Zapping sur le grand journal de Canal+, vers 19H30, le 27 mai : le toubib de la Cinq, Michel Cymes, intervient sur les « révélations » de l’Express sur les problèmes de Santé de « l’idole des jeunes », Johnny Halliday.
Ah que oui ! la fameuse idole, que celui qui fait président ah qu’il est son ami ! ah qu’il le fait même venir et chanter ( ?) un quatorze juillet ! si l’on en croit l’hebdomadaire, a été plongé dans un coma artificiel à cause de l’alcool et non des séquelles d’une opération.
Le Dr Cymes, à juste titre, condamne cette violation flagrante du secret médical. Jacques Attali, autre invité présent, éditorialiste à l’Express, prend la défense de cette publication, en disant que l’article n’a pas révélé « des choses inédites ». Cymes lui rétorque que révéler qu’il était proche du delirium tremens est une atteinte flagrante au secret médical, dû même à une vedette et, à Attali qui ose lui répondre « Vous me l’apprenez », il assène « Vous n’avez qu’à lire l’article !». L’arrogant Attali reste bouche bée.
Fallait-il que des journalistes révèlent un dossier médical qu’ils n’auraient jamais dû avoir en leur possession ? Fallait-il, ensuite, que tous leurs confrères, s’en fassent l’écho ?
Fallait-il surtout qu’ils nous bourrent le mou sur le Johnny aux portes de la mort suite à une intervention chirurgicale qui l’aurait massacré, mettant en cause un médecin dont la vénalité n’entraînait pas une incompétence professionnelle ? Nos grands journalistes d’investigation ont-ils, à l’époque, alerté leurs lecteurs sur le fait que le coma artificiel de M. Smet n’était pas obligatoirement lié à cette intervention ?
A-t-il chanté « Noir, j’suis noir », avant d’être plongé dans le coma ? UBU-président s’est-il préparé à assister à ses obsèques quasi nationales ?
A vrai dire, je m’en tape le coquillard, avec une patte de homard, comme disait une CPE et néanmoins amie ! Mais, voir Attali se faire rabattre son caquet de morgueux* est un plaisir que je ne peux bouder.
* Néologisme forgé sur le modèle morve-->morveux