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23 octobre 2015 5 23 /10 /octobre /2015 21:05
CANADA : Justin Trudeau un 1er ministre qui décoiffe

Le Parler vrai, il le pratique le leader d’un parti Libéral qui l’a emporté largement au Canada. Parler vrai et sans démagogie. Il l’a prouvé en prenant des positions courageuses sur le niqab ou la légalisation du cannabis. Mais aussi en annonçant qu’il assumerait un déficit budgétaire. Et que la Canada accueillerait plus de réfugiés syriens.

A l’issue d’une très longue campagne voulue par le 1er ministre conservateur sortant, Stephen Harper, Justin Trudeau l’emporte largement en multipliant pas cinq le nombre de députés du Parti Libéral.

Fils à papa, ce fut un handicap au départ qu’il sut transformer en atout. Son père, Pierre Eliott Trudeau, fut Premier ministre pendant 15 ans (1968-1979 et 1980-1984). Ce libéral a aboli la peine de mort, légalisé le divorce et décriminalisé l’avortement et l’homosexualité. En bref, il a sorti le Canada de son obscurantisme.

Son fils Justin est longtemps apparu comme un aimable héritier. Comme son père, il est un farouche adversaire des indépendantistes québécois. Mais son attachement aux réformes initiées par son père l’avait amené à déclarer face à la politique rétrograde de Harper « Si, à un moment donné, je croyais que le Canada, c’était vraiment le Canada de Stephen Harper, puis qu’on s’en allait contre l’avortement, contre le mariage gai, qu’on retourne en arrière de 10 000 façons différentes, peut-être que je songerais à vouloir faire du Québec un pays

Il n’est pas avare de dérapage verbaux – c’est d’ailleurs sur ses gaffes que comptait Harper pour le discréditer – et a fait preuve d’une totale décontraction. Ainsi de ce sketch de descente d’escalier en roulé-boulé dans une émission distractive. Mais aussi d’un combat de boxe avec un député conservateur au profit d’une œuvre caritative ce qui lui permet d’exhiber ses tatous. Moins heureuse fut cette carte de vœux où toute sa petite famille est vêtue de belles et chaudes fourrures, de quoi faire bondir les défenseurs de la faune sauvage.

Et sur deux sujets  clivants – où il risquait plus de perdre des voix qu’en gagner – il assume avec panache.

  “Je ne suis pas en faveur d’une dépénalisation du cannabis. Je suis pour sa légalisation.” Le leader libéral canadien Justin Trudeau, fils d'un ancien Premier ministre, a conté : « Nous dînions avec des amis, nos enfants étaient chez leur grand-mère et l'un de nos amis a allumé un joint qu'il a fait tourner. J'ai pris une bouffée ». “Ce n’était pas une erreur” (The Huffington Post, New York) Trudeau  a indiqué qu’il appuyait la légalisation de la marijuana pour mieux la réglementer et la taxer.

Harper, mais aussi le Bloc Québécois, souverainiste, ont tenté de focaliser la campagne électorale sur une affaire de niqab.

  Une Pakistanaise d'origine, Zunera Ishaq, a pu prêter serment de citoyenneté, à visage couvert, à Mississauga, en banlieue de Toronto. En effet, la Cour fédérale et la Cour d'appel fédérale lui ont donné raison sur la directive ministérielle visant à interdire aux femmes de prêter serment en étant voilées. Mme Ishaq a accepté de se dévoiler pour s'identifier- ce qu'elle avait déjà fait par le passé - mais disait ne pas comprendre pourquoi elle devrait montrer son visage à plusieurs personnes lors de la prestation du serment de citoyenneté.

Les conservateurs et les souverainistes du Québec prônaient l’obligation de prêter serment de citoyenneté à visage découvert et d’interdire le port du niqab aux fonctionnaires. Sujet en or, puisque l’opinion canadienne et particulièrement québécoise était massivement pour ce rejet du niqab.

 

Mais paradoxalement, ce fut le seul Thomas Mulcair, leader du parti Néo-démocrate (centre-gauche), qui ne s'opposait pas au niqab si la femme qui le porte accepte de s'identifier à visage découvert avant la cérémonie, comme le stipule la réglementation en cours, qui a sévèrement pâti de cette prise de position. Alors que Justin Trudeau, sur la même ligne, car pour lui l'enjeu constitue une question de protection des droits des minorités, s’en sort en attaquant bille en tête son adversaire : « M. Harper, je trouve que vous avez du cran (...) de parler de défense du droit des femmes. Il y a plus d'hommes dans votre caucus qui sont contre l'avortement que de femmes qui portent le niqab au Québec. »

 

Sa victoire il la doit bien à son charisme. Accueilli en «rock star», il signait des autographes à profusion, en plus de se prêter à des dizaines d’égoportraits par jour avec ses partisans. «Il faut aller cogner aux portes. Parlez à vos voisins, vos familles, vos amis», a-t-il scandé à ses militants.

