Deux sujets provoquent une espèce de délire dans l’équipe du fou du roi : la médecine et l’école.
Le jumeau Debré, urologue, invité il y a peu, avait été agressé par une membre de l’équipe sur le problème des médicaments. Et rien d’humoristique dans ses propos qui frisaient l’hystérie.
Pour le 11 février, était invitée une sous-Brighelli, Sophie Coignard qui venait de commettre une énième ânerie sur l’école !
Cette prétendue journaliste, du Point, avait déjà commis le 500e bouquin sur les Francs Maçons,* « Un état dans l’état » qui ressassait les mêmes âneries que les 499 précédents. Avec un peu de vrai, comme toujours, noyé dans du faux sensationnalisme.
Spécialiste en tout, là, elle s’attaque à l’école. Brighelli et sa clique pourraient crier au plagiat. Elle calomnie Christian Forestier qui, connaissant son caractère, a dû virer la donzelle devant sa totale incompétence. Elle sort des monstruosités contre les syndicats dont les bureaucrates, c’est bien connu, obtiennent l’agrégation par piston. Elle regrette les redoublements massifs ignorant, visiblement, que toutes les études démontrent leur totale inefficacité. Mais pourquoi se fatiguer à lire des « études » qui, comme chacun sait, ne valent rien, alors qu’elle a la science infuse ! Elle n’hésite pas à proférer les plus grandes âneries : ainsi des enseignants feraient des dictées « en cachette ». Mais de qui, bon dieu ? Et elle croit, la niaise, que c’est en faisant des dictées qu’on apprend l’orthographe, alors que ça ne peut être qu’un outil de contrôle.
Mais ce qui était hallucinant, c’est que Stéphane Bern en tête, suivi d’Albert Algoud, tous faisaient chorus. Chacun se lamentait sur cette école à la dérive. Ah, mon pauvre Monsieur, ce n’est plus ce que c’était ! Tout fout le camp ! Un concours de niaiseries où l’on lançait des chiffres sur les illettrés qui pourtant avaient été à l’école, disait Algoud, ignorant que leur proportion augmente avec les tranches d’âge. Jusqu’à Josiane Balasko qui prétendait avoir eu un enfant ayant subi l’affreuse « méthode globale » alors que pour apprendre à lire il faut passer par le B A ba. C’est l’experte qu’elle est qui l’affirme !
L’ouvrage torché de la dame vient s’ajouter à la liste des livres des rétropenseurs sur l’école. Au catastrophisme habituel, elle ajoute la théorie du complot avec le « pacte » et un brin de populisme – c’est à la mode – en mettant en cause d’anonymes élites (il doit y avoir du Franc-maçon là-dessous) ! Mais que ce nouveau témoignage de malhonnêteté intellectuelle (bâclé, au demeurant) soit applaudi par les « fous du roi » m’afflige.
Pour vous purger l’esprit, (re)lisez « L’école des pédagogues » d’Antoine Prost.
* La Franc Maçonnerie est une sorte de marronnier qui
revient année après année dans les hebdos ; à noter que récemment le Nel Obs a commis une grossière erreur en commettant dans le même n° un dossier sur les francmacs et un autre sur le
concubinage des prêtres, alors qu'il aurait pu répartir ces produits d'attaque sur deux n°...