Les portes de cette ville du XVIIIe siècle sont d’abord celles des remparts (Bab Doukkala, Marrakech, Sbâa, El Minzah sans oublier les monumentales portes intérieures). Mais l’album vous propose celles des habitations photographiées au fil des errances dans les rues et ruelles de cette médina.
Ville qui fut un modèle de cohabitation : au faîte de son rôle commercial, elle comptait plus de juifs que de musulmans et les puissances européennes avaient des « représentations ». Son église fait toujours retentir ses cloches le dimanche. Il reste une synagogue et les cimetières juifs sont respectés. Mais le Mellah (quartier juif) tombe en partie en ruines.
Notre séjour démarré sous un soleil resplendissant a ensuite connu un véritable déluge (sans toutefois que ces pluies diluviennes aient des conséquences dramatiques comme à Casa), avec un vent violent. Mais les t° sont restées extrêmement clémentes. Il faudra se réadapter demain à l’hiver précoce et rigoureux qui sévit sur la France.
Cette plaque, apposée donc en 1914, donne aussi la date dans le calendrier juif (5674) et musulman (1332).