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18 août 2017 5 18 /08 /août /2017 16:08

« El crimen fue en Granada »

Mataron a Federico

cuando la luz asomaba

Antonio Machado

Federico Garcia Lorca

Le 18 août  ou 19 août de 1936, à 4h45 du matin, près de ce lieu nommé "barranca de Alfacar", le ravin d’Alfacar, entre le village du même nom et celui de Viznar, à quelque neuf kilomètres de Grenade, Federico Garcia Lorca était assassiné par des franquistes.

Avec Garcia Lorca étaient tués un malheureux instituteur de village, José Dioscoro Galindo, qui avait eu le malheur de prôner la laïcité, ainsi que deux jeunes banderilleros de Grenade, Francisco Galadi et Joaquin Arcollas, qualifiés d’anarchistes pour avoir espéré plus de justice sociale et adhéré à la Confédération nationale des travailleurs (CNT).

Pequeño Vals Vienés


En Viena hay diez muchachas,
un hombro donde solloza la muerte
y un bosque de palomas disecadas.
Hay un fragmento de la mañana
en el museo de la escarcha.
Hay un salón con mil ventanas.

¡Ay, ay, ay, ay!
Toma este vals con la boca cerrada.

Este vals, este vals, este vals,
de sí, de muerte y de coñac
que moja su cola en el mar.

 

Te quiero, te quiero, te quiero,
con la butaca y el libro muerto,
por el melancólico pasillo,
en el oscuro desván del lirio,
en nuestra cama de la luna
y en la danza que sueña la tortuga.

¡Ay, ay, ay, ay!
Toma este vals de quebrada cintura
.

En Viena hay cuatro espejos
donde juegan tu boca y los ecos.
Hay una muerte para piano
que pinta de azul a los muchachos.
Hay mendigos por los tejados.
Hay frescas guirnaldas de llanto.

¡Ay, ay, ay, ay!
Toma este vals que se muere en mis brazos.

 

Porque te quiero, te quiero, amor mío,
en el desván donde juegan los niños,
soñando viejas luces de Hungría
por los rumores de la tarde tibia,
viendo ovejas y lirios de nieve
por el silencio oscuro de tu frente.

¡Ay, ay, ay, ay!
Toma este vals del "Te quiero siempre".

 

En Viena bailaré contigo
con un disfraz que tenga
cabeza de río.
¡Mira qué orilla tengo de jacintos!
Dejaré mi boca entre tus piernas,
mi alma en fotografías y azucenas,
y en las ondas oscuras de tu andar
quiero, amor mío, amor mío, dejar,
violín y sepulcro, las cintas del vals.

 

Traduction de Pierre Darmangeat à lire sur

Sílvia Pérez Cruz & Raül Fernandez Miró | Pequeño vals Vienés

"Pequeño vals vienés"-Marisa Sannia Illustration: Nus : LARYEW -1934

Sílvia Pérez Cruz y Raúl Fernández

Leonard Cohen Take This Waltz (traduction du poème de Garcia Lorca)

Paco Ibañez chante deux couplets de la "Cancion del jinete" de Garcia Lorca en s'accompagnant à la guitare, accompagné par le guitariste Antonio Mambrado, devant Dali.

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18 juin 2013 2 18 /06 /juin /2013 16:03
Editions Offset Cinq

Editions Offset Cinq

Un grand cahier à spirales, format à l’italienne,  découverte de MF, un dimanche à Luçon. Une quinzaine d’écrivains et artistes proposaient leurs œuvres en auto-édition, sous l’égide de la librairie Arcadie. Dont, Henry-Pierre Troussicot, : au printemps et été 2004, il parcourt l’Ouest de la province de Soria, au cœur de la Vieille Castille. Le Duero y prend sa source. Avec ses carnets, sa palette, son siège pliant, l’aquarelliste va parcourir la région d’El Burgo de Osma.

Les quelques aquarelles présentées, arbitrairement choisies, vous donneront peut être envie de découvrir ces « devoirs de vacances ».

Campos de Castilla

Campos de Castilla

El Burgo de osma : catedral

El Burgo de osma : catedral

Setos de Burgo

Setos de Burgo

Fuentecantales

Fuentecantales

Cubillos (maison "pinariega")

Cubillos (maison "pinariega")

"Caminante son tus buellas/el camino, y nada mas..." Antonio Machado

"Caminante son tus buellas/el camino, y nada mas..." Antonio Machado

"Sobre los agrios campos caia un sol de fuego;" Antonio Machado

"Sobre los agrios campos caia un sol de fuego;" Antonio Machado

Henry-Pierre TROUSSICOT

Né en 1943 à Saint-Georges de Pointindoux en Vendée, vit et travaille à La Roche sur Yon.

Aquarelliste, peintre, graveur.

Autodidacte, fidèle à une tradition picturale figurative actuelle dans l’esprit du mouvement de la jeune peinture des années 1950.

Je crois savoir pourquoi, à certains moments, l'envie irrésistible me prends de « partir faire une aquarelle ». C'est un besoin, c'est une nécessité.
Ces heures sont des instants privilégiés de communion avec le sujet. Le spectateur devient interprète de la nature, l'herbe, la pierre, le nuage, le vent, la mer...tout parle, se justifie, se livre avec réticence ou complicité.
L'indigo se fait ombre, les ocres et les rouges deviennent murs et tuiles, les émeraudes se fondent aux sépias des haies et le céruléum brosse les ciels en y accrochant des lumières qui vont sur la mer se refléter dans des nuances de gris-vert.

L'aquarelle m'offre l'occasion de promenades sans cesse renouvelées, de solitudes vitales et de méditations primaires et inconscientes.

Et puis, je crois aussi que, de temps en temps, elle me permet de mettre en carton quelques coins de campagne, de village ou de dune que le temps ou la marche de l'homme vont effacer de nos horizons et de nos mémoires...

Henry Pierre TROUSSICOT

 

 Contact : http://www.artmajeur.com/fr/artist/hptroussicot/contact

 

PS Les commentaires sont de son fils Frédéric Troussicot

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