Berlusconi se venge bassement de l’humiliation subie en octobre 2011 : « Il a ri, le pitre » titre un de ses canards ! Et Pato refuse d’aller au PSG ! Un vendredi 13 qui porte malheur.
Souvenez-vous de la conférence de presse Merkozyenne de ce xème sommet européen de la dernière chance où le « cavaliere » avait
été traitéde façon très cavalière pendant la rencontre. Ce 23 octobre 2011, une journaliste pose une question à Sarko sur la crédibilité économique de Berlu : échanges de regards avec la
chancelière et sourires entendus, sans aucune réponse de notre président sauveur du monde !
Bien que la dame Merkel fut complice de cet affront, la presse berlusconienne ne s’en est prise qu’à Sarkozy. «
Sarkozy come Zidane » titrait d’abord Il Giornale, « Il marito di Carla Bruni ci offende ridendo di noi. Così imita il calciatore che aggredì Materazzi con un colpo basso. »
"Les Français ont une mauvaise habitude. Quand ils ont des difficultés avec les Italiens, ils perdent leur contrôle, ils deviennent arrogants. Ils donnent un coup de tête, en pensant ainsi à
résoudre les problèmes. C'est arrivé, tout le monde s'en souvient, lors de la finale de la Coupe du Monde en 2006. Zidane donna un coup de tête sur la poitrine de Materazzi. Hier, cela s'est
reproduit, Nicolas Sarkozy s'est moqué de notre gouvernement et de notre pays."
Zidane avait cependant plus d’excuses, puisqu’il répondait à une provocation des plus vulgaires du défenseur transalpin, tandis que Sarko démontrait une fois de plus qu’il n’avait pas l’étoffe d’un chef d’état en humiliant puérilement un état ami. Le lendemain, le même Il Giornale titrait un « Va au diable Sarkozy ».
Inutile de dire que la perte du triple A par la France n’attire pas la compassion, mais les sarcasmes, du Cavaliere, via Il Giornale. « Ridi, pagliaccio », « Il a rit, le pitre » Il en profite, secondairement, pour décocher une ruade à son successeur, Monti, qui lui est accusé d’avoir fait tomber l’Italie en série B (B comme Bunga-Bunga ?).
Faut-il ajouter qu’en tant que patron du club de foute (sans « r ») AC Milan, il a humilié notre glorieux PSG ? Le joueur Pato (un nom qui ne préjuge guère de sa dextérité pédestre,
surtout que ça veut dire canard en espagnol), alors que tout semblait bouclé pour qu’il rejoigne la ville lumière, a refusé au dernier moment, poussé par sa compagne Barbara, fille de… Berlusconi
! Ça ne fera pas perdre un A au Qatar. Mais c’est humiliant de voir ces arrogants fouteux étrangers prendre notre beau championnat pour celui des Îles Feroe.
Les vilenies berlusconiennes n’atteindront pas notre glorieux protecteur, éternel sauveur de l’euro, de l’Europe
et du monde. Ses dévoués courtisans vont nous expliquer que l’ex sacro saint AAA n’est que de la roupie de sansonnet et, dans le même mouvement, nous assurer que cette perte est due à l’affreuse
perspective d’une victoire de la gauche de gouvernement.
Mais tant que ça ne fait pas perdre un A à nos andouillettes AAAAA…
PS Ces AAA, AA+, etc. rappellent un essai de simplification de la notation des élèves, non plus de 0 à 20, mais de A à D : des enseignants avaient alors inventé des A+ et A-, d’autres, allèrent jusqu’au A++ et A- - fabriquant donc une échelle de 25 degrés et naufrageant cette tentative de simplification. Les prétendues agences de notationsqui ont gratifié d’un AAA Lehman Brothers, jusqu’à sa faillite, ont perfectionné le système.
Source : @rrêt sur images