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13 avril 2013 6 13 /04 /avril /2013 11:09
Cohen condamné !

Cohen condamné !

Torquemada ? Fouquier-Tinville ? Vychinsky ? Ce serait atteindre une variante du point Godwin que de se lancer dans de telles comparaisons, vis-à-vis de l’ex- journaliste du Monde viré par Edwy Plenel*, devenu le fondateur-patron du site « Arrêt sur images ». Qu’il ne pratique guère. Lui ce serait plutôt arrêt sur collègues. Et, s’il le pouvait, collègues aux arrêts.

 

Fidêle de l’émission sur la Cinq, je fus un abonné de la 1ère heure au site éponyme quand Schneidermann fut viré, pour avoir rappelé le bidonnage d’un reportage sur les CRS par de Carolis… qui venait d’être nommé à la tête de la Télé nationale. Mais les émissions – outre une certaine longueur, la contrainte du temps imposé avait du bon – sont de plus en plus passées d’arrêt sur images à talk-show sur un thème. Avec son animateur souvent de parti pris**, comme lorsqu’il avait invité le regretté Olivier Ferrand.

Daniel Schneidermann

Daniel Schneidermann

Le vite dit (articles journaliers), à l’exception du remarquable Alain Korkos à la culture iconographique prodigieuse, tient le plus souvent d’arrêt sur articles ou radios. Avec cependant des arrêts sur les UNES, en particulier de la presse étrangère.

 

Pour autant, si l’on veut de vrais « arrêts sur images », il vaut mieux regarder « Le petit journal » ou « La nouvelle édition » (avec sur les médias étrangers un remarquable « Vu de l’extérieur » de Gaël Legras). Petit journal qui fut longtemps la bête noire de Schneidermann qui reprit à son compte des accusations de bidonnages des sbires de Mélenchon et poursuivit Barthès de sa haine tenace. Car il a ses hantises et ses têtes. A vérifier, mais je ne me souviens de pas grand-chose contre TF1 en général et Pernaut en particulier. En revanche Canal + en général, et Denisot en particulier sont dans le collimateur. Le Figaro a peut-être était épinglé, mais moins souvent que Libé ou Le Monde. Perdriel, proprio du Nel Obs est, à ses yeux, plus maléfique que Dassault, proprio du Figaro.

 

Sa mauvaise foi patente a éclaté – à mes yeux s’entend – à propos de l’affaire Florence Cassez où il s’était lancé dans un réquisitoire féroce (il existe, hélas, des éléments laissant penser que Cassez s'est bel et bien rendue complice d'enlèvement et séquestration) juste pour le plaisir de fustiger mensongèrement les medias français, qui mutiplient les interviews de la prisonnière, en se contentant de répéter paresseusement, pour tout rappel des faits, qu'elle "clame son innocence". Mauvaise foi jusqu’au bout, où contrairement à un Demorand qui finit par s’excuser, avec une tranquille morgue, le matinaute a continué à cracher sur une innocente (et sur le travail de correspondantes au Mexique autrement plus pertinent que le prétendu dossier d’arrêt sur images).

Fustiger les médias et leurs acteurs est son sport favori. Jouant le grand journaliste d’investigation j’ai relu les chroniques matutinales du procureur, à partir du 1 mars 2013. Le corpus est un peu limité (d’autant que le matinaute grippé a disparu pendant quelques jours) mais néanmoins assez significatif, je pense.

