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28 mars 2014 5 28 /03 /mars /2014 18:21
Municipales globales de 2001 à 2014

Municipales globales de 2001 à 2014

Résultats par bureau (cliquer pour agrandir)

Résultats par bureau (cliquer pour agrandir)

Comparaison législatives 2012, municipales 2014. NB En noir les résultats des législatives 2012, en bleu les municipales 2014, en rouge les différences : ainsi en 2012 au bureau n° 1 (salle des fêtes) il y avait 980 inscrits, ils sont 976 en 2014 soit 4 de moins.

Comparaison législatives 2012, municipales 2014. NB En noir les résultats des législatives 2012, en bleu les municipales 2014, en rouge les différences : ainsi en 2012 au bureau n° 1 (salle des fêtes) il y avait 980 inscrits, ils sont 976 en 2014 soit 4 de moins.

N.B. Que les non Luçonnais veuillent bien excuser ce billet localier. Pour ceux qui auront l’indulgence d’y jeter un coup d’œil, précisons qu’à ces élections, il n’y a eu que deux listes en présence, l’une menée par le maire sortant UMP, l’autre par son opposant de gauche, mais non encarté et formée pour l’essentiel de personnes issues, comme on dit, de la société civile. Perrier, pour l’UMP donc et Demy, pour la gauche. Un seul tour, bien sûr.

 

Quelques évidences :

  • malgré une progression du nombre d’inscrits, le nombre de votants et d’exprimés baisse, donc montée des abstentions nette (même si le taux est inférieur au taux national) et légère montée des blancs/nuls
  • les pertes en voix sont dix fois plus fortes pour la liste Demy
  • donc arithmétiquement l’écart entre les deux listes se creuse.

 

Ces portes ouvertes enfoncées, reste à tenter d’analyser ce scrutin

A l’évidence, bien que la liste DEMY ne comportait que très peu d’encartés à des partis, elle a subi localement le contrecoup de la claque infligée au pouvoir, donc au PS nationalement.

 

Le non vote des abstentionnistes que les experts ès analyses électorales dissèque brillamment est, à l’échelle de Luçon, beaucoup plus difficile à interpréter. Il est communément admis que les abstentionnistes se recrutent principalement dans les 18-24 ans et dans les classes dites populaires. Donc que l’abstention est plus préjudiciable à la gauche.

Or, les législatives 2012 ont connu une forte abstention, de 5 points supérieure à celle des municipales. En 2012, Fourage (PS) l’emporte d’une courte tête. En 2014, Perrier (UMP) gagne dans un fauteuil. On serait plutôt tenté de dire que l’abstention profite au camp qui a le vent en poupe.  S’y ajoute, en 2012, la déception de ceux qui avaient opté pour Souchet (MPF) au 1er tour.

L’analyse des abstentions bureau par bureau en 2014 n’est guère concluante. Le bureau 7 (J. Moulin), le seul qui a donné une légère avance à la liste DEMY, est quasiment à la moyenne, alors que les bureaux 1 et 2, favorables à la liste PERRIER ont un taux d’abstentions significativement plus élevés.

 

L’analyse des blancs et nuls n’est guère plus évidente. Certes, ces électeurs-trices ont fait leur devoir électoral. Mais que signifient leurs votes ? Passons sur ceux rares qui agrémentent un bulletin d’insultes. Sinon ? Que les candidatures proposées ne leur agréent pas ? A La Roche où le choix était large ces votes font quand même 3,9%.  Un refus des règles du jeu électif actuel ?

 

Si l’on additionne les blancs et les nuls ce sont 4 électeurs sur 10 qui n’expriment aucun choix entre les deux listes, si bien que la liste Perrier fait un tiers* des inscrits et la liste Demy un peu plus du quart.

 

A noter que le système de répartition, qui assure certes, la stabilité des municipalité en donnant à la liste en tête non seulement la majorité, mais en plus une répartition proportionnelle de la moitié restante, fait qu’à Luçon 56% donne 80% et 44%, 20% ! C’est-à-dire 23 sièges sur 29 d’un côté, 6 sur 29 de l’autre. En gros un élu de gauche représente, au conseil municipal,  trois fois plus d’électeurs qu’un élu de droite.

 

Ce qu’oublie évidemment le maire-UMP sortant-rentrant. Qui commence d’ailleurs son mandat par un mensonge puéril. Il affirme que sa liste a maintenu ses voix de 2008, alors que l’opposition en a perdu. Ce qui est faux. Et que la vérité eût été aussi sévère, puisque si sa liste a perdu 15 voix, la liste adverse en a perdu dix fois plus. Mensonge inutile. Mais chez lui c’est une seconde nature.

