Loin de moi l’idée de comparer Menez à Copé ou Fillon à Nene ! Mais cette fin de semaine a offert aux amateurs deux bons motifs de se marrer : un PSG battu à 11 joueurs contre 9 ; une UMP incapable de donner un résultat au lendemain d’un vote interne, avec ses deux prétendants se disant vainqueurs.
Commençons, dans l’ordre chronologique. Donc, Parc des Princes qatari, PSG conduit par le placide Ancelotti et Rennes entraîné par le bouillant Antonetti. La défaite des premiers, pour ceux qui croient aux dieux du sport, est le juste châtiment de l’infâme – n’ayons pas peur des mots – simulation du triste sire, Menez !
Tout avait commencé par un but breton, mais presque immédiatement Nene avec son masque de Zorro avait égalisé. Et à la 25e minute, Menez lancé seul se fait tacler le ballon par le gardien de but rennais sorti de « sa surface » ; sans même toucher la jambe adverse, le cascadeur part dans un vol plané et une chute aussi spectaculaires que simulés (qui ont dû demander quelques séances d’entraînement). Carton rouge pour le portier qui prend la porte ! La supériorité numérique s’abattra comme une punition divine sur des parisiens juste capables de déjouer. A peine 10 minutes plus tard, ils s’en feront mettre un 2e sur coup franc.
Malgré une 2e expulsion – conséquence de la 1ère, puisque le joueur sanctionné avait récolté un premier carton jaune pour avoir contesté celle du gardien – 40 minutes avant la fin, les parisiens furent impuissant à ne serait-ce qu’égaliser ! Et le traître Menez, tel Judas, quittera le terrain (blessé ?) prenant directement le chemin des vestiaires, comme un expulsé.
En cadeau bonus on a eu droit à la belle Salma Hayek*, au bras de son milliardaire Pinault, saluant les supporters bretons. Mais, contrairement aux joueurs qui leur offraient leurs maillots, elle ne leur a pas jeté sa petite culotte.
Copé/Fillon : la guignolade de l’UMP
L’autre grand match, le dimanche du coup, non pas Bordeaux-Marseille, mais Copé-Fillon, a tourné à la franche rigolade. A 23 h 22 Marc-Philippe Daubresse, député du Nord, partisan de Jean-François Copé, a revendiqué devant les caméras la victoire du secrétaire général de l'UMP avec "1000 voix d'avance". Mais 7 minutes après, le camp de François Fillon revendique à son tour la victoire. Valérie Pécresse, député UMP des Yvelines proche de François Fillon, a attribué cette victoire grâce notamment à une avance de 2000 voix à Paris. Et, à toutes fins utiles, les deux camps ont déposé des recours auprès de la Commission d'organisation et de contrôle interne.
Peu avant 4 heures du matin, la commission interne du parti (Cocoe), chargée de veiller au bon déroulement de l'élection, a interrompu ses travaux. "Il nous manque les procès-verbaux de 50% des départements. Nous sommes dans l'incapacité de dire qui a gagné", a déclaré son président de la Cocoe, Patrice Gélard. Et c’est Christian Estrosi, le motodidacte, qui ironise dans un tweet : « L'UMP est le seul parti au monde qui 10h après la clôture de ses bureaux de vote n'a toujours pas de résultat. »
On lui laisse donc, temporairement au moins, ce mot de la fin.
Source : Pour le match Copé/Fillon Le Figaro, pour PSG-Rennes, j'ai suivi le matche en direct.
* On peut la voir dans un extrait du film Frida ou elle incarne Frida Kahlo (vidéo tout en bas de l'article)