaine.
Ou l’austérité du désert de Kalahari en Namibie.
Frank De Mulder manque peut-être d’un brin de folie et/ou de provocation dans ses nus sophistiqués. Mais son Bain de minuit, dans sa pureté esthétique reste dans l’œil…
Pour compléter :
En bonus :
Les fesses
Version Frères Jacques
et Yvon Dechamps
Et Brassens...
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