Les "élections à la basse cour" ont provoqué le courroux d'un autre fabuliste, contributeur attitré (et sévère) du deblog notes.
Chers poulets de grain (de sel) ?
Qu’au Palais d’Élysée l’on entende une Cour
Pleine de charlatans, de sbires, de valets,
C’est un fait, mais pourquoi nous nommer basse-cour ?
Nous sommes citoyens, ni lombrics, ni poulets.
Besoin de Cour avons, mais celle de Justice,
Qui bannirait longtemps en sombre poulailler
Ce volatile nain à Fleury-Mérogis
Qui nous traite comme huître aux mains de l’écailler.
Le disciple d’Ésope écrivant cette fable
Passe en revue de presse, ou plutôt de détail,
Marionnettes en vogue et déchets pitoyables
De ce que la télé nous offre de bétail.
Rien n’a grâce à ses yeux, depuis la Norvégienne
Au client Sofitel, ci-devant bien-aimé,
Jusqu’au centre coincé, en passant par la hyène
Dont la blondeur du poil cache la croix gammée.
Le chef de la Corrèze a les traits d’un dindon,
Son ennemie lilloise est qualifiée de dinde,
De quels gallinacés cet auteur parle donc ?
D’un label Père Dodu gavé de marrons d’Inde ?
Notre expert fabuliste oublie tout un quartier,
De sa cour aussi basse que son horizon.
De rabaisser le vote il a fait un métier,
M. Prudhomme aussi voulait avoir raison.
Ce quartier vote à gauche, il sent un peu le rouge,
Il n’aime pas l’oiseau au ramage si vain
Qu’il croit que l’isoloir est un rideau de bouge.
Le corbeau médisant finira coq au vin !
L’Émir Liton pcc Gilbert Dubant