Contrairement à Hu-Ming, une peintre qui a détourné la propagande pour nous donner de robustes guerrières aux forts derrières (et dont malheureusement la présentation de ses œuvres a dû être retirée après un message menaçant), Guan Zeju, lui est passé de la peinture de propagande à des nus sur fond d’estampes traditionnelles.
Ainsi, en 1958, à 17 ans, alors qu’il est en
classe préparatoire à l’école des Beaux-Arts de Canton, sa toile « Va où ton pays a besoin de toi » est sélectionnée pour une exposition d’œuvres de la jeunesse. Plus tard sa
toile « Maîtresse d’école » sera aussi sélectionnée pour une exposition. Mais je n’ai trouvé pratiquement aucune trace de ces œuvres révolutionnaires, comme celles qu’il a
consacrées aux gens du peuple.
Son épouse, chorégraphe de danse chinoise traditionnelle, mais aussi classique, l’a introduit dans cet univers. Ses danseuses semblent demi-nues sous leurs robes de tulles translucides.
Mais la forme la plus original de son talent, pour le néophyte que je suis, semble être cette sorte de superposition de nus avec des oeuvres anciennes comme celle de Han Gan au VIIIe siècle.
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