Les Guignols de Canal + nous présentaient une marionnette de Domenech toujours prête à faire le pire pour justifier les attaques dont il était l’objet.
Et bien ce n’était pas une caricature !
Les « cadres », comme disent les journaleux sportifs, entendez Anelka et Ribéry, peut-être soutenus par Henry, exigeaient que le seul attaquant intelligent capable de construire du jeu (et dont ils avaient systématiquement ruiné les efforts en lui refusant la balle) soit éliminé. Soutenus aussi par quelques grands experts, dont Menez autre caricature de sa marionnette.
Domenech qui, contre toute évidence, avait maintenu Anelka avant-centre, alors que le Nicolas était incapable d’un tir cadré, d’un appel de balle en profondeur et allait se balader sur la ligne médiane, pour ce match décisif a évidemment choisi de le maintenir en pointe. Comme meneur de jeu, il a fait également le bon choix avec Ribéry, pour qui un une-deux est un geste technique improbable et qui n’arrivait même plus à faire un centre en retrait, quand il était ailier. Govou, qui a été incapable de passer qui que ce soit balle au pied à droite, fut évidemment le choix qui s’imposait.
Le résultat a été à la hauteur de ces choix pertinents. Ni Anelka, ni Ribéry n’ont été capables de tirer un coup-franc au dessus du mur. Les seuls vrais échanges français se sont faits en profondeur… vers notre propre but. Le calamiteux Anelka qui, comme à l’habitude, avait l’air de s’emmerder a été remplacé par un Gignac qui, au moins, avait l’air d’en vouloir. Govou, encore plus effacé que d’habitude a été remplacé par un Valbuena excité comme un pou, au jeu brouillon.
Domenech pourra donc sortir la tête haute : il a surpassé sa marionnette et il restera, comme il l’espérait, dans la petite histoire du foot, comme le plus lamentable « coche » de l’équipe de France.
Mais, le luxueux hôtel, à peine moins cher que celui réservé pour la vertueuse Rama Yade, ne sera bientôt plus encombré de ces zombies aux écouteurs collés aux oreilles !