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1 avril 2014 2 01 /04 /avril /2014 06:14
La prétendue "affaire Gayet" n'était qu'un leurre destiné à masquer des réunions secrètes de Hollande

La prétendue "affaire Gayet" n'était qu'un leurre destiné à masquer des réunions secrètes de Hollande

« On nous cache tout, on nous dit rien ». L’actualité pré-municipales illustre parfaitement cette chanson. Buisson, la taupe. Gayet, la couverture. Des juges aux ordres. Et surtout, pour la deuxième fois, un président illégitimement venu d’ailleurs.

 

Mitterrand, le Florentin, parmi les nombreux mystères qui ombrent ses septennats fut celui de son amitié pour Bousquet, collabo notoire. Il s’en est défendu en excipant que Bousquet avait été plus ou moins blanchi par la haute cour de justice en 1949. Mais, en fait, il s’en était fait un espion dans l’extrême-droite et surtout un expert en manipulation. Comment a-t-il réussi, entre autres, à circonvenir le père de Patrick Buisson relève de ces secrets de l’ombre que nul ne percera. Pourquoi et comment, François Mitterrand confia à un obscur membre de son cabinet, François Hollande, jeune énarque, les clés des Buisson, on ne le devinera que plus tard.

 

Buisson la taupe

 

Le fils Buisson va donc de Minute, en Crapouillot, de Crapouillot en Valeurs actuelles, de défense de l’OAS en amitié avec Le Pen, s’inscrire dans le paysage de l’extrême-droite. Déjà, il fournissait avec des outils un peu préhistoriques, de quoi alimenter les stratégies retorses de Mitterrand, puis les données de son « officier traitant » de taupe politique, Hollande.

Le coup génial fut son transfert auprès de Sarkozy. Quel Le Carre racontera cette opération menée de main de maître ? Depuis 2005, Hollande avait donc droit aux enregistrements de Buisson. Sa compagne – déjà ex- en fait – n’a pas profité de la manne, en 2007. Et pendant tout le quinquennat sarkozyen, de parkings souterrains en parkings souterrains, Buisson livrait à Hollande  son lot de bandes.

Sauf que ce n’étaient que des copies. Buisson se gardait les originaux. Et ne pouvait s’empêcher de le laisser entendre à ses proches. Son fils. Sa, comment dire, « collaboratrice » - elle lui a fourni les matériaux d’une crapoteuse histoire érotique de l’occupation. Et bien d’autres sans doute. Jusqu’à ce que son disciple, son fils spirituel (si cet adjectif n’est pas  déplacé s’agissant de Buisson) G. P., lui aussi un sous-marin mais resté fidêle à l’extrême-droite, le perce à jour et démonte son manège en subtilisant des copies des bandes pour les confier à un journaliste d’Atlantico, qui, craignant sans doute que son site n’ose les exploiter en fit, lui-même, copie pour Le canard.

 

Que dire de la pseudo histoire Gayet ?

Rien, sinon pour féliciter son héroïne pour son dévouement militant.

Car, ce n’était que rideau de fumée. S’il y eut des rendez-vous clandestins, ce ne furent pas des rendez-vous galants. Le paparazzi manipulé ne s’est pas rendu compte que, pendant qu’il guettait Julie Gayet, de pseudos habitants de l’immeuble se succédaient à l’entrée. On ne peut reprocher à Sébastien Valiela de ne pas connaître des juges d’instruction en charge des affaires Kadhafi, Tapie et autres. Mais en fait, le pseudo « daft punk » qu’il shootait ne sortait pas d'une partie de jambes en l'air, mais d’une rencontre ultra clandestine avec les juges d’instruction à ses ordres, lancés dans un hallali féroce contre Sarkozy.

Trop de secrets et de menaces sont accumulés autour de ces rencontres pour que quiconque n’ait osé les révéler. La fuite sur les écoutes de Paul Bismuth et son délicieux avocat fut le moyen subreptice trouvé pour tenter de désamorcer l’effroyable complot judiciaire dont était victime l’ex-président.

 

Reste la grande interrogation : comment, en 1981, puis encore en 2012, le plus illégitimement du monde, Mitterrand, puis Hollande ont-ils pu capter le pouvoir qui ne peut être dévolu qu’à la droite ? Souvenez-vous – cela vous a peut-être échappé- du soupçon qui a pu planer sur le premier ministre de Nouvelle Zélande. John Key a dû se défendre d’être un lézard extra-terrestre déguisé en humain. A y regarder de près, il ne fait aucun doute que Mitterrand fut un humano-reptoïde. Pour Hollande, le doute persiste, mais il serait bon qu’un vétérinaire aille y regarder de plus près.

 

 

 

L'illuminé qui prétendait que Pompidou était un humano-reptoïde se trompait de cible : il s'agitssait bien sûr de Mitterrand

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17 janvier 2014 5 17 /01 /janvier /2014 18:34
Julie Gayet

Julie Gayet

La perfide Albion, en tout cas sa presse, a redoublé d’attaques sournoises et vicieuses à l’occasion de la révélation par un journal de caniveau, au titre anglo-saxon, d’une liaison présidentielle avec une actrice-productrice, au délicieux prénom de Julie !

