L’affaire Filoche avait à peine était lancée – et s’étant rapidement conclue comme il se devait par son expulsion du PS – Valls de se rengorger, lui qui d’ailleurs a trahi ses engagements des primaires et déserté le PS, qu’il avait demandé son éviction du Parti socialiste en octobre 2014.
Bien qu’ayant commis un article à l’époque, je ne me souvenais plus de ce qui avait amené Valls, 1er ministre, à se préoccuper de Filoche l’éternel opposant au sein du bureau du PS.
Heureusement un touitteur, qui approuve Valls, m’a remis sur les rails :
Ce camarade syndiqué m’a donc en même temps fait découvrir cet « arc républicain » (comme un écho à un « Printemps républicain » ?) dont Filoche serait exclu.
Et, volens nolens, j’étais presque devenu l’avocat du Filoche crachant sur la tombe de Margerie. C’était du plus malvenu, certes. Mais outre que ces excès de langage, contrairement à ce qu’affirme mon républicain interlocuteur (qu’il réécoute quelques chants révolutionnaires, comme « La jeune garde »), ne sont pas l’apanage de l’extrême-droite, qui ne crache d’ailleurs pas sur les patrons, le touitte de Filoche à l’époque n’était que de très mauvais goût et d’une totale stupidité.
Seul point commun avec le touitte godwinien, complotiste et antisémite récent, la stupidité.
Stupidité redoublée, puisque, sans vergogne, notre vitupérant personnage ose lancer une pétition « Pour l’honneur de Gérard Filoche » !
Qui m’a fait me rappeler ce vieux dicton :
« Il est trop tard de serrer les fesses quand on a chié dans son froc »
Et oui, M. Filoche, rien dans votre passé, si ce n’est la haine et la bêtise qui vous poussent parfois au n’importe quoi, ne laissait présager ce coupable relâchement de vos sphincters mentaux. Mais le mal est fait. Et, si vous me permettez un conseil, vous feriez mille fois mieux d’attendre que l’odeur nauséabonde se dissipe, plutôt que de vous agiter le popotin avec le falzar lesté.