ABANDON DES POURSUITES POUR VIOL EN SUEDE
Le parquet suédois a annoncé ce mardi 19/11/2019 qu'il abandonnait les poursuites pour viol contre le fondateur de Wikileaks Julian Assange, accusé par une femme de l'avoir agressée en Suède en 2010. «Tous les actes d'enquête ont été épuisés (...) sans apporter les preuves requises pour une condamnation», a notamment déclaré la procureure en chef adjointe, Eva-Marie Persson.
Quel Pietro Gemmi suédois tournera ces viols à la suédoise sur le scénario de Mmes Anna Ardin et Sofia Wilen (avec de nouvelles Bibi Andersson et Liv Ullmann, dans les rôles féminins) ?
Anna et Sofia sont au viol, ce que Virenque est au dopage : elles ont été violées, à l’insu de leur plein gré !
C’est Mme Ardin qui a invité le fondateur de Wikileaks à venir en Suède pour y faire des conférences. Non contente de soutenir visiblement le travail de , elle l’héberge dans son studio ou son petit appartement (les versions divergent), puis apparemment dans son lit. La dame a une trentaine d’années. L’Australien, sans doute un peu primate, en a déduit qu’elle ne refuserait pas des parties de « zizi panpan » (ils sont un peu arriérés aux antipodes ces descendants de bagnards). La dame n’a, semble-t-il, pas refusé le brut hommage. Le Julian a-t-il confondu le doigtier anal et médical qui s’enfile à l’index ou au majeur pour sonder les prostates, avec un préservatif, ou bien était-il mieux monté que Rocco Sifredi ? toujours est-il que la capote se serait déchirée et que dans sa fougue copulatrice l’amant aurait refusé d’en changer. Malgré cet incident, Anna Ardin continuera à héberger son conférencier pendant plusieurs jours.
Lors d’une des conférences, le chaud lapin australien remarque une blonde à queue de cheval, Sofia Wilen. Celle-ci n’a pas dû être insensible aux regards de Julian puisqu’elle avoue l’avoir trouvé «intéressant, courageux et admirable». Elle va au ciné avec lui où, dans l’obscurité propice, ils flirtent quelque peu, Assange la trouvant attirante. Et le lendemain, elle lui paie le train pour Enköping, à 50 km de Stockholm. Il arrive – la tragique actualité judiciaire récente nous l’a rappelé – que des jeunes femmes se fassent violer dans le train, mais il ne doit pas y avoir beaucoup d’exemples de femmes qui paient le train à un homme pour se faire violer chez elles. C’est le sort pourtant de Sofia. Un peu rustre, Assange lui fait l’amour à la missionnaire, pesant donc de tout son poids sur la fragile scandinave. Non content de cela, ayant eu un réveil triomphant, il la saute une nouvelle fois dans son sommeil et sans préservatif.
Ce n’est qu’après s’être rencontrées, qu’Anna et Sofia, ensemble, vont au commissariat dénoncer les odieuses agressions dont elles furent victimes. «Quand elles ont raconté ça à la policière, celle-ci a réalisé que ce qu'elles leur racontaient était un crime. Elle l'a rapporté au procureur qui a décidé d'arrêter Assange» dira leur avocat commun.
La comédie de ces nuits d’été nordiques (c’est au mois d’août que ces horreurs se passent) ne s’arrête pas là. Car le 1er procureur qui veut inculper le responsable de Wikileaks pour viols a été désavoué par une collègue qui a annulé ces poursuites, avant que la parquet suédois ne lance à nouveau un mandat d’arrêt pour des faits qui dans aucun autre pays n’auraient eu la qualification de viols. L’avocat anglais d’Assange fait dire à son client : «Quoique veuille dire “sexe par surprise”, c’est un délit seulement en Suède, et non au Royaume-Uni, aux Etats-Unis ou même à Ibiza. J’ai l’impression d’être dans un film suédois étrange et de me faire menacer par des trolls bizarres.»
Mais de comédie grinçante, le scénario dérive ensuite vers la grande mode de la complotite.
Comment ne pas voir la main maléfique de la CIA derrière ces accusations assez grotesques ? Mais les investigateurs en font des tonnes et reprennent comme parole d’évangile la propagande cubaine.
Anne Ardin est accusée, à son tour, par Granma, l’organe officiel du parti communiste cubain, d’être soutenue par un cubain exilé en Suède depuis 1991, Alexis Gainza. Cet anti-castriste, quelle surprise, serait responsable d’un site Miscelàneas de Cuba, qui selon Granma serait financé par une succursale de la CIA. Granma d’ailleurs accuse ce Gainza d’avoir fondé un « club gay » : l’homophobie étant une des caractéristiques de ce paradis du communisme tropical qu’est Cuba !
Plus sérieux, le fait qu’Anna Ardin s’est rendue à Cuba à plusieurs reprises. Mais le travail universitaire qu’elle a tiré de ces visites, intitulé "Le multipartisme cubain - Existe-t-il vraiment une alternative démocratique, et une alternative au régime de Castro?" n'est pas du tout un brûlot anti-castriste, mais une étude de quatre petits partis d'opposition sociaux-démocrates basés à Cuba : elle conclut qu'ils n'ont pas un fonctionnement très démocratique, et qu'en pratique, ils reproduisent le système qu'ils reprochent à Castro.
Quant à la 2e héroïne de cette comédie à la suédoise, elle n'est, jusqu’à preuve du contraire, qu’une fan déçue par son idole. Mais qu’Assange soit un mauvais coup au lit ne justifie qu’elle se lance dans une plainte pour « sexe par surprise ».
Quand on met un homme dans son lit, la surprise désagréable serait qu’il n’y ait pas de sexe.
Sources : Arrêt sur images (http://www.arretsurimages.net/contenu.php?id=3593), Chronique de Delfeil de Ton, Nel Obs 16/XII/10
Depuis Assange s'est commis dans les opérations poutiniennes dans les élections présidentielles états-uniennes et françaises.
#WikiLeaks En 2016 #Assange a refusé de publier 68 GO de documents russes qui auraient pu mettre en lumière l'implication de #Poutine et de la #Russie en #Ukraine. Dans le même temps il a divulgué des milliers de fichiers nuisant aux #Democrats et #Clinton, et favorisant #Trump.
Ashton Pittman (@ashtonpittman)
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