Un mois après Cordoue : Hold-up de l'évêque sur la Mosquée !, Le Monde se fait l’écho de la plateforme de défense de la Mosquée-cathédrale de Cordoue. La pétition est sur le point d’atteindre l’objectif des 200 000 signatures.
Parmi ces signataires on trouve Eduardo Hughes Galeano, écrivain et journaliste uruguayen, célèbre pour avoir écrit Les veines ouvertes de l'Amérique latine, Antonio Muñoz Molina, auteur de Beatus Ille et son épouse Elvira Lindo Garrido, actrice et auteur de livres pour enfants ou l'architecte Norman Foster, sans oublier Federico Mayor Zaragoza qui, en tant qu’ancien Directeur-Général de l’UNESCO est bien placé pour alerter l’opinion sur ce chef d’œuvre inscrit au patrimoine de l’humanité.
Actuellement la pétition que l’on trouve sur le site change.org atteint les 191 000 signatures. Cette pétition demande que l’on cesse d’employer exclusivement le terme de cathédrale, alors que la municipalité unanime demande qu’on la nomme Mosquée-Cathédrale (Mezquita-Catedral) comme naguère et surtout comme elle a été enregistrée , par l’UNESCO, en 1984.
Elle exige bien sûr que la Mosquée-Cathédrale soit considérée comme un bien public, appartenant à l’ensemble des citoyens, et donc que l’évêque soit débouté de sa tentative d’appropriation privée d’un bien qui est du domaine public.
Faut-il rappeler que cette appropriation aboutit à ce que ce soit cet évêque particulièrement intégriste qui nomme les gardiens, empoche les visites et dicte les commentaires des brochures ou des soirées sons et lumières ?
Alors, si ce n'est déjà fait, signez et faites signer la pétition !
Source : El Plural
P.S. L'article du 3 mars a été mis en ligne sur Le Plus une annexe du Nel Obs, le 3 mars soit pile un mois avant l'article du Monde, mais comme sa rédactrice en chef l'a dans le nez, Launay, il est resté dans les limbes. Une vraie pro !
Pour compléter et pour hispanophones : La oportunidad perdida de Córdoba
25/06/15 Medina Azahara, groupe de rock andalou, rappelle que la Mezquita est le patrimoine de tous !
pensaba une noche a solas
si yo llegaria al cielo
paseaba por la Mezquita
estuve un tiempo en silencio
y mi cuerpo destrozado
lleno de ira desprecio
por tantas humillaciones
que hace el pasar por el tiempo
es imposible no dejar de pensar
todo el agravio y dolor que llevo dentro
hay quien predica que no se ha de robar
y el mismo roba y te quita todo el amor que predica
si yo pudiera con mis manos tocar
el alminar du tu cielo
para sentir tu armornia
y el splendor de tu tiempo
Córdoba es la Mezquita que llevamos dentro
y entregaremos por ella hasta el último aliento
y en el bosque tallado de tu laberinto
mi alma se viste de luna y corinto
Córdoba es la Mezquita que llevamos dentro
y entregaremos por ella hasta el último aliento
y en el agua dormida de tus surtidores
las almas reviven suplicando tu nombre
nos unimos en silencio
con una esperanza nueva
de resurgir en el cielo
unida a nuestra bandera
y mi cuerpo destrozado
lleno de ira y desprecio
por tantas humillaciones
que hace el pasar por el tiempo
si yo pudiera con mi voz silenciar
todo el agravio y dolor que llevo dentro
como se puede tener libertad
si alguien destierra tu nombre
olvidando tu temple
si yo pudiera con mis manos tocar
el alminar du tu cielo
para sentir tu armornia
y el splendor de tu tiempo
Córdoba es la Mezquita que llevamos dentro
y entregaremos por ella hasta el último aliento
y en el bosque tallando de tu laberinto
mi alma se viste de luna y corinto
Córdoba es la Mezquita que llevamos dentro
y entregaremos por ella hasta el último aliento
y en el agua dormida de tus surtidores
las almas reviven suplicando tu nombre
y duele
por que no piensan en los sueňos te quitan tu alma
y eso duele
por que hay palabras como espadas que nos hieren
y eso duele
ay si los piedras hablaran, que nos contrarian
todas las guerras ganadas
también las guerras perdidas
de tu grandeza olvidada por egoísmo puro
