Morano Nadine, notre Sarah Palin, qui touitte plus vite que ses doigts, n’apprécie pas sa marionnette des Guignols : « Un dej face à face avec l’équipe des ombres cachée(sic) derrière leurs marionnettes ? Suis sûre qu’ils lui feront une petite chirurgie esthétique. Ils verront que ce n’est pas parce qu’on a grandi dans une cité et qu’on vient d’une famille d’ouvriers qu’on en est moins classe. Je rêve comme tous ceux que je croise de voir leur tête de bobos parisiens prétentieux et dégoulinants de vérité sur les autres » Le principe de non-contradiction n’est pas tout-à-fait acquis par la pitbull sarkozyste « je ne regarde jamais » [les guignols] affirme-t-elle, mais dans un autre message, elle écrit « Hier soir, moment de repos je regarde Les Guignols de l’info. L’horreur ma marionnette. Je comprends pourquoi ma famille ne regarde plus. »
Après Morano, Pernaut, vous savez le chantre de la fabrication de l’andouillette de Troyes en gelée ou du savoir-faire des tailleuses de pipes de Saint-Claude, eh bien, il a dit au Républicain Lorrain, tout le mal qu’il pense des Guignols en général et de sa marionnette en particulier. Répondant à une question sur Nicolas Canteloup, il enchaîne sur les Guignols : « Je trouve que l’imitation en voix n’est pas bonne. Mais j’aime beaucoup Nicolas Canteloup qui est un type qui a de l’humour et qui se fout de ma gueule gentiment. En revanche, dans les Guignols de l’Info, pour ne pas les nommer, pendant une certaine période, j’étais un présentateur qui prônait la suppression des étrangers de tous les villages de France… Cela m’a posé des problèmes sérieux dans ma vie privée, dans celle de ma famille et de mes enfants : « Ton père est un facho…» À cause de ces faux humoristes qui ne sont que des intellectuels parisiens de bas étage. » Pas plus d’esprit que la dame Morano, le Jean-Pierre, et les mêmes attaques assez usées.
Ce qui ne l’empêche pas avec une suffisance extrême de s’en prendre au CSA : « Je suis tenu de consacrer le même temps d’antenne à tous les candidats dont la moitié n’a aucune chance d’être, un jour, président du conseil général, d’un quartier ou même d’un immeuble. » On admirera la modestie du « Je », comme si l’affreux CSA n’avait édicté des règles que pour lui. Et le mépris pour cinq candidats dont l’un au moins est député et une autre une ex-juge redoutée. Sûr qu’avec un journaliste de cette espèce le principe d’équité serait respecté.
Pernaut ne serait-il pas pire que sa marionnette ?