Christine Boutin, du bon temps du PACS et derrière elle ce cher LioNNel Luca
Elle avait le profil de l’emploi. Elle en avait l’expérience. Son parcours pouvait s’honorer d’incontestables faits d’armes. On n’en retiendra que cet épique combat à l’Assemblée Nationale où elle brandit la Sainte Bible, comme une gousse d’ail contre les vampires, pour éloigner un PACS diabolique et qui sentait le soufre jusque dans les travées du Palais Bourbon. Quant à la personne, rien à redire non plus. Avec ses airs de bigote contrite, son allure de chaisière confite en dévotion et sa tête de confiture bonne maman, vieillie en sacristie, elle avait sans contexte le physique du job. Dans les débats encore elle faisait merveille. On admirait ses manières doucereuses, ses gestes patelins, une componction de bon aloi dans la voix et des insinuations papelardes propres aux troublantes inquisitions du confessionnal. Oui, cette mielleuse pasionaria de bénitier avait tout pour décrocher le poste proposé : Organiser le déplacement de myriades de paroissiens conviés par une curaillerie sournoise à s’opposer au mariage gay.
Las, quelle ingratitude ! On lui préféra une viveuse sur le retour, plutôt fanée, mais toujours vivace du croupion, qui entraîna sur des rythmes disco des cohortes de Lequesnoy flanqués de leurs tripotées de marmots.
Tant d’injustice ne peut laisser indifférent. Mes amis, je vous en conjure, dans toutes les églises, les chapelles, les monastères de France prions tous ensemble pour le retour parmi nous de l’infortunée Christine.
Ainsi soit-il !
Frère Simon de la Désolation
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