y eso duele… y eso duele
Córdoba es la Mezquita que llevamos dentro
y entregaremos por ella hasta el último aliento
y en el bosque tallando de tu laberinto
mi alma se viste de luna y corinto
Córdoba es la Mezquita que llevamos dentro
y entregaremos por ella hasta el último aliento
y en el agua dormida de tus surtidores
las almas reviven suplicando tu nombre
Córdoba es la Mezquita que llevamos dentro
y entregaremos por ella hasta el último aliento
y en el bosque tallando de tu laberinto
mi alma se viste de luna y corinto
Córdoba es la Mezquita que llevamos dentro
y entregaremos por ella hasta el último aliento
y en el agua dormida de tus surtidores
las almas reviven suplicando tu nombre
pensaba une noche a solas
si yo llegaria al cielo
paseaba por la Mezquita
estuve un tiempo en silencio
Texte recopié sur la version karaoke (donc risques de fautes et oublis)
Traduction à la volée de Bernard Sicot
Cordoue c’est la Mosquée
Je pensais une nuit seul
Que j’arrivais au ciel
Je me promenais dans la Mosquée
Je suis resté un moment en silence
Et mon corps mis en pièces
Plein de colère et de mépris
Pour tant d’humiliations
Produites par le passage du temps
Il est impossible de cesser de penser
A toute l’offense et la douleur en moi
Il y en a qui prêchent qu’il ne faut pas voler
Et eux-mêmes volent et t’enlèvent l’amour prêché
Si je pouvais toucher de mes mains
Le minaret de ton ciel
Pour sentir ton harmonie
Et la splendeur de ton temps
Cordoue c’est la Mosquée que nous portons en nous
Et pour elle nous offrirons notre dernier souffle
Et dans la forêt sculptée de ton labyrinthe
Mon âme se revêt de lune et corynthe
Cordoue c’est la Mosquée que nous portons en nous
Et pour elle nous offrirons notre dernier souffle
Et dans l’eau endormie de tes jets d’eau les âmes revivent en implorant ton nom
Nous nous unissons en silence
Avec une espérance neuve
De réapparaître dans le ciel
Unis à notre drapeau
Et mon corps mis en pièces
Plein de colère et de mépris
Pour tant d’humiliations
Produites par le passage du temps
Si je pouvais de ma voix réduire au silence
Toute l’offense et la douleur en moi
Comment peut-on avoir la liberté
Si quelqu’un bannit ton nom
Et oublie ta sérénité
Si je pouvais toucher de mes mains
Le minaret de ton ciel
Pour sentir ton harmonie
Et la splendeur de ton temps
Cordoue c’est la Mosquée que nous portons en nous
Et pour elle nous offrirons notre dernier souffle
Et dans la forêt sculptée de ton labyrinthe
Mon âme se revêt de lune et corynthe
Cordoue c’est la Mosquée que nous portons en nous
Et pour elle nous offrirons notre dernier souffle
Et dans l’eau endormie de tes jets d’eau les âmes revivent en implorant ton nom
Et ça fait mal
Parce qu’ils ne pensent pas aux rêves ils t’enlèvent ton âme
Et ça fait mal
Parce qu’il y a des mots comme des éapées qui blessent
Et ça fait mal
Ah si les pierres pouvaient parler que raconteraient-elles
Toutes les guerres gagnées
Toutes les guerres perdues
Et ta grandeur oubliée par pur égoïsme
Et ça fait mal… et ça fait mal
Cordoue c’est la Mosquée que nous portons en nous
Et pour elle nous offrirons notre dernier souffle
Et dans la forêt sculptée de ton labyrinthe
Mon âme se revêt de lune et corynthe
Cordoue c’est la Mosquée que nous portons en nous
Et pour elle nous offrirons notre dernier souffle
Et dans l’eau endormie de tes jets d’eau les âmes revivent en implorant ton nom
Cordoue c’est la Mosquée que nous portons en nous
Et pour elle nous offrirons notre dernier souffle
Et dans la forêt sculptée de ton labyrinthe
Mon âme se revêt de lune et corynthe
Cordoue c’est la Mosquée que nous portons en nous
Et pour elle nous offrirons notre dernier souffle
Et dans l’eau endormie de tes jets d’eau les âmes revivent en implorant ton nom
Je pensais une nuit seul
Que j’arrivais au ciel
Je me promenais dans la Mosquée
Je suis resté un moment en silence
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