Tetas y toros ! telle est l’image que veulent bannir les pudibondes autorités locales des sanfermines, des fêtes de la Saint-Firmin, à Pampelune.
La San Fermin de Pamplona, telle qu’elle va comme chaque année être illustrée sur nos étranges lucarnes, ce sera ce lâcher de taureaux dans les rues de la ville ; taureaux qui encornent des téméraires qui se bousculent devant eux. Sans parler de ceux qui s’entassent devant l’entrée des arênes pour que les taureaux les piétinent.
Mais ce lâcher de fauves, l’encierro, sur à peine 1 km, entre leur enclos et la plaza de toros, n’est que l’aspect le plus spectaculaire de ces huit jours de fêtes.
Il y a d’abord le lancement du Chupinazo – une sorte d’énorme pétard - qui suit la formule rituelle « Pamploneses, Pamplonesas, Viva San Fermín, Irunshemes, Gora San Fermín » demain, 6 juillet à midi. La foule, de blanc vêtue, les foulards rouges à bout de bras, puis autour du cou, se masse sur la plaza del Ayunmiento, avant de se déchaîner.
Le fameux San Fermin, qui est le patron non de Pampelune, mais de la Navarre aura droit bien sûr à une rituelle promenade. Suivi de Géants qui effraient les petits nenfants.
L’encierro, le lâcher de taureaux, aura lieu tous les jours à 8 h du matin !
Taureaux qui dans l’après-midi seront sacrifiés dans des corridas des plus folkloriques. Car contrairement aux autres arènes, le silence religieux de rigueur pendant le combat est loin de régner. Les peñas avec leurs txarangas – orchestres tonitruant – s’installent avec nourriture et surtout boissons. Inutile de dire que règne un bruyant tumulte loin du cérémonial habituel, raison pour laquelle certains toreros fuient ces arènes.
Arènes envahies, après les combats, par ces bandas fortement alcoolisées qui sortent ensuite musique en tête, égayer les rues de la ville.
Inutile de dire aussi que ces courses de taureaux, clou des sanfermines, provoquent la protestation des anti-corridas qui manifestent aux trois quarts nus, simulant la mort du fauve percé de banderilles.
Mais la polémique la plus vive naît d’une image typique de ces sanfermines : une jeune fille seins nus et des bras qui se tendent pour les palper.
Ces exhibitions indécentes ne seraient le fait que de touristes étrangères alcoolisées : suédoises, allemandes, danoises, états-uniennes, australiennes, etc. prétendent certains.
Images déplorables et humiliantes pour les femmes, ont clamé des féministes qui ont été jusqu’à les comparer aux agressions sexuelles de la Place Tahrir au Caire, voire aux viols meurtriers commis en Inde !
Sauf que, c’est la comparaison qui est des plus indécentes. Comme dirait Virenque, ces jeunes filles se font tripoter à l’insu de leur plein gré. Il est sûr que l’ambiance festive, les défis lancés, la forte consommation de vin, etc. contribuent à faire sauter les tabous.
La jeune fille qui accepte de se faire, au sens propre, envoyer en l’air, n’ignore pas que des mains masculines vont en profiter pour palper son anatomie. Quant à celle qui voltige foufoune à l’air, ce n’est pas par pure distraction qu’elle est sans culotte.
De la même façon que les fanatiques qui se couchent sous les sabots des taureaux à l’entrée de l’arène ne peuvent qu’être piétinés, celles, qui, à cheval sur les épaules de leur cavalier servant, se débarrassent de leur t-shirt puis de leur sous-tif, ne peuvent que s’attendre à être paluchées.
La jeune femme s’exhibant à son balcon ou celle qui, nue, boit tranquillement au bar – même si là on peut soupçonner une mise en scène – n’ont rien à voir avec les victimes de la Place Tahrir !
Que dans une volonté pudibonde de mettre fin à ces exhibitions qui nuisent, de son point de vue, à l’image des sanfermines, l’alcade annonce que des forces de police seront déployées pour les empêcher ne saurait trop étonner. Mais les véritables agressions sexuelles, qui, dans cette ambiance de concentration de personnes fortement alcoolisées, ne manquent pas malheureusement de se produire, n’ont pas lieu, au vu et au su de tous, sur la place de la mairie, en plein jour !
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Sur la polémique voir :
Pamplona se moviliza contra los comportamientos sexistas en Sanfermines
Sanfermines: borracheras, encierros ¿y tocamientos?
Chicas sin camiseta desatan la polémica en San Fermín
et pour un panorama des plus complets sur San Fermin cliquez ici
et une galerie de photos cliquez là
Fuente: El Dínamo http://www.eldinamo.cl/2013/07/12/fotos-encerronas-que-desnudan-y-manosean-a-mujeres-en-fiesta-de-san-fermin-encienden-debate-sobre-machismo/
Fuente: El Dínamo http://www.eldinamo.cl/2013/07/12/fotos-encerronas-que-desnudan-y-manosean-a-mujeres-en-fiesta-de-san-fermin-encienden-debate-sobre-machismo/
Fuente: El Dínamo http://www.eldinamo.cl/2013/07/12/fotos-encerronas-que-desnudan-y-manosean-a-mujeres-en-fiesta-de-san-fermin-encienden-debate-sobre-machismo/
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