« Le Pen au chocolat » « Pain au chocolat outragé ! Pain au chocolat brisé ! Pain au chocolat martyrisé ! Mais Pain au chocolat libéré par #Copé ! #painauchocolat » « #Copé prit le #painauchocolat, le rompit et le Donat aux électeurs du FN en disant : "prenez, mangez en tous, ceci est mon corps électoral" ». Quelques touittes orchestrant la tonitruante déclaration de Copé à Draguignan !
Mais, dans un premier temps au moins, aucun des commentaires indignés ne s’interrogeait sur ce pain au chocolat arraché de la bouche de nos chères têtes blondes par des racailles basanées. Bizarrement, les citations des propos du Meldois étaient amputées. Ainsi, France 24, citant pourtant une vidéo qu’elle met en ligne écrit : « "Il est des quartiers où je peux comprendre l'exaspération de certains de nos compatriotes, père ou mère de famille rentrant du travail le soir, apprenant que leur fils s'est fait arracher son pain au chocolat par des voyous qui lui expliquent qu'on ne mange pas pendant le ramadan", a déclaré le secrétaire général de l'UMP vendredi soir lors d’un meeting à Draguignan (Var) »... Juste, un petit oubli, le fameux pain est arraché « à la sortie du collège ». Et le ramadan 2012 s’est déroulé du 20 juillet au 19 août, en pleines vacances d’été ! Donc l’anecdote du maire de Meaux est totalement bidon !
Ce qu’auraient dû mettre en relief d’entrée articles et commentaires. Or, le Nel Obs en ligne du 06/10/12, tronque aussi la citation et ne mentionne pas l’imposture. Ni Libé du 08/10. Ni Ouest-France du 07/10, un O-F qui pourtant nous dit que M. Copé a expliqué avoir voulu décrire « des petites scènes du quotidien », petite scène, en l’occurrence, totalement controuvée. Le réveil a cependant sonné, lundi, d’abord dans la Nouvelle édition (Canal +), avec Nicolas Domenach, puis le soir au Grand Journal, avec Aphatie où le bidonnage de cette « sortie de collège », en plein ramadan et en plein congé estival, a été dénoncé.
Il est plus que probable que M. Copé ait aussi inventé son anecdote du gaulois insulté par l’arabe sournois ou par le vindicatif nègre, dans un quartier de sa bonne ville épiscopale, pour illustrer ses propos précédents sur le racisme anti-blancs.
Copé raciste, pas raciste ?
Pas plus que Sarkozy – son ennemi intime mais aussi son modèle – pas plus que Chirac, leur maître (dont Aphatie rediffusait la séquence grotesque sur « le bruit et l’odeur »), Copé ne s’embarrasse de considérations éthiques. La mélodie humaniste ne lui semble pas propre à charmer les oreilles des UMPistes, il joue de la grosse caisse F-Haine ! Avec un total mépris d’ailleurs pour ses supporteurs qu’il fait applaudir sa jactance qu’il sait mensongère.
S’il briguait la tête d’une UMP écossaise, il se mettrait en kilt, les burnes à l’air ; si c’était chez les papous, il s’enfilerait un os dans les naseaux, si c'était chez les grecs…
Total cynisme !
N. B. NKM, qui sévit sur le même ton que Copé, avait déjà donné dans l'anecdote inventée avec "des enfants de six ans [qui] refusent de manger du hachis Parmentier sous-prétexte que le bœuf n'a pas été égorgé comme il faut", dans les cantines de Longjumeau. Le mensonge cynique est la figure de style préférée de l'UMP.
BONUS
En complément
LE RETOUR DE MAÎTRE CAPELLO
Analysez la différence entre le sens propre et le sens figuré dans la phrase suivante :
Après avoir barboté dans la piscine de Monsieur Ziad Takieddine, Jean-François Copé a barboté la Présidence de l’U.M.P.