 

C’est donc à cette aune qu’il faut juger la fausse main tendue à ses adversaires.

Même sur des propositions de simple bon sens, qui ne mettaient pas en péril ses orientations droitières, puisqu’elles venaient de la gauche, elles étaient sectairement refusées. Exemples : à la sortie de la venelle de l’écours des halles, côté Place des acacias, le piéton discipliné est censé emprunter un passage protégé en remontant jusqu’à la hauteur de la pharmacie… Perrier, ou bien en descendant jusqu’à la hauteur de la banque CIC, le passage à la sortie de la venelle, permettant de rejoindre en face le passage protégé sur le parking, des Acacias a été supprimé ; sur le parking du petit Champ-de-foire, les places handicapées ont été placées juste en face d’une descente… en escalier…

Comme c’était l’opposition qui le proposait, remettre un passage, déplacer un stationnement inapproprié, NON !

C’est dire l’esprit d’ouverture et de dialogue qui anime le personnage imbu de lui-même.

 

* Ce qui permettrait, si le cœur y était, d’ironiser sur les UMPistes qui, au lendemain des Présidentielles, soulignaient que le score de Hollande ne représentait que 40% des inscrits !

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21 mars 2014 5 21 /03 /mars /2014 16:35
Le sous-Copé du Bas-Poitou rivalise dans le mensonge avec son modèle

Le sous-Copé du Bas-Poitou rivalise dans le mensonge avec son modèle

Les municipales de Luçon ne marqueront sans doute pas, même si l’issue en est positive, c’est-à-dire si les électeurs débarrassent la ville de son sous-Copé, l’actualité nationale. Mais à l’échelle d’une ville qui n’arrive pas à atteindre la barre des 10 000 habitants, son maire UMP est une caricature, si c’est possible, des caciques nationaux de son parti. Il manie l’outrance aussi bien que Sarkozy. Le cynisme est sa nature. Le mensonge sa langue maternelle.

 

Je n’ai assisté au conseil municipal qu’une seule fois : édifiant. Sous des allures de grand duduche au sourire des plus niais, le maire, un personnage arrogant et haineux. Aucun sens du dialogue, aucun respect de l’opposition.

 

La campagne électorale ne pouvait manquer d’être marquée par le coup de pied de l’âne. Les deux listes – sinon une exception mais sans doute une rareté pour une ville de presque 10 000 habitants, il n’y a que deux listes donc un seul tour – avaient chacune présenté leur programme.

Comme à son habitude – il a déjà fait le coup aux élections précédentes – le Maire UMP sortant avait défié son rival pour un face à face. Mais en des termes tels, outrageants, que le refus s’imposait. Rien de neuf donc, dans ces rodomontades de petit coq dressé sur ses ergots.

 

Mais, comme c’était à prévoir, le sous-Copé a diffusé un « quizz de caniveau ». Le détail des mensonges accumulés ne mérite que mépris. Ainsi rappeler un rapport de la cour des comptes de 1995 – quasi 20 ans – alors qu’il en a subi comme adjoint puis maire deux plus accablants l’un que l’autre et qu’il a endetté sa ville bien au-delà de toutes les villes comparables, est un procédé dont il usait déjà au seul conseil que j’ai eu le courage de suivre !

 

Mais à trop pousser le mensonge on dépasse le ridicule. Ainsi ose-t-il affirmer, au nom de la propriété intellectuelle de l’architecte, qu’on ne peut dévoiler un projet de construction à l’instance délibérative, tant que la délibération n’a pas été « validée par la sous-préfecture ». Autrement dit, sous couvert d’une propriété intellectuelle dont on voit très mal en quoi elle serait bafouée, on a pu faire délibérer une instance communautaire à l’aveugle : votez pour un projet de piscine dont vous n’avez aucun dessin pas même une esquisse. Situation ubuesque à laquelle tous les élus, à l’exception de deux, se sont prêtés.

Cette affirmation absurde masque le vrai problème de l’implantation d’une piscine à un endroit qui voit défiler 10 000 voitures-jour en été. Ainsi, bercés par le son moëlleux de la circulation, les baigneuses et baigneurs pourront respirer à plein poumon les fines particules émises par les moteurs diesels des estivants roulant vers la côte proche.

 

N.B. Cet article est ma propriété intellectuelle : en conséquence il ne peut être attribué qu'à moi-même, citoyen de base, électeur et déblogueur ! Sa diffusion, évidemment, m'honorerait. Et les attaques les plus viles, s'il tombait sous des yeux UMPistes, ne m'étonneraient guère.

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