Mais surtout il a débordé le parti d’opposition officiel, le NDP, en captant les voix de la classe moyenne, promettant en quelque sorte de faire payer les riches, de prendre l’argent des «plus nantis des nantis» pour le redonner aux moins nantis. Il l’a débordé aussi en osant annoncer un déficit budgétaire, face à un Harper fort de son équilibre. « Nous enregistrerons des déficits modestes pendant trois ans pour pouvoir investir dans la croissance de la classe moyenne. »

Et c’est sans doute son talent de débateur qui explique qu’il soit apparu comme l’incarnation du changement après dix ans de conservatisme : «On ne peut pas se permettre encore 10 ans avec le gouvernement Harper. Ce gouvernement est déconnecté et à court d’idées». «Vous savez ce que les gens disent là-bas de vos visites [dans le Grand Nord canadien], M. Harper? Ils disent que vous avez un gros traîneau, mais pas de chien!» Quand celui-ci prétend que des efforts sur le plan climatique ont été faits, il rétorque « Il dit que le Canada est un leader en matière d’environnement. Je pense qu’il commence même à se croire. » Des répliques qui font mouche.

  

 

Fils à papa et fier de l’être, il défend farouchement l’œuvre paternelle : « Pendant cette campagne, de manière directe ou indirecte, ces deux messieurs [Harper conservateur, Mulcair néo-démocrate] ont attaqué mon père. Et je veux être clair : je suis incroyablement fier d’être le fils de Pierre Elliott Trudeau. Et je suis chanceux qu’il m’ait légué ses valeurs. Quand on parle de son héritage, c’est d’abord celui de la Charte des droits et libertés, qui définit le Canada comme un pays qui défend les droits individuels, même contre les gouvernements qui veulent les enlever ; c’est celui du multiculturalisme […] et c’est celui du bilinguisme qui, selon mon père, voulait dire, M. Mulcair, qu’on dit la même chose en anglais et en français ».

Mais surtout, face aux conservateurs plus que frileux devant l’accueil des réfugiés, avec courage et conviction, il a rappelé dans un débat : « On a accepté des dizaines de milliers de personnes », citant l’arrivée d’Ukrainiens, de Hongrois, de Vietnamiens ou encore d’Israéliens. À Toronto même — où était organisé le débat—38 000 Irlandais ont débarqué au XIXe siècle, en fuyant la famine, vers une ville qui ne comptait que 20 000 habitants à l’époque. « Le Canada en a toujours fait plus. […] Il ne s’agit pas de politique. Il s’agit d’être le pays que nous avons toujours été dans le passé », a martelé le chef libéral. Les provinces, les villes et les Canadiens demandent aujourd’hui qu’Ottawa en fasse davantage pour accueillir les réfugiés quittant l’Irak et la Syrie. « Et ce gouvernement traîne de la patte pour ne pas en faire plus ».

Dans les premières mesures qu’il annonce il y a l’accueil de 25 000 réfugiés syriens. Il retirera les avions canadiens engagés contre DAESH. Non qu’il abandonne la lutte contre cet islamisme radical, mais parce qu’il estime qu’il faut plutôt former les troupes locales pour qu’elles-mêmes mènent les combats sur le terrain. « Parce que [la participation des] armées occidentales, ça finit toujours par empirer la situation ».

Malgré l’étiquette libérale – fortement connotée péjorativement dans l’hexagone – Justin Trudeau et son parti semblent décidés à s’engager dans une politique de gauche. Une politique qui rende enfin un minimum de justice aux Premières Nations, les amérindiens. Une politique qui tienne compte de la lutte contre les changements climatiques. Une politique de redistribution sociale.

 

 

Pour compléter :

Ici-radio-Canada

Quebec Huffington Post

Le Devoir

 

+ l'article du Courrier International signalé par "ti"

Résultats des élections à la chambre des communes du Canada 2015

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21 décembre 2010 2 21 /12 /décembre /2010 16:16

maspero jean-luc bertini01

 

A rerelire après le décès de Fidel Castro !

A relire à l'occasion des 90 ans de Fidel Castro

 

 

 

 

Trente huit ans après son premier séjour, au lendemain de la victoire des « barbudos », François Maspero revient à Cuba. Juillet 1961, juillet 1999.

