Une version inédite de la PENELOPE de Georges Brassens, découverte par chance et par Yoland Simon !
NB En complément, une reprise, revue et corrigée par Louis Mexandeau, ancien Ministre des Postes, d'un grand classique de la chanson paillarde.
PENELOPE
Toi, l’épouse modèle,
La Fillon du foyer
Toi qui n’as pas d’bureau
Au cœur de l’Assemblée
Toi la discrète Pénélope
En égrenant doucement
Les grains de ton chap’let
Ne berces-tu jamais
Entre quelques AVE
De jolies pensées philanthropes
De jolies pensées philanthropes…
Dans ton humble château
Au milieu de tes gueux
En attendant l’retour
De ton Dieu sourcilleux
Et en préparant les desserts
N’as-tu jamais rêvé
D’enfants d’un autre lit
Et d’un’ Chambre nouvelle
Gracieusement remplie
Par de jeunes parlementaires
Par de jeunes parlementaires…
N’as-tu sur tes chevaux
Soutenu ton idole
Dans une belle campagne
Qui pourfendit Le Fol
Et qui conforta les sondages.
Qui mit le bon bulletin
Dans les urnes sacrées
Comme le picotin
Au long des râteliers
Et combla François de suffrages
Et combla François de suffrages…
N’as-tu jamais souhaité
De mettre un peu la main
Aux slogans, aux discours
Qui tracent le chemin
Et ravissent les militants
Aux avis de soutiens
Dont tu tiendrais la liste
Pour tous les « Attachés »
Aux pas des journalistes
Qui font la pluie et le beau temps
Qui font la pluie et le beau temps…
N’aie craint’ que TF1
Ne t’en tienne rigueur
Il n’y’a pas là de quoi
Emouvoir le Vingt-heures
Ni les amis de Bolloré
Car si ton cher mari
Pour être Président
Sans trop y regarder
Te versa tant d’argent
C’est affaire de député
C’est affaire de député…
Dans la même veine, ce bel hommage matutinal de François Morel, ce 27 janvier 2017 : GLOIRE A PENELOPE !
Il semble, malheureusement, que Georges Brassens n'a pas laissé d'enregistrement de cette version.
Pour vous aider à vous remettre en oreille cette chanson, voici sa première version :
En prime : Je sais une église, dédiée à Fillon !, par Claude Lelièvre
Nettement plus crue est la version de Louis Mexandeau* qui est inspirée d'un grand classique des chansons paillardes qui conte les exploits d'une fille-mère, comme on disait en ces temps reculés, nommée SUZON** !
* J'ai eu, dans des temps post congrès de Metz 1979, le plaisir de participer à une commission nationale éducation du PS, co-animée par Louis Mexandeau et Jean-Louis Piednoir.
* Le texte et le chant original se trouve sur l'excellent site de Jacques Déjélhier
Visiblement l'auteur de la brève possède mal ses classiques, car il coupe en deux chaque vers, restituons donc la version de Mex, telle qu'il a dû l'interpréter :
Ah Penelope !
Il était un élu qui s’appelait Fillon
Et qui gavait sa femme à grands coups de biftons
Refrain :
Ah ! Penelope, va laver ton cul malpropre,
Car il n'est pas propre, tirelire, (bis)
Car il n'est pas propre, tirela (bis)
Et qui gavait sa femme à grands coups de biftons
Un juge lui demande : où qu’ t’as planqué l’pognon ?
Refrain
Un juge lui demande : où qu’ t’as planqué l’pognon ?
Sur mes comptes à Sablé, là où j’cache tout mon blé
Refrain
Sur mes comptes à Sablé, là où j’cache tout mon blé
Pour empêcher « L’Canard » d’y venir picorer !
Refrain et fin
PS Message personnel à JLP : si tu as les coordonnées de Louis M. transmets lui mes amitiés.
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