A partir d’un résumé – 140 signes obligent à la caricature souvent - de LCP , les BOGÔs crient qu’on renvoie les femmes « aux langes et à la cuisine » et même proclament que « C'est la droite catho où la mère reste à la maison qui a préparé le discours » .
Avec Louise Tourret – journaliste à Francecult, relayée par Caroline Fourest - c’est du lourd « Ça fait 24h que je cogite sur cette info ds laquelle tt pose problème: essentialisation des mères, mépris pour les pro. de la petite enfance ».
Or, si l’on se donne d’écouter – 1’20’’ – Madame Schiappa, elle, parle de mères en situation de précarité – vous savez Mmes Tourret et Fourest quand on parle de foyer monoparental, par exemple, c’est ‘essentiellement’ des mères – sans aucune qualification et n’ayant donc comme expérience que celle d’avoir élevé des enfants. Et elle propose, pour ses femmes, de valoriser les acquis de leur seule expérience, celle de mère, ce qu’on appelle la VAE, sigle sans doute inconnu de nos procureures, pour aboutir à une qualification, un CAP petite enfance. CAP qui existe mais dont les modalités seraient à adapter en fonction, justement, d'une VAE de chacune de ces femmes
En quoi ce CAP, qui bien sûr ne fait pas concurrence au diplôme de puéricultrice, traduirait-il un mépris des professionnels de la petite enfance ?
Bon, derrière cela il y a sans doute une lutte souterraine entre chapelles féministes qui explique le relai du message de Mme Tourret par Mme Fourest.
Mais il y a aussi, derrière les pseudos grands principes égalitaires – et pourquoi pas les jeunes pères ? bien sûr ! – une morgue qui se traduit par le ton supérieur, méprisant même des commentaires, digne de Finkielkraut !
En complément cette info reçu par courriel :
Mais être père ou mère d'au moins trois enfants, cela, semble-t-il, dispense, dans certains cas, d'avoir un diplôme...
http://www.devenirenseignant.gouv.fr/pid33983/enseigner-maternelle-elementaire-crpe.html
Pour vous inscrire au CRPE externe ou externe spécial, vous devez, à la date de publication des résultats d'admissibilité :
- Être inscrit en première année d'études (M1) en vue de l'obtention d'un master ou d'un titre ou diplôme reconnu comme équivalent.
- Ou remplir les conditions pour vous inscrire en dernière année d'études en vue de l'obtention d'un master ou d'un titre ou diplôme reconnu équivalent.
- Ou être inscrit en dernière année d'études en vue de l'obtention d'un master ou d'un titre ou diplôme reconnu comme équivalent.
- Ou être titulaire d'un master ou d'un titre ou diplôme reconnu comme équivalent.
Quels sont les titres ou diplômes reconnus comme étant des équivalents au master ?
Le ministre chargé de l'Éducation nationale reconnaît comme étant équivalents au master :
- les titres ou diplômes classés au niveau I du répertoire national des certifications professionnelles (RNCP).
- les titres ou diplômes sanctionnant un cycle d'études post-secondaires d'au moins cinq années.
- les diplômes conférant le grade de master, conformément aux dispositions de l'article D 612-34 du code de l'éducation (DESS, DEA, diplôme d'ingénieur...).
Quelles sont les conditions pour être dispensé de diplôme ?
Vous êtes dispensé de justifier d'un diplôme si :
- vous êtes ou avez été fonctionnaire titulaire dans un corps de personnels enseignants ou d'éducation.
- vous êtes ou avez été maître contractuel des établissements d'enseignement privés sous contrat admis définitivement à une échelle de rémunération.
- vous êtes mère ou père d'au moins trois enfants.
- vous êtes sportif de haut niveau.
Merci A.B.
PS En revanche, les déclarations de la Secrétaire d'état sur son budget sont plus ambiguës. Mais là encore on lui fait dire ce qu'elle n'a pas dit. « La baisse de frais structurels, demandée à tous les ministères, ne sera pas répercutée sur les associations qui luttent contre les violences sexistes et sexuelles » (20 minutes). Donc elle admet implicitement une baisse de sa dotation - baisse des frais structurels (?) - mais promet que les associations ne perdront pas un euro.
On peut s'interroger sur cette promesse.
Mais pas, une fois de plus finkielkrauter, en prétendant qu'elle a assuré que le budget global de son secrétariat d'état serait sans baisse.
NB Pour avoir commis un petit livre dans une maison d'édition d'ouvrages coquins et érotiques, Osez l’amour des rondes (La Musardine), et, peut-être, sous un pseudonyme, "Les filles bien n’avalent pas", Marlène Schiappa a eu droit à se faire traiter de "reine des salopes" par un prétendu historien, Benoît Rayski, sur le site de droite extrême Atlantico.
Marie Minelli, dont on prétend qu'elle n'est qu'un pseudo de Mme Schiappa, se présente comme scénariste et chroniqueuse du sexe. Elle a publié de nombreuses nouvelles érotiques dans la collection "Osez 20 histoires"... de La Musardine, le roman chick-porn "Sexe, mensonges et banlieues chaudes", des guides sexy "Osez..." et donc "Les filles bien n'avalent pas - et autres clichés sur la sexualité féminine". Elle a co-scénarisé plusieurs fictions érotiques ou sur le couple.
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