10 années de salaire sans aller travailler (L’homme qui n’était jamais là)
Un lupanar gay et des bédés érotiques : les fols hobbies d’un fonctionnaire qui a été 10 années sans aller travailler
Je ne sais plus quel homme politique prétendait que, dans son ministère, les fonctionnaires qui partaient en avance croisaient ceux qui arrivaient en retard.
Carlos Recio était digne d’en être un agent. El Mundo avait révélé que ce fonctionnaire aux archives générales et photographiques de la région de Valence venait pointer tous les matins dès 7 h 30, s’éclipsait pour la journée et revenait vers 15 h 30-16 h pour pointer sa sortie.
Bien qu’il fut connu dans le service comme l’homme qu’on ne voyait jamais nulle part, Recio fut nommé chef d’un service bibliographique avec un salaire annuel de près de 50 000 €. Il n’avait ni bureau, ni ordinateur et selon ses collègues, il n’avait aucune relation avec les employés de son service où on ne le voyait que pour négocier ses dates de vacances.
Le journal Unidad Editorial a depuis révélé que notre zélé chef de service était très occupé par deux hobbies : il gérait un lupanar gay dans sa propre maison et avait créé une revue de bédés 'Fallerela'.
Recio se présentait sur le web comme Docteur en Droit, avocat, politique, écrivain, historien spécialiste de Vicente González Lizondo (fondateur d’un parti Valencien régionaliste de droite), journaliste, professeur d’Université et Directeur des publications de la région de Valence.
On comprend qu’avec un tel CV il n’avait pas le temps de se consacrer à son vrai boulot.
D’autant que le charitable homme était venu en aide de quatre jeunes gays, qui se prostituaient misérablement, en les accueillant dans une maison lui appartenant et en publiant des petites annonces pour offrir les services de ces « gars sportifs, baraqués, juvéniles, actifs, passifs ou les deux, supermontés ». Ces pubs étaient payées avec le compte courant de sa mère. Et Recio n’avait pour but, bien sûr, que de permettre à ces jeunes de vivre plus confortablement de leur activité, ne serait-ce qu’en leur assurant un compte courant.
Les jeunes prostitués ont assuré qu’il ne percevait aucune part de leurs prestations tarifées, se contentant de toucher le loyer.
Cet ex-militant d’un Groupe d’action valencieniste (GAV) qui se donnait pour but de défendre le patrimoine culturel et artistique de Valence et sa langue, différente pour eux du catalan, au moyen d’actions revendicatives, violentes au besoin, a prouvé sa puissance créative en créant une héroïne de bédé, Fallera, dans une série baptisée Fallerela, qui, dans un monde apocalyptique, défend la survie des Fallas de Valencia à coups d’oranges explosives !
Une autre héroïne, aussi peu habillée que sa Fallera, est paradoxalement nommée Espanisima, Espagnolissime ! Elle, elle agit à coups d’œillets explosifs, de guitares volantes et de ventilateurs ! Paradoxe apparent car notre fonctionnaire est contre les catalans qui veulent s’annexer la région de Valence.