« Dans les années 60, on ne venait pas à La Havane pour chercher la douceur de vivre, mais attiré par l'idée, que peut-être, dans cette révolution toute neuve, on trouverait, pour l'humanité, une autre manière de vivre. Il paraît, aujourd'hui, que c'était un mirage […]. Mais doit-on accuser le voyageur assoiffé de croire au mirage ? Or on y croyait. Les Cubains eux-mêmes, d'abord. » Ce fondateur des « éditions Maspero » résolument de gauche, venait à Cuba pour la revue « Partisans » qu’il avait aussi fondée.

Il rappelle qu’au départ, la révolution cubaine ne s’inscrivait pas dans le marxisme,  mais dans la continuité de la guerre d’Indépendance : « En 1959, une équipe de jeunes gens - leur chef avait trente-deux ans - était descendue de la sierra et avait balayé une dictature corrompue et honnie. Les révolutionnaires faisaient leur le programme jamais appliqué des insurgés de la guerre d'indépendance, du visionnaire José Marti tué au combat en 1895 »

En 1999, arrivés à la nuit tombée, le car qui emportent les passagers vers l’hôtel, passe par une banlieue obscure. « Pour nous l'air est moite, pour les Cubains il est frais. Les Cubains, on en distingue des groupes sur les trottoirs devant les maisons basses. Presque pas de circulation automobile, des vélos sans lumières. Cette ville fantomatique me fait penser à Bucarest au temps de la chute de Ceausescu. » « Une ville dépérit quand tous les commerces sont fermés, et plus encore, quand on manque de crédits pour l'entretien de la voirie, quand on laisse les façades se ronger, prélude à leur effondrement. » « Les façades lépreuses s'écroulent. Des terrains vagues marquent les constructions disparues. » « La crise du logement sévit dans toute l'île, mais plus encore dans la capitale » « L'eau, (…), il faut la monter dans des conteneurs. Et pour faire la cuisine, il y a le kérosène, qui est dangereux. »

 

De la Tricontinentale aux soviétiques

François Maspero rappelle la tentative de créer un pôle tiersmondiste, indépendant des pôles chinois et soviétique, avec la conférence de la Tricontinentale en 1965. L’ambition aussi de créer 3 ou 4 Vietnams portée par le mythe du « Che », disparu de la scène cubaine.

Et qui se conclut par le ralliement de Fidel Castro au camp soviétique.

Plus que l’échec de Guevara en Afrique, comme en Amérique latine, d’exporter la révolution, c’est l’échec cinglant de la mobilisation des « coupeurs de canne à sucre » pour une mythique récolte de dix millions de tonnes qui explique ce ralliement. L’économie de l’ile ne s’est jamais relevée de ce fiasco du « grand bond en avant » à la mode cubaine !

 

Ce ralliement allait se traduire dès 1971 par le procès stalinien du poète Padilla* « accusé d'être un agent de l'étranger, emprisonné et obligé à d'ubuesques "aveux". »

Maspero rappelle aussi « le général Ochoa - qui avait 20 ans dans la Sierra Maestra et fut le héros de la guerre de l'Ogaden -, le colonel Tony de la Guardia, exécutés en 1989 après une parodie de procès ».

 

Dans son périple sur l’île d’abord en bus, puis en train, puis, faute de moyens de transport qui ne demandent pas des jours d’attente en voiture de location, en bus enfin, Maspero décrit des villes où pratiquement seules les bicyclettes et les carrioles circulent, villes où l’électricité fonctionne un jour sur deux alternativement dans chaque quartier.

« Disparue (…), la confiance heureuse des premiers temps de la révolution : on se serrait la ceinture, on se serrait les coudes, on croyait aux promesses des lendemains, le slogan était Siempre se puede mas (on peut toujours plus). Que reste-t-il, sinon ce constat : no se puede mas (on n'en peut plus)? »

En témoigne le sort de cette institutrice qui gagne 100 pesos par mois (31 F, l’Euro vient de naître), dont les élèves n’ont aucune fourniture, dans un pays qui avait pour devise « Etre instruit pour être libre » et qui manque de maîtres.

