Julian Assange s’est vu accorder l’asile politique par l’Equateur, le 16 août 2012. Mais le Royaume Uni, qui ne reconnaît pas l’asile politique, loin d’accorder un sauf-conduit au fondateur de wikileaks, menacerait de prendre d’assaut l’ambassade équatorienne où il est réfugié. Si Assange veut se soustraire à un transfert vers la Suède, c’est qu’il craint que ce ne soit qu’une étape vers son extradition vers les Etats-Unis, où il est accusé d’espionnage après la diffusion de 250 000 télégrammes diplomatiques secrets.
L’affaire suédoise remontant à 2010, un flash back s’impose. Aussi faut-il (re)lire Affaire Assange : Viol à la suédoise