Il n’y a pas que Mélenchon pour faire le bouzze avec des saillies incontinentes. Les chochotteries Bruniesques, l’épectase Boutinienne, sans oublier le germanopratin supplantant le bobo, méritent aussi d’être relevés.
Una lacrima sul viso
Sur son visage une larme
Vient de couler en silence
Douloureuse, la pauvre Carlita
Car son Nicolas
Par l’affreux juge Gentil
Est mis en examen.
Quand ce cauchemar prendra-t-il fin ?
Tapie, Khadafi, Karachi*…
Et maintenant mamy-zinzin !
Mais ces pleurs feront-ils changer d’avis
L’affreux juge (pas) gentil !
Et soudain Carla Bruni verse une larme. A l’évocation de la mise en examen de Nicolas Sarkozy dans l’affaire Bettencourt, elle est submergée par l’émotion puis défend « son homme », son « Raymond », comme elle l’appelle dans une chanson… nous informe Le Parisien qui dans le bas-Poitou s’appelle Aujourd’hui. « C’est douloureux d’en parler et aussi douloureux de ne pas en parler. C’est douloureux pour la famille (elle essuie une larme). Pardonnez-moi… Ce que je peux vous dire c’est que c’est impensable d’imaginer qu’un homme comme lui puisse abuser de la faiblesse d’une dame qui a l’âge de sa mère. » Les grandes douleurs laissent muets…
* Je ne sais si Carlita est amatrice de foute mais chouchou lui rapporte une sacrée batterie de casseroles…
Sainte Christine, martyre
Gazée, par les escadrons de la mort* de Valls, elle garde un visage serein comme en épectase. Et revient à elle, comme illuminée, et, contrairement à Carlita, sans aucune larme. « Les larmes qui coulent sont amères mais plus amères encore sont celles qui ne coulent pas. » dit un proverbe gaélique. Des lacrymos sans lacryma : miracle. Sainte Christine B. aura, en tout cas fait un admirable effort pour reprendre le dessus sur la canularesque Frigide Barjot, d’ailleurs débordée sur son extrême-droite, par une certaine Bourge qui veut jouer les Printemps arabes (modèle frères musulmans ?).
* « J’ai moi-même été victime de cette violence inadmissible et monstrueuse des forces de l’ordre, envoyées comme des escadrons de la mort par le gouvernement français contre les familles françaises, contre le peuple français. Forces de l’ordre qui n’ont pas hésité sur ordre du ministre de l’Intérieur, monsieur Manuel Valls, à gazer des enfants jusque dans leurs poussettes ! »
Y-a-t-il un après à Saint-Germain-des-Prés ?
Il n´y a plus d´après
A Saint-Germain-des-Prés
Guy Béart aurait-il tort ? car Télérama nous parle de « journalisme d’opinion, tendance germanopratin »*. Comme le rapport direct entre Aphatie – prototype de ce journalisme d’opinion - et les caves enfumées de l’après-guerre, où Boris Vian jouait de la trompinette, est peu évident, faut-il y voir une variante d’un « bobo », pas « baba cool », adepte de la « pensée unique » et de la « bienpensance » ?
Ce petit texte envoyé au courrier de l’hebdomadaire, m’a valu une réponse de la journaliste qui avait sorti ce « germanopratin » : Vous avez parfaitement résumé le sens que je voulais donner à ce terme. j'y ajouterais "journaliste assis qui ne sort pas du périphérique, et plus précisément des beaux quartiers arpentés par nos élites, culturelles, journalistiques et politiques." (Emmanuelle Anizon)
* « On fête quoi chez Mediapart ? » Télérama 27/03/13
commenter cet article …