Au hasard d’une recherche sur google, je tombe, dans un site dont je préfère oublier le nom, sur un message d’une dame A-M V.
« 'Que vaut l'enseignement en France ?' est donc le titre d'un livre paru en mars 2007; Les auteurs sont 3 en couverture du livre: -Christian Forestier -Claude Thélot -avec Jean-Claude Emin (écrit en plus petit) J'ai entendu la présentation du livre par Claude Thélot en personne : ce livre ne vaut à mon humble avis pas grand chose . Souvenez-vous des rôles de Claude Thélot et Christian Forestier dans le Grand Débat : tout ce qui était contre le pédagogism en a été soigneusement éliminé, en particulier le fameux 'Delenda sunt IUFM' de notre ami A.T. et tout les débats qui allaient avec. Alain Finkielkraut avait claqué la porte, écoeuré, ainsi qu'Elizabeth Altschull (auteur de 'l'école des egos, contre les gourous du pédagogiquement correct'.) Tant Claude Thélot était insupportable et cassant. Il persiste et signe : l'école apprend essentiellement le 'vivre ensemble ', les mots 'instruction', 'instruire', ne font pas partie de son vocabulaire. D'autre part, le livre est préfacé par Jean-François Launay que je connais bien. Il participait au blog sur l'EN d'Emmanuel Davidenkoff. (Libération) ». Puis la charmante dame cite un lointain courriel où j’essayais – visiblement sans succès – de la persuader que les attaques personnelles n’étaient pas de mises entre participants aux commentaires d’un blog (celui de Davidenkoff était véritablement phagocyté par une bande hargneuse qui aurait dû trouver sa place au Figaro).
Mais si j’ai cité ce message tel quel c’est d’abord qu’il me flatte, puisqu’il m’attribue la préface du Livre de C. Forestier et de J.-C. Emin. Hélas, elle est de Claude Thélot, je me suis contenté d’interroger par courriel Christian Forestier (http://education.devenir.free.fr/forestier-emin.htm). Mais il est surtout révélateur de ces activistes : visiblement la dame n’a même pas feuilleté l’ouvrage. Les mots clés sont, notamment évaluations, acquis des élèves, difficultés scolaires, remèdes, réussite… Elle, sans savoir ce que peut contenir le livre, cite la sempiternelle rengaine de l’opposition entre « vivre ensemble », entendez l’école transformée en colonie de vacances et les profs en gentils animateurs modèle club med et l’instruction pure et dure telle qu’elle existait dans une école mythique d’un passé imaginé. Antoine Prost a fait justice à ce faux débat (voir La problématique des études http://deblog-notes.over-blog.com/pages/La_problematique_des_etudes-67768.html).
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