Le seul souvenir que j’avais de Madonna, ou plutôt de sa culotte, remontait à 1987.
En effet, Jacques Chirac, à l’époque 1er ministre, avait reçu cette chanteuse à l’hôtel de ville de Paris (ce qui avait déclenché les imprécations de Finkielkraut – et oui, il sévissait déjà – qui dénonçait dans El Pais la pipolisation de la vie politique).
La légende veut que dans le concert qui suivit, Madonna, devant les 130 000 spectateurs, ait, comme à l'accoutumée, jeté sa culotte (en fait un boxer en résille passé par-dessus une sorte de corset, sur lequel était écrit Kiss) et que ce serait Chirac qui l’aurait attrapée !
Mais, coup sur coup, je lis des échos de cette Madonna dont, je dois l’avouer, je ne connais pratiquement rien de ses œuvres. Le Monde 2 d’abord, qui clôt une série d’articles sur les années 80, par une évocation de la dame.
Le Monde tout court, qui, le 29 août titre Madonna et les Roms hués à Bucarest.
« Ce devait être le concert de l'année en Roumanie. Mercredi 26 août, plus de 60 000 Roumains se sont bousculés pour voir Madonna, venue donner un concert à Bucarest, vingt ans après la chute du régime communiste. Mais le rêve a tourné au vinaigre lorsque la star a fait monter sur scène le Kolpakov Trio, un groupe de musiciens roms. "Hello Romania !, a-t-elle lancé au public au milieu du concert. Il y a beaucoup de cas de discrimination en Europe de l'Est, et cela m'attriste profondément. Notre foi est la tolérance envers les Roms, les homosexuels et les gens qui affichent leurs différences. Ils doivent tous être traités de la même manière, ne l'oubliez pas." Une partie du public a aussitôt hué la star. "Nom de Dieu" aurait réagi la chanteuse en entendant cette bronca.
L'association de défense des Roms a salué l'intervention de la star. "Son message est un pas en avant dans la lutte pour la promotion de l'égalité des personnes, sans égard pour leur race, leur ethnie, ou leur appartenance religieuse et sexuelle", a indiqué l'association dans un communiqué.
Mes fouilles curieuses m’ont fait découvrir une Louise Ciccione, d’origine italienne, vraie brune, pas encore body-buildée, à la touffe sauvage. En effet, pour arrondir ses revenus d’apprentie danseuse, elle pose nue, en particulier pour Martin H. M. Schreiber, dans le cadre d’un cours de photographie sur le nu. La série avec un chat est assez étonnante, avec l’espèce de bas de survêt assez informe et très inélégant. Son visage de face est presque poupin. La mode n’est pas encore de réduire la toison à un ticket de métro. La dernière photo du petit montage (voir en fichier plus bas) – qui est de Lee Friandlander – évoque nettement L’origine du monde de Courbet.
Voir aussi des photos d'Herman Kulkens en 1977.
Devenue archi blonde, elle n’hésitera pas à poser pour des photos sulfureuses, telle celle, où, sur les genoux d’un vieux que l’on ne peut que supposer libidineux, elle porte une sorte de slip d’homme lui aussi informe.
Elle se prêtera à l’objectif de Bettina Rheims, qui la fera poser dans ces décors de chambre d’hôtel défraîchie qu’elle affectionne.
Cette adepte du Kabbalisme donne également dans le style « cuir », proche de l’arsenal sado-maso.
Enfin, les papparazzi se délectent de la saisir, avec une compagne noire, mais sous la protection de gardes du corps, s’adonnant au plaisir du nudisme sur une plage de Miami.
Madonna : montage vidéo
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