A quelque chose malheur est bon : au moment du désastreux changement de format d’overblog j'avais cru qu'une page entière (http://deblog-notes.over-blog.com/pages/HARAKIRI_journal_bete_et_mechant-179081.html ) avait disparu du deblog-notes... Donc j'avais refait un article consacré au mensuel.
Et bien NON, la page n'avait pas disparu mais overblog avait inventé des adresses de "pages" qui se sont substituées aux vraies rendant les liens inopérants : la page HARAKIRI, journal bête et méchant est toujours là.
Mais peu de doublons entre les deux versions.
Rien d’original – et on trouvera sur le net de nombreux sites beaucoup plus exhaustifs sur le mensuel – mais avec un gif animé qui faisait défiler quelques images de la grande veine anti-calottine.
En y regardant de plus près, on voit combien Harakiri était en avance sur son temps, en témoignent cette réconciliation entre étudiant et CRS en 1968, ce baiser de lesbiennes et surtout ce mariage homo.
Mais il défendait aussi des valeurs chères aux prélats, comme le mariage d’un monsieur avec une dame et la fécondation in vivo et non in vitro !
Les problèmes de société posés par « Laissez-les vivre » ne lui étaient pas non plus étrangers. Ainsi que le danger de la pédophilie qui sévit d’abord au sein de la famille.
Méfaits de la victoire des socialistes, climat social et problème du chômage étaient déjà abordés. Ainsi que la dure condition des balayeurs d’origine immigrée et la grave question du racisme !
Et en cette période de vacances pensez à ceux qui restent ou qui sont déjà rentrés.
Et qu'est-ce qu'on dit ?
M
ERCI HARAKIRI
En complément :
Rencontres Photographiques d'Arles 2016
HARA KIRI PHOTO
En 1983, l'équipe d'Harakiri a testé le concorde (photo Chenz)
Vingt-cinq ans d’une histoire orgiaque et chaotique : de 1960 à 1985, "Hara Kiri", journal « bête et méchant » a attaqué la société française à la grenade de l’humour, de la provocation et du détournement. Pourtant, si Hara Kiri a révélé trois générations de dessinateurs, on occulte trop souvent la place remarquable de la photographie dans son succès et sa postérité. De cette épopée bruyante et grandiose, nous avons retrouvé de nombreux intervenants : les photographes encore vivants, celles et ceux qui ont posé devant l’objectif, des photos originales retouchées (à la gouache puis à l’aérographe), des tirages pour la photogravure, des cartes postales et objets promotionnels... Au-delà du « bête et méchant » un peu réducteur, de la scatologie, de la brutalité graphique et de la dérision totale, ces images, sorties de leur environnement éditorial, évoquent un surréalisme quotidien, une poésie saugrenue proche de la performance, dans une société française en pleine mutation.
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