Souvent phiphi varie
Bien fol est qui s'y fie !
Faut-il rappeler les anathèmes jetés par le hobereau souverainiste contre le fils d’immigré hongrois A Nice, le 21/02/07 il mettait dos à dos les candidatures de Nicolas Sarkozy et Ségolène Royal : « Il y a des petites différences sur la dépense et sur les impôts mais c’est simplement une question de tempo. La droite va dans le sens de la gauche mais en un peu moins vite. Sur le droit opposable au logement, idée de Léon Trotski, la gauche avait hésité, en avait rêvé et la droite l’a fait. » Le président du conseil général de Vendée se montre sévère envers Nicolas Sarkozy : « Je me méfie de quelqu’un qui dit : Ayez confiance en moi parce que je ferais demain, quand j’aurais le pouvoir, ce que je n’ai pas fait aujourd’hui alors que j’avais ce pouvoir. »
Cependant, aux présidentielles, après avoir déclaré « Je ne suis pas propriétaire de mes voix » et « les Français
sont libres. », le 22 avril au soir du premier tour pour se dispenser de donner une consigne de vote, il a finalement décidé à se prononcer pour... Sarkozy. Le candidat de l'UMP honni dans les
rangs du MPF pouvait donc compter sur les 800.000 électeurs de PdV. Au nom de la solidarité familiale de la droite, et surtout sous la pression de ses lieutenants qui veulent rester en bon terme
avec l'UMP, il mettait fin à sa fronde anti-sarko.
Cela lui fait perdre sa crédibilité de patriote, 10 jours avant il fustigeait avec virulence Nicolas Sarkozy, qui était infréquentable car, européiste, mondialiste voulant mener une politique
d'immigration choisie et laissant proliférer les mosquées sur le territoire.
Cela ne l’empêcha pas, pendant la campagne des européennes,de reprocher à notre umpereur de jouer de la "flûte turque" en pratiquant un double langage sur l'adhésion de la Turquie à l'Union européenne et sur la préférence communautaire.
Mais, une main devant, une main derrière l’agité du bocage annonce qu’il "accepte" la "proposition de Nicolas Sarkozy" d’"intégrer à la rentrée le comité de liaison de la majorité présidentielle", installé officiellement le 30 juin par l’UMP et ses partenaires.
Il affirme que ses relations avec Nicolas Sarkozy et le secrétaire général de l’UMP Xavier Bertrand ont "toujours été bonnes et amicales(sic)", et ajoute qu’il s’agit d’une "entrée durable dans la majorité présidentielle pour les prochains combats électoraux. A commencer par les régionales de mars prochain".
Sa haine à l’encontre de la pharmacienne angevine, Roselyne Bachelot, date de plus loin encore. Le 14 mars 2002, le Mouvement pour la France, présidé par Philippe de Villiers, a affirmé que Jacques Chirac "paiera dans les urnes" d'avoir choisi comme porte-parole de campagne la RPR Roselyne Bachelot, qui vient de se prononcer à titre "personnel" pour le droit d'adoption pour les couples homosexuels. "Jacques Chirac a fait le choix déconcertant de confier une responsabilité essentielle (celle de porte-parole) à une élue acharnée à détruire les bases de la société et à voter contre son camp. Il en paiera les conséquences dans les urnes", a déclaré Alexandre Varaut, porte-parole du MPF, dans un communiqué. Le MPF reproche à Mme Bachelot, qui a été la seule députée de droite à voter pour le PACS, "d'avoir voulu séduire la gauche libertaire et provoquer les électeurs de droite [en] prônant l'adoption par les couples homosexuels". Menace sans grande conséquence, puisque au 2e tour, comme en 1995, l’agité du bocage appelle à voyer… Chirac, bien sûr !
Mais la dame Bachelot est restée dans le collimateur : "Philippe de Villiers donne le ton et prévient que si l'UMP confie la conduite d'une liste à Roselyne Bachelot pour les régionales de 2010, ce sera sans son soutien. « Si elle était candidate, un grand nombre d'élus de terrain de la droite régionale se rassembleraient derrière un autre candidat incarnant une véritable alternative » à la majorité actuelle de Jacques Auxiette (PS).
Le président du conseil général de Vendée reproche à la ministre de la Santé d'être « fantasque ». Elle serait, selon lui, « plus à l'aise dans les émissions de télévision de MM. Ruquier ou Fogiel que sur le terrain » et « créatrice de division ».
Après cette charge, le leader du MPF s'interroge sur cette annonce et ironise : « Si l'UMP est à ce point en panne
de candidats, il faut me consulter... En fait, je me demande si ce n'est pas Jacques Auxiette qui a soufflé le nom de Roselyne Bachelot. Car, si c'est elle, il est sûr d'être réélu.
»"
Interrogé sur ses intentions pour les régionales de mars 2010, retournant sans vergogne sa veste, le Vicomte La girouette etc. se dit prêt à se mettre sous la bannière de Roselyne Bachelot, investie en mars dernier comme chef de file UMP, "dans toute la mesure du possible". "L’objectif est de battre la gauche et le seul moyen c’est l’union de la majorité présidentielle", ajoute-t-il.
Comment c'était déjà la chanson... ah ! oui "Je retourne ma veste et même mon pantalon"
Pour compléter : Philippe La girouette de Villiers s'explique