Pause et pose

Pause et pose

 

Le 5 mars il nous apprend que le journalisme traditionnel est incapable d’analyser le phénomène Beppe Grillo. Le 6 mars, ce sont Les échos et Le Monde qui sont épinglés pour avoir dit du mal de Chavez. Le 7 mars il dénonce l’Obs, Le figaro, Libé qui n’ont pas relayé une information du Canard Enchaîné. Le 14 et 15 mars, l’élection de Bergoglio est l’occasion de dénoncer les vaticanistes patentés et aussi Le Monde qui réserve ses articles de fond à ses abonnés (Aux internautes, quelques miettes, le buzz du jour, (…) Aux lecteurs payants, les articles longs, les informations "à pluvalue").  Et il prédit un avenir compliqué à la presse "de qualité". Le 18 mars il dénonce la prodigieuse capacité de léthargie du système médiatique français, notamment en période de week-end, à commencer par la chaine phare du service public, France 2. Delahousse n’avait pas parlé de la crise à Chypre ! A noter, cependant, que la télévision d’état redevient de service public. Le 20 mars, ce sont L'Obs et le JDD, qui sont flingués car tous deux mouillés dans une rocambolesque tentative de blanchiment de Cahuzac. Le 26 mars Medialand célèbre la Saint-Salopard. Les salopards font la Une de Libé. Et fournissent la première question de Patrick Cohen à Mélenchon, mais rassurez-vous l’imprécateur réduira en poussière ses interlocuteurs et en particulier Guetta ! Bien sûr avec Libé, Fabius, Mediapart : opération noyade c’est la UNE controversée de Libé qui est sur la sellette le 8 avril.

 

   Même Edwy Plenel, qui déplore sur toutes les antennes que Cahuzac n'ait pas démissionné dès les premières révélations du site, en décembre dernier, n’échappe pas à la férule du maître le 20 mars. Un media n'a pas à dicter son comportement à une personnalité qu'il met en cause. Le rôle de Mediapart (que le site a magistralement rempli) est de faire des enquêtes. Aux mis en cause, ensuite, de gérer leur défense comme ils le peuvent. (E. Plenel qui est passé au journalisme d’insinuations en affirmant que Cahuzac mentait pour d’autres, ce qui n’empêche pas le même de dire qu’il faut s’en tenir aux informations publiées !)

La chronique du 19/03 - Lion Air, les étouffeurs et les alarmistes – est symptomatique de la méthode schneidermannienne. Il s’agit du fabuleux contrat Airbus, signé à l’Elysée, avec une compagnie low cost d’Indonésie, Lion Air. En digne présentateur de la télévision d'Etat, David Pujadas aurait sabré le champagne, pendant que Yann Barthès, sur Canal +, aurait indiqué que cette compagnie était blacklistée en Europe comme aux Etats-Unis. « Sous-entendu: ces avions dont on célèbre la vente, sont promis à un bel avenir de poubelles volantes, aux mains d'une compagnie de sagouins. » Sauf que, dans le même « Petit Journal », Barthès invitait un ex-pilote qui expliquait, comme Le Point que cite la chronique, que cette compagnie, comme beaucoup d’autres, souffre du manque de supervision crédible par les autorités de son pays et qu’évidemment Airbus avait tout intérêt à assurer la fiabilité de ses pilotes en les formant. Mensonge par omission.

 

Pujadas, le speaker d'Etat, est une des têtes de turc attitrées du donneur de leçons. La plante verte préférée de Pujadas,  titre-t-il le 1er mars et pas pour célébrer son amour pour les plantes d’ornement. Il a encore l’honneur du titre avec Mélenchon et Pujadas dans les filets de la transparence . Descente en flamme du speaker – notez bien, pas journaliste. « Le dispositif de l'interrogatoire pujadien réduit toute réponse autre qu'une capitulation immédiate à une échappatoire, Imbécillité objective de ce dispositif. » Et l’imbécile, après Fillon, a voulu reprendre ce dispositif face à l’invincible Mélenchon. Il ne s’en est pas laissé compter, l’imprécateur, qui lui a retourné la question. « Embarras immédiat de Pujadas. Plaisir ineffable et stupide de voir le questionneur implacable empêtré lui-même dans les filets jetés sur le questionné. » Sauf que, et Schneidermann ne peut l’ignorer, outre que Pujadas n’est ni ministre, ni parlementaire, il ne peut s’embringuer dans un échange polémique où le vitupérateur va crier à l’agression et se déchaîner.

