Je reçois, par courriel, ce poème, en alexandrins, prêté à Gérard Depardieu. Même entre deux cuites, il est improbable que cet artiste du rot et du pet ait commis ces vers. La plume apocryphe est plaisante, même si elle reprend les niaiseries écrites, en prose du coup, par l’acteur.
Monsieur,
Vous êtes prof et bourge et je suis un titi,
Vous êtes un Nantais et je suis un nanti !
N’êtes-vous pas heureux en tant qu’ homme de gauche
Qu’un titi puisse avoir quelque argent dans sa poche ?
De plus je l’ai gagné en toute honnêteté
Sans voler, sans frauder ni même spéculer.
J’ai reçu de par Dieu le talent de séduire
Et suis dès lors vendeur d’émotion et de rire,
Ce dont vous ne pouvez qu’assez peu vous vanter :
Car lorsque je vous vois paraître à la télé
Jean ai Marc d’un Ayrault fatigué et sinistre
Dont on m’a assuré qu’il est 1er Ministre !
J’aime l’amour, la vie et le jus de la treille,
Mon casier n’est en plus chargé que de bouteilles
.
J’ai donc sans coup férir du jour au lendemain
Fait ma niche fiscale en mon nid de Néchain.
J’aime mieux exporter les kilos que je pèse
Que de risquer en France une mauvaise Grèce !
Votre sécurité qu’on appelle sociale
Ne soigne pas encore les hernies fiscales,
Je vais donc me soigner, disons à moindre frais,
En buvant du pot belge au lieu d’impôts français.
Je reviendrai en France un beau jour, quand le fisc
Ne me dira plus simplement : je confisque
Mais qu’il respectera le travail que j’ai fait
Pour concourir un peu au bonheur des français.
Pour n’être point taxé
d’être un inter « minable »
J’arrête ici les frais, car ils sont impayables !
G. Depardieu
Foin du classicisme, c’est d’une inspiration plus populaire, qu’une réponse fut tournée.
De profundis, gerardimus, tralala lala lalalala lalalala !
Ô muse prête-moi ta lyre,
Afin qu’en vers je puisse dire,
L’un des naufrages des plus fameux
Qui se déroula sous les cieux !
Le personnage est gigantesque
Enorme, bouffi, poivrotesque
Rire enfantin,
Cervelle de serin.
De talent il était bourré
Maintenant, c’est d’son vin de Tigné.
A la rue du Cherche-Midi,
Il préfère la Mordovie !
Et ce castelroussin
Nous joue l’exil à Néchin.
Miou-Miou, Carole, il oublia
Avec Gulnara Karimova.
Délirium pas très mince
Lui qui pour Sarkozy en pince
Prête à Ayrault, les impôts de Fillon,
Le couillon !
Envoi funèbre,
Gérard n’est plus… un bon Français !
Lui, l’ami de Jean Carmet,
Maintenant s’acoquine,
Avec cette crapule de Poutine.
De l’assassin Kadyrov
Et du tyran Karimov,
Il est l’ami, de profundi(s).
Nota Bene
Un “titi” de Chateauroux, la plume anonyme qui écrit pour Gégé est inventive !
Faut-il rappeler aux aimables contribuables, que beaucoup d’entre nous sommes, que les impôts directs que nous avons casqués en 2012 portaient sur nos déclarations de revenus de 2011 et que le barême appliqué est celui décidé, non pas par le Nantais pas nanti, Ayrault, mais par le Sarthois de Solesmes, Fillon ? Si le Gégé a vraiment payé, comme il le prétend, plus de 80 % de ses revenus, il ne doit s’en prendre qu’à celui qu’il a soutenu... Sarkozy !
Et le Gégé devait être bien aviné pour tenter de nous faire passer Poutine pour un grand démocrate. Et ne parlons pas du psychopathe assassin, que le même Poutine a mis à la tête de la Tchétchénie, et dont il a célébré l’anniversaire ; sans oublier, Gulnara Karimova, la fille aînée du très démocratique président ouzbek Islam Karimov, avec qui il a poussé la chansonnette !
Au demeurant, le plus brave garçon du monde, ce Gégé !
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