 

Donnons acte aux journalistes britiches de la pertinence de leur critique de ce cérémonial désuet baptisé « conférence de presse ». Conférence est un mot polysémique, et les quarante minutes introductives, « cette forme de monologue à haute voix, en présence de centaines de personnes » (R. Rolland) relève de l’exposé magistral. Pertinent encore quand, en toute confraternité, ils ironisent sur la déférence quasi obséquieuse de leurs collègues français.

 

 

"Après plus de 40 minutes de monologue de Hollande, est venue la première question" (posée par Alain Barluet, journaliste du Figaro président de l'association de la presse présidentielle) "Les journalistes français ont retenu leur souffle, fait la grimace et se sont baissés derrière leurs ordinateurs portables. Barluet allait-il presser le doigt sur la gâchette ?" écrit une journaliste du Guardian. "Je me demande si cet homme est le valet du Président", commente celui du Daily Telegraph. Après la question "Valérie Trierweiler est-elle encore la première dame de France ?" la journaliste du Guardian semble surprise que F. Hollande se retranche derrière sa vie privée.

Sorry, Madam ! dans notre peuplade dévergondée, de fait, on admet que chacune et chacun aient droit à un petit enclos dit de « vie privée ». Enclos qui se réduit, de fait, sous l’hégémonique influence anglo-saxonne. Les révélations de ce « Closer » - hommage évident à votre presse de caniveau – le démontrent.

Caricature du Times;

Caricature du Times;

"Cela se serait-il passé comme cela en Grande Bretagne ou aux USA ?"

Et le même Guardian d’évoquer l’affaire Kelly. David Kelly, inspecteur de l’ONU en Irak, était le principal informateur de Andrew Gilligan, journaliste de la BBC, pour son enquête sur la falsification d'un rapport de septembre 2002, par le gouvernement britannique de Tony Blair, sur les prétendues armes de destruction massive irakiennes. Il avait été retrouvé mort à son domicile, en juillet 2003. Officiellement suicidé. Jonathan Oliver, journaliste du Mail on Sunday avait demandé brutalement au Premier ministre Tony Blair, "Avez-vous du sang sur les mains, monsieur le Premier ministre ?"

Le rapprochement avec des galipettes, fussent-elles présidentielles, est quelque peu indécent.

 

"Quand leur chef d'Etat est pris dans le plus gros scandale qui ait frappé un politique depuis l'affaire Clinton/Lewinsky, les journalistes s'intéressent seulement à la Sécurité Sociale" écrit le Telegraph.

Eh oui ! Il y a bien un océan entre journalisme à l’anglaise ou à l’étatsunienne et journalisme à la française, qui traduit d’ailleurs l’heureuse distance entre puritanisme inquisiteur et indulgence amusée des opinions publiques. Qu’une gâterie d’une jeune stagiaire, même dans l’enceinte de la Maison Blanche, puisse aboutir à une procédure d’impeachment, il est vrai sous prétexte de mensonge, est quelque peu sidérant pour un français. Et comme le remarque Joffrin dans son édito du 16/01/14, il est frappant de voir que le mensonge de Bush (avec son complice Blair) sur des armes de destructions massives en Irak, qui a abouti à des dizaines de milliers de morts et laissé le pays dans un pire état, n’est pas considéré comme un scandale monstrueusement plus gros qu’une fellation furtive qui n’a provoqué de heurts que conjugaux.

L’affaire Gayet vue d’outre-Manche !

Le sérieux de la presse britiche éclate au grand jour quand, sur la foi d’un touitte d’un internaute, le Daily Mail demande "La maitresse de Hollande est-elle enceinte ?" Daily Mail qui en rajoute une couche : "Les journalistes français n'ont pas osé lui demander pourquoi il avait choisi un appartement lié à la mafia corse" (information controuvée de Mediapart).

 

Mais la palme revient sans conteste à Christina Odone du Telegraph qui écrit qu'Hollande marche sur les traces de Berlusconi, en devenant, simplement, après Edgar Faure, François Mitterrand et Valéry Giscard d'Estaing "le dernier en date et le plus ignoble des politiciens libidineux".

Ce qui prouve que chez les rosbifs, comme chez les froggies, le ridicule ne tue pas.

 

La conférence de presse, n’en déplaise à la presse anglaise, a heureusement porté sur les thèmes pour lesquels elle était réunie. Et qui sont bien au cœur des préoccupations de beaucoup de français. Emploi, protection sociale, droit de mourir dans la dignité… méritent peut-être plus d’attention que la découverte d’une liaison présidentielle. Qu’on ne peut d’ailleurs qualifiée d’extra-conjugale, puisque le promoteur du mariage pour tous est allergique à la bague au doigt.

 

Et puisque les arrogants journalistes cherchent des poux dans le crâne présidentiel, rappelons-leur qu’ils se sont accommodés d’un Prince héritier, Charles, qui cocufiait allégrement sa belle Diana, chère à la presse du cœur avant d’être la proie des tabloïds, avec une divorcée. Divorcée qu’il épousa après avoir lui-même divorcé : dégradation des mœurs, il n’a pas été rayé de la succession, alors que son grand-oncle Edouard VIII dut abdiquer pour avoir lui-même voulu épouser une divorcée (il est vrai récidiviste et étrangère, ce que n’est pas Camilla).

Faut-il aussi leur rappeler les frasques de leur Prince Harry ?

Mme Christina Odone ose-t-elle traiter Charles et son fils Harry de libidineux ?

 

 

Source : Hollande face à des journalistes déférents (presse GB)

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