Passons sur Mazerolle (marionnette vitupérante de BFM, piégeant Vincent Peillon, éditorialisant tellement à charge contre Carlos Ghosn que la direction était obligée de le rappeler à l'ordre, ou bien pétant les plombs en direct lors du feuilleton Fillon-Juppé) censé incarner la longévité des stars de l’audiovisuel. Mais une autre tête de turc est Patrick Cohen. Taxé de « faute professionnelle » pour avoir dit à Taddéi que, quant à lui, il n’inviterait ni Dieudonné, ni Nabe, ni Soral, ni Ramadan. « Cohen dit en fait «ce n’est pas parce que je ne les juge pas intéressants, que je leur barre l’accès au micro de France Inter. C’est parce qu’ils ont contrevenu à un dogme». Se priver d’invités intéressants parce qu’on n’est pas d’accord avec eux est, pour un journaliste payé par le contribuable, une faute professionnelle. » Tout Schneidermann, dans sa hargne, est là : il fait dire à Cohen, ce qu’il n’a pas dit avec ce langage stéréotypé  - contrevenu à un dogme : l’anti-négationnisme ? l’anti-racisme ? à quoi fait-il allusion par ce « dogme » ? – et le descend minablement avec ce « payé par le contribuable ». Et quand, Cohen, avec mesure, dans une émission assez peu suivie (« La nouvelle édition ») le remet un peu à sa place, lui il en remet une couche dans la bassesse. Ah ! Ce n’est pas lui qui irait faire amende honorable comme Demorand.

 

Faute professionnelle aussi pour Denisot : Denisot privé d'Antigone. Le présentateur du Grand journal avait invité deux proches d’otages d’AQMI. Notre inquisiteur, qui sonde les reins et les cœurs, prête à Denisot le désir sournois de faire dire à ces invités tout le mal qu’ils sont censés ressentir à l’encontre des autorités françaises. Il n’en est rien, c’est plutôt l’inverse. Mais ces deux otages auraient des biographies troubles. Autrement dit ce pourrait être des agents secrets. Et là Denisot est foutu. "C'est (…) délibérément, qu'il a choisi de ne pas évoquer lui-même le passé des deux otages. C'est délibérément, qu'il a choisi de fabriquer son émission avec un non-dit plus épais encore que d'habitude". Notons au passage le « d’habitude ». « Mais pourquoi ? Escomptait-il le spectacle traditionnel d'Antigone se dressant contre Créon-Hollande ? A-t-il au contraire délibérément mis en scène des proches crucifiés par la douleur, mais comprenant et partageant la raison d'Etat ? Questions en abîme de l'avant-soirée. Pas certain que ce soit de nature à faire remonter les audiences face à Cyril Hanouna, mais on peut toujours espérer. » Méthode imparable : quelle que soit l’arrière-pensée qu’il prête à Denisot, celui-ci est un salopard qui joue cyniquement avec des proches d’otages dans l’espoir de faire remonter l’audience face à un autre animateur d’une chaîne qui appartient aussi à … Canal + ! dans le genre languedeputte, on ne fait guère mieux.

Loin de moi, la volonté de défendre Mazerolle. Quant à la 2, je ne regardais que Delahousse, quand le samedi il y avait « Mon œil », un excellent arrêt sur images au départ, mais progressivement son auteur a pris, comme Schneidermann, la grosse tête, et son émission est devenue imbuvable. Donc Pujadas, je ne l’aperçois que dans le zapping. Si je reste fidèle au Grand journal, je veux bien admettre que Denisot n’est pas Gildas et qu’Apathie est encore plus grand donneur de leçons – je me souviens d’une récente émission où l’invité Ciotti, UMP, le regardait avec des yeux ronds, car il lui ôtait le pain de la bouche dans une attaque outrancière du gouvernement – que Schneidermann. Quant à Cohen, ne l’écoutant vers 7h, que le temps d’un petit déjeuner, avant de vaquer à d’autres occupations, je ne me lancerais pas dans une plaidoirie. Si ce n’est que sa défense, que j’ai vue dans « La nouvelle édition », était convaincante. De mon point de vue, je le souligne.

 

Non, ce qui est – pour moi – insupportable, sans doute parce que j’ai aussi tendance, dirons les mauvaises mais lucides langues, à faire de même, c’est ce ton perpétuel de donneur de leçons, en toute confraternité. En visant autant que faire se peut le Nel Obs, Libé ou Le Monde plutôt que le Figaro, la 2 plutôt que la 1… Et aussi, point commun avec Sarkozy, quand il est pris en défaut – avec Florence Cassez ce fut patent – au lieu de faire profil bas, d’en rajouter une louche ! sans parler de sa prédilection dans sa chronique matinale, quand il n’a rien à écrire, à couper en quatre le poil des sexes des anges…

 

 

* En octobre 2003, il est licencié pour « cause réelle et sérieuse » : selon la direction, un passage du livre Le Cauchemar médiatique était « attentatoire à l’entreprise pour laquelle il travaille ». Le journaliste poursuit le quotidien aux prudhommes de Paris, qui lui a donné gain de cause en mai 2005, jugement confirmé en appel en mars 2007 (Wikipedia)

 

** Exemple tout récent de parti pris, « l’éconaute » -entendez l’intervenante d’arrêt sur images sur les questions économiques – dans un long papier pour expliquer l’accord sur la sécurisation de l’emploi fait le panégyrique du camarade Filoche (vive le mélodrame où Filoche a pleuré, ça lui a valu une gloire médiatique qui lui aurait été fort utile quand un patron le poursuivait de sa vindicte et que sa hiérarchie l’enfonçait), qui, sans nuances aucune, descend en flammes ledit accord. Solliciter le point de vue de la CFDT, pour équilibrer, vous n’y pensez pas ! On invite Nabe, mais quand même pas la CFDT !

Post Scriptum

Schneidermann aurait-il voulu illustrer, au-delà de la caricature, jusqu’à l’abjection même, cet article qu’il n’aurait pu faire pire que dans son « 9h15 » du 15/04/13 :

« (…)  à Nantes (…), l'essayiste Caroline Fourest, venue parler mariage pour tous dans le cadre d'une réunion attrape-subventions du Nouvel Obs, a été poursuivie dans son TGV de retour par les (..) opposants [à ce mariage pour tous]. Le TGV a été retardé de quarante minutes. Fourest "harcelée, pourchassée, traquée" se lamentait ce lundi matin France Inter, la station de son ami Philippe Val*. Il faut cette fois saluer le but contre leur camp marqué par les anti-mariage gay. Parvenir à faire passer pour une victime Caroline Fourest, cette figure centrale de la domination intellectuelle d'aujourd'hui, qui a table ouverte dans toutes les radios et toutes les télévisions du service public, cela relève de l'exploit olympique.»

Une petite saloperie au passage sur le Nel Obs et une infamie totale à l’encontre de C. Fourest, déjà victime des nervis de Civitas, dont il insinue qu’elle a micro ouvert à France Inter à cause d’une amitié avec Val et qui, pour participer à quelques émissions de débats devient « une figure centrale de la domination intellectuelle » variante sans doute de la pensée unique et autres clichés. Sa conception de la laïcité – tout en se détachant, avec courage et au prix là aussi de torrents d’insultes, des outrances xénophobes de « riposte prétendue laïque »** - je ne la partage pas. Pour autant la lâcheté insigne de ses agresseurs mérite d'être dénoncée. Et il faut être solidaire de C. Fourest victime de ces lâches.

 

* Elle a soutenu Val quand il a publié les fameuses caricatures danoises dans Charlie

** Voir l'article Fourest du Bêtisier laïciste (et ce n'est qu'un échantillon)

 

  

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21 octobre 2012 7 21 /10 /octobre /2012 16:07

Aphatie-Cotta 02

Le grand journal de Denisot – bête noire d’Arrêt sur images – recevait le 19/10/12 Michèle Cotta (pour un bouquin « Le rose et le gris »). M. Cotta fut, entre autres, journaliste de l’Express de la grande époque JJSS-Françoise Giroud ! Face à elle, outre Aphatie le chroniqueur attitré de l’émission, Nathalie Shuck, journaliste au Parisien.


Très soft la dame Cotta. Mais cependant tranchante.


La journaliste du Parisien, genre blasée, parle de Hollande dans le tobbogan des sondages. « Il est là pour cinq ans » se contente-t-elle de remarquer.

Aphatie-Cotta 01-1

Aphatie, le verbe suffisant comme à l’accoutumée, l’interpelle, la lippe sceptique : « Vous pensez qu’il était prêt ? » « Personne n’est jamais prêt, répond-elle tranquillement. Vous croyez qu’Obama était prêt ? (elle commet au passage une petite erreur factuelle puisqu’elle le dit gouverneur avant l’élection présidentielle alors qu’il était sénateur). Chirac en 1995, ajoute-t-elle, se croyait prêt. Il n’en a rien été. » Quant à 1981 qu’on évoque, elle rappelle que la droite prédisait les chars russes sur les Champs-élysées.

« La crise c’est une dimension à laquelle personne ne peut se préparer. »


Quand est évoquée la personnalité des deux adversaires de la présidentielle, elle estime que Sarkozy est un faux dur et Hollande un faux gentil.


Pour Nathalie Shuck le voyage présidentiel en Afrique se résume en la découverte de l’A 330 et à la différence entre un Sarkozy « maître de la communication » - les off brouillés dont on a pu bénéficier nous montraient surtout un personnage nombriliste avec des journalistes « embedded » béats d’adoration – et un Hollande qui s’y mettrait. Cotta très sèche de lui rétorquer que la différence était peut-être entre les deux discours à Dakar.


Aphatie de rebondir sur le fameux A 330. Que de critiques faites sur cet avion à 180 millions d’€uros par les socialistes. A l’appui, une déclaration de Ségolène Royal (Il eût été mieux inspiré de citer le rapport de la cour des comptes) « Et qu’est-ce qu’ils font les socialistes ? Maintenant il s’en servent ! »

« Qu’est-ce qu’ils auraient dû faire ? Le mettre à la casse ? » Michèle Cotta d’une réplique tranquille remet le haut parleur à sa place de grande gueule creuse !

 

 

Quand le sage montre la lune, le sot regarde le doigt !


Nathalie Tuck  et Jean-Michel Apathie illustrent bien ce proverbe chinois.

 

L’une d’un voyage en Afrique, qu’elle a semble-t-il suivi, ne retient que la prétendue fièvre communicatrice de Hollande vis-à-vis des journalistes, mais rien sur le fond, et en particulier le traitement de Kabila à Kinshasa par le Président Français, bien mis en relief quelques jours avant par Le petit journal (15/10/12).

L’autre, avec son ton habituel de donneur de leçons – il fallait le voir la veille en train d’infliger un honteux amalgame entre ISF ou pas sur les œuvres d’art, taxation à 30 ou 60% sur certaines plus-values et taux de 75 % dans l’impôt sur le revenu à un pauvre Sapin privé de réplique par Denisot ! – de s’étonner que l’actuel Président emprunte le coûteux avion légué par son prédécesseur.


En face, Michèle Cotta était là pour leur rappeler ce que peut être le journalisme. Journalisme pour lequel les fameux off ne sont au mieux qu’un complément d’informations. Journalisme qui exerce son rôle critique sur l’essentiel. Et qui, donc, d’abord, parle de l’essentiel. Ici, le discours de Dakar, le sommet de la Francophonie.

 

En complément :

 

 

 

 

 


 
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