Je m'apprêtais à dire tout le mal que je pensais d'un « mao-spontex » (éponge à propagande chinoise style Mélenchon) quand, au hasard d'un zappage pour échapper à la Dame Laborde sur la 2, puis à Le Pen sur I-télé, je suis tombé sur la fin d'un documentaire sur la mort de Pierre Bérégovoy à Nevers, il y a quinze ans, sur la chaîne parlementaire. Sobre et clair, sorti il y a cinq ans. Avec cet extrait de l'éloge funèbre de François Mitterrand sur les chiens qui l'avaient poussé au suicide (une des rares taches du Canard enchaîné, une des nombreuses taches d'Edwy Plenel, pitbull attaché à sa perte).
Puis, dans un studio ascétique, un échange entre trois témoins. Que dire de Blondel ? sinon moâ, moâ et Beregovoy (quand je l'ai rencontré, je lui ai dit..., quand j'ai été à Nevers l'année précédente...) etc. etc. etc. comme il dit. Retrouver le « mini tonton » comme nous le surnommions impertinemment en 1981 et après, François Loncle, un moment nostalgique et une parole vraie, pour montrer comment Pierre Bérégovoy, qui succédait bien trop tard à la calamiteuse Edith Cresson, prenait sur lui la défaite cinglante des socialistes. Mais, le plus pertinent était Gérard Carreyou qui sut décrire comment Pierre Bérégovoy, s'enfermant dans son honneur bafoué, fut conduit au suicide.
En 1978, ce voisin à l'époque - il venait de Seine-Maritime - fut le principal orateur d'une fête de la Rose à Gaillon dans l'Eure : cet album sera un modeste hommage à ce grand honnête homme.
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