Créée au théâtre des Bouffes Parisiens à Paris,le 12 Novembre 1918, "PHI-PHI" marque un tournant dans l'histoire de l'opérette et le début d'une renaissance de la comédie. Truffée de jeux de mots, la pièce est une parodie contant les démêlés amoureux de Phidias, de sa femme et de la jeune Aspasie..."PHI-PHI" est soutenue par une partition étincelante où nous retrouvons les airs incontournables : "c'est une gamine charmante", le duo "ah! tais toi tu m'affoles", "les petits païens".... Ce petit bijou d'humour et de fantaisie reste l'oeuvre la plus célèbre d'Henry Christiné.
Les petits païens
Paroles: Albert Willemetz et Fabien Sollar. Musique: Henri Christiné 1918
Interprète : Georgel (1919)
Les jolis petits païens
C'est toute la femme
Mais oui madame
Je le soutiens
Ah! quel désir
Quand nos yeux les devinent
Ah! quel plaisir
Quand nos doigt les lutinent
Ils font
Bientôt sous notre étreinte
Des bonds
Et même des pointes
Quand on les a dans la main
Mais oui madame
C'est toute la femme qu'on tient
Blanches rondeurs aux contours délicieux
Les païens sont un régal pour les yeux
Ils ont tous malgré leurs formes régulières
Leur physionomie particulière
Les uns levent la tête sans se gêner
Y'en qui vous r'gardent l'air étonné
D'autres pudiquement baissent le nez
Qu'ils soient monticules ou promontoires
Des pommes des oranges ou des poires
Les jolis petits païens
C'est toute la femme
Mais oui madame
Je le soutiens
Ah! quel désir
Quand nos yeux les devinent
Ah! quel plaisir
Quand nos doigts les lutinent
Ils font
Bientôt sous notre étreinte
Des bonds
Et même des pointes
Quand on les a dans la main
Mais oui madame
C'est toute la femme qu'on tient
Hommes mariés ou bien célibataires
Nous courons tous après ces globe-trotters
C'est autour de ces mappemondes si petites
Que pourtant le monde entier gravite
Des hespérides c'est le double jardin
Les fétiches dont nous sommes les pantins
Éternels nénés et rin-tin-tin
De l'amour c'est la vivante cible
Qui même cachés restent visibles
Les jolis petits païens
C'est toute la femme
Mais oui madame
Je le soutiens
Ah! quel désir
Quand nos yeux les devinent
Ah! quel plaisir
Quand nos doigts les lutinent
Ils font
Bientôt sous notre étreinte
Des bonds
Et même des pointes
Quand on les a dans la main
Mais oui madame
C'est toute la femme qu'on tient
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