Crise économique et répression

Mais "le calme plat de la non-espérance" s’explique aussi par l’impossible sortie de crise : « Si, par exemple, le prix des produits de base, accessibles dans les magasins d'Etat (même en quantité insuffisante), avec la libreta - la carte de rationnement - se trouvaient ramenés à un prix de marché réel, ce serait passer, pour la majorité du peuple, de l'économie de pénurie à l'économie de famine. Si, au nom d'une saine gestion libérale, on " dégraissait " les effectifs pléthoriques des entreprises, une grande partie du peuple serait au chômage. »

Maspero raconte aussi la répression, répression économique contre le marché noir (cependant omniprésent),  la prostitution qu’engendre le tourisme et plus généralement les contacts avec les étrangers ; répression politique : quatre dissidents, dont le fils de Blas Roca, vieux militant communiste, viennent d'être condamnés à la prison, pour une lettre demandant qu’on pose les problèmes d’avenir. « Dans cette société dichotomisée par le dollar, ils ont osé parler des maux du présent, de la manière d'en sortir, des rapports avec la diaspora cubaine qui aide les familles de l'île et contribue ainsi à empêcher l'asphyxie de l'économie intérieure, de "démocratisation", d'abstention aux prochaines élections où un seul parti est autorisé, de "transition". La démocratisation ? Pourquoi, puisque le système du pouvoir populaire est le plus démocratique du monde ? L'abstention - et pis encore écrire "non" sur le bulletin - est qualifiée d'"infamie". La transition est un mot tabou, Cuba est et restera socialiste. » « Les quelques journalistes "libres" qui tentent de survivre sans statut, les personnes connues pour leurs positions critiques, convoquées à plusieurs reprises par les "organes" de l'État, sentent planer de nouveau la menace des actos de repudios, manifestations "spontanées" et violentes de "réprobation" contre leur trahison. » Ce sont ces actos de repudios qu’ont subis les dames en blanc, abondamment calomniées par nos castrophiles français !

 

La troisième mort du Che

Les conclusions de François Maspero sont implacables : « Fidel a déterré le cadavre de Che Guevara pour l'embaumer. […] l'image du Che rapporte autant sinon plus de dollars que le soleil, les plages, les cigares et la salsa (laquelle, en outre, n'a jamais été une musique cubaine). Le Che a été tué deux fois : la première, politiquement, quand il a dû quitter ses responsabilités à Cuba "pour d'autres terres du monde" en 1965 ; la seconde, physiquement, en Bolivie, en 1967. Aujourd'hui, c'est sa troisième mort. »

Cuba : le calme plat de la non espérance

« Ce peuple est pris en tenaille entre le blocus américain qui l'étrangle et l'impéritie ou la folie des grandeurs de la classe dirigeante. Il est partagé entre la fascination pour le dollar et la crainte de perdre ce minimum que l'État paternaliste lui garantit sous le nom de "conquêtes de la Révolution", tant sur le plan matériel que social et culturel. Un minimum qui, dans des pays voisins, il faut toujours le rappeler, n'existe pas. »

Source : Une série de 6 articles dans Le Monde à partir du 6 juillet 1999

http://www.ordiecole.com/cuba/maspero1.html

* Heberto Padilla, poète cubain, avait, avec son épouse, soutenu le Révolution ; mais son ouvrage Fuera del Juego ayant été jugé critique envers le régime, il dut faire son autocritique dans la grande tradition stalinienne. Il fut emprisonné de 1971 à 1980. Son procès provoqua la colère de nombreux intellectuels, dont Sartre et Cortazar, à l’encontre du régime castriste.

 

 

 

N.B. L'article Quand Mélenchon boycotte le Prix Sakharov m'a valu de recevoir, en courriel, un article pro Mélenchon et encore plus pro-castriste mettant en cause les "droitsdelhommistes" et pratiquant les grossiers amalgames auxquels nous avait déjà habitués le "petit père des peuples" : après Rigway la peste, c'est Obama la peste et soutenir les dissidents cubains, c'est évidemment défendre la politique israëlienne, Guantanamo, l'Arabie Saoudite (ce qui n'empêche pas l'auteur de ce poulet de prétendre qu'il soutient "les cubains qui luttent pour plus de démocratie" (sauf ceux qui reçoivent le Prix Sakharov).

 

François Maspero - que j'ai eu la chance de rencontrer quand il a édité L'école en lutte que j'avais écrit pour le Sgen-CFDT - a fait partie de ceux qui ont adhéré à cette révolution des jeunes "barbudos" ; il a été de nombreuses fois à Cuba ; ce reportage dans un Cuba qu'il a, à nouveau, parcouru pendant un mois est une description d'une situation qui ne s'est probablement pas améliorée depuis 11 ans.

 

A lire : la préface à « Ruptures à Cuba le castrisme en crise » de Janette Habel (écrite en 1989, moins sévère que les articles du Monde).

 

Voir aussi Habel Janette, « Le castrisme après Fidel Castro. Une répétition générale »Mouvements, 5/2006 (no 47-48), p. 98-108. Les questions qu'elle pose en 2006 restent largement en suspens 10 ans plus tard.

Et un article plus récent, à l'occasion du voyage de F. Hollande à Cuba A Cuba, chevaucher le tigre (